Lapalisse
Lapalisse est une commune française, située dans le département de l'Allier en région Auvergne-Rhône-Alpes.
Pour les articles homonymes, voir Palice.
Lapalisse | |||||
![]() L'église de Lapalisse vue depuis le parc du château. | |||||
![]() Blason |
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Administration | |||||
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Pays | ![]() |
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Région | Auvergne-Rhône-Alpes | ||||
Département | Allier | ||||
Arrondissement | Vichy | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes du Pays de Lapalisse (siège) |
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Maire Mandat |
Jacques de Chabannes 2020-2026 |
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Code postal | 03120 | ||||
Code commune | 03138 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Lapalissois [1] | ||||
Population municipale |
3 144 hab. (2019 ![]() |
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Densité | 95 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 46° 15′ 01″ nord, 3° 38′ 17″ est | ||||
Altitude | Min. 264 m Max. 465 m |
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Superficie | 33,01 km2 | ||||
Unité urbaine | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Lapalisse (commune-centre) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de Lapalisse (bureau centralisateur) |
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Législatives | Troisième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Allier
Géolocalisation sur la carte : Auvergne-Rhône-Alpes
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Liens | |||||
Site web | www.ville-lapalisse.fr | ||||
La commune de Lapalisse est labellisée Village étape depuis 2006.
Les habitants se nomment les Lapalissois et Lapalissoises.
Géographie
Localisation
Lapalisse est située à l'est du département de l'Allier.
Communes limitrophes
Six communes sont limitrophes[2] :
Hydrographie
La commune est traversée par la Besbre dont le débit inter annuel moyen est de 6 m3/s à cet endroit de son cours.
Voies routières
Jusqu'en octobre 2006, la ville était traversée par la route nationale 7 reliant Moulins et Varennes-sur-Allier vers l'ouest puis le nord d'une part et vers Roanne et Lyon à l'est puis au sud d'autre part, les vibrations des poids-lourds traversant le passage à niveau ayant été jusqu'à provoquer des fissures sur les murs du château.
La ville est contournée depuis cette date par un axe de type voie express à 2 × 2 voies et l'ancien axe est déclassé dans la voirie départementale (RD 707).
En 2010, un contournement ouest a été réalisé par le département de l'Allier (RD 480). Cette même route continue au nord vers Jaligny-sur-Besbre et Dompierre-sur-Besbre. Au sud de ce contournement, la RD 480 débouche sur un carrefour giratoire avec la RN 7, la RD 707 et la RD 907 menant à Magnet, Cusset et Vichy.
Vers l'est, les RD 990 et RD 990a desservent l'est du département (vers Montaiguët-en-Forez et Marcigny).
Les routes de desserte locale sont :
- la RD 7, menant à Saint-Prix, Le Breuil et la montagne bourbonnaise (Le Mayet-de-Montagne) ;
- la RD 47 ;
- la RD 48 menant du centre-ville à la gare sur la commune de Saint-Prix ;
- la RD 61 menant à Varennes-sur-Tèche ;
- la RD 124 menant à Bert ;
- la RD 208 menant à Saint-Christophe ;
- la RD 423, reliant la RD 61 au contournement ouest (RD 480).
Transport ferroviaire
La ligne de Moret - Veneux-les-Sablons à Lyon-Perrache passe sur la commune limitrophe de Saint-Prix, où une gare SNCF est implantée. Elle a été fermée au service des voyageurs dans le but de diminuer la durée des relations ferroviaires entre les gares de Clermont-Ferrand et de Lyon-Perrache fin 2006[réf. nécessaire].
Urbanisme
Typologie
Lapalisse est une commune rurale[Note 1],[3]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[4],[5]. Elle appartient à l'unité urbaine de Lapalisse, une agglomération intra-départementale regroupant 2 communes[6] et 3 919 habitants en 2017, dont elle est ville-centre[7],[8].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Lapalisse, dont elle est la commune-centre[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 9 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[9],[10].
Lapalisse constitue une unité urbaine de 3 122 habitants[11] et une aire urbaine de la même population[12], où, dans les deux cas, la commune est seule[13],[14].
Occupation des sols

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (79 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (79,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (63,4 %), zones agricoles hétérogènes (13,8 %), forêts (10,7 %), zones urbanisées (8,1 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (2,1 %), terres arables (1,8 %)[15].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Histoire
Antiquité
La première trace d'occupation au lieu-dit Lubié ou Lubillet précède de quelques siècles l'implantation définitive de l'ancienne Lipidiacus (La Palisse), sur les rives de la rivière Besbre.
- Atelier de poterie antique de Lubié
À Lubié se trouve un atelier de poterie gallo-romain[16]. Le style de BANUUS III est l'une des créations les plus caractéristiques de cet atelier[17].
Le site de Chez-Duret, au sud-ouest de la commune, a fait l'objet en 1996 d'une fouille préventive dans le cadre de l'aménagement du contournement routier par la route nationale 7[18].
De la fin du Moyen Âge à la Révolution française
Ordonnance du 16 décembre 1666 de Monseigneur d'Estaing, autorisant la fondation à La Palisse d'un couvent de religieuses hospitalières. Par volonté royale, cet acte de fondation fut confirmé peu après, par Lettres patentes et Ordonnances données par le roi Louis XIV, à Compiègne en Juin 1667 et portant règlement pour l'établissement de religieuses Hospitalières dans la ville de La Palice ( La Palisse ) , ordonnances du roi enregistrées le 14 Août 1668. Ce couvent-hospice baptisé de La Providence fut fondé sous l'impulsion du maréchal Claude Maximilien de La Guiche seigneur de La Palisse, par des Soeurs Augustines venues de Riom.
La ville tout entière s'insurge contre la gabelle, impôt particulièrement mal-aimé, en 1736. Le , les gabelous sont attaqués, pourchassés, et contraints de s'enfuir par les toits. La municipalité n'intervient pas, bien au contraire. La Ferme veut un procès : tout le monde fait traîner l'enquête en longueur, et le procès n'a lieu qu'en 1740. Finalement, elle plaide la confusion entre soldats, contrebandiers, gabelous et gens de passage, qui se ressemblent tous, et les choses en restent là, l'intendant ne pouvant la faire condamner. Selon Jean Nicolas, cet épisode témoigne des solidarités qui pouvaient se manifester à l'intérieur d’une communauté[19].
XIXe siècle
En ce milieu du XIXe siècle , la France connue des crues et des inondations de ses principaux fleuves et cours d'eau atteignant une gravité particulièrement exceptionnelle. Les cours de la Loire , du Rhône , de la Garonne , de la Seine , de la Durance , etc... atteignirent des niveaux phénoménaux, jamais atteint dans l'histoire climatique, qui occasionnèrent dans plusieurs départements, sinistres, détresses et angoisses des populations. Située en Bourbonnais, la petite ville de La Palisse traversée par la « paisible » rivière de Besbre ( petit affluent de la Loire ) ne se trouva pas épargnée et fut également très gravement endommagée à la suite des dégradations occasionnées par la grande crue d'octobre 1846.
" A La Palisse, le 17 Octobre, tous les habitants étaient dans la plus grande consternation. Les eaux de la Besbre se sont élevées à une hauteur prodigieuse et ont submergé instantanément toute la partie basse de la ville et de ses faubourgs. De vie d'homme, on n'a vu une crue et un spectacle pareils. Sur les six heures des cris de détresse de malheureux faubouriens, en amont du pont, se faisaient entendre; ils s'étaient réfugiés dans leurs greniers pour éviter une mort certaine "[20] .
L'ampleur désastreuse de cette catastrophe nationale, obligea le ministère publique
Après le coup d'État du 2 décembre 1851, les habitants des cantons de Luneau, Le Donjon et Jaligny se soulèvent, et s'emparent de Lapalisse après quelques combats (un gendarme tué). Mais la nouvelle de la réussite du coup d'État entraîne la dispersion des insurgés. La répression est sévère : les trois cantons soulevés totalisent environ 350 arrestations[21].
Politique et administration
Jusqu'au 24 août 1941, Lapalisse fut chef-lieu d'arrondissement. L'État Français transféra alors le chef-lieu à Vichy.
Elle est, en outre, chef-lieu (puis bureau centralisateur depuis ) d'un canton couvrant, depuis le redécoupage cantonal, le sud-est du département de l'Allier et la montagne bourbonnaise jusqu'aux portes de Vichy.
Tendances politiques et résultats
Aux élections législatives de 2012, le député sortant Gérard Charasse est élu dans la nouvelle 3e circonscription de l'Allier. Dans la commune, il a recueilli 59,02 % des suffrages exprimés. 59,10 % des électeurs ont voté[22].
Aux élections municipales de 2014, le maire sortant Jacques De Chabannes a été réélu sur une liste divers gauche, seule à se représenter. 57,92 % des électeurs ont voté[23].
Aux élections départementales de 2015, le binôme (radical de gauche) composé de Martine Arnaud et de Jacques De Chabannes a recueilli 54,43 % des suffrages exprimés. 62,83 % des électeurs ont voté[24].
Liste des maires
Population et société
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[29]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[30].
En 2019, la commune comptait 3 144 habitants[Note 3], en augmentation de 1,26 % par rapport à 2013 (Allier : −2,17 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
Enseignement
Lapalisse dépend de l'académie de Clermont-Ferrand. Elle gère l'école maternelle publique Arc en Ciel et l'école élémentaire publique G. Giraud[33].
Le conseil départemental de l'Allier gère le collège Lucien-Colon[33]. Hors dérogations à la carte scolaire, les collégiens devraient le fréquenter[34]. Les lycéens sont scolarisés à Cusset, au lycée Albert-Londres[35].
Culture locale et patrimoine

Lieux et Monuments
- Château de La Palice.
- Ancienne Hostellerie du Puits de l'Image (XVe siècle), avec une belle porte et un bel escalier d'époque gothique.
- Corps de logis et unique tour subsistante d'une partie des anciens remparts de la ville (XIVe et XVe siècles).
- Ancien Hospice ou Hôpital de La Palisse des sœurs Augustines, fondé en 1656 par Claude-Maximilien de La Guiche, Comte de La Palice et Gouverneur du Bourbonnais, fils de Jean-François de La Guiche, maréchal de France.
- Ancienne Hôtellerie de L'Ecu de France.
- Musée de l'Art en Marche (installé dans l'ancienne usine de cuirs Barthelot) consacré à l'art contemporain populaire et à l'art brut.
- Église Saint-Jean-Baptiste du XIXe siècle construite sur le modèle des églises romanes. Elle possède un orgue dû au facteur Paul Férat (1879)[36].
- Ancienne halle dite de La Grenette (XIXe siècle) près du Champ de Foire située dans la ville haute. Cette ancienne Halle aux Grains est le dernier témoin avec les restes du Moulin de la Ville, de ce qui rappelle encore quelle fut l'opulence des marchés aux grains de La Palisse du temps de sa splendeur économique. Aujourd'hui ce beau bâtiment après des travaux de rénovation, a été reconverti en salle des fêtes communale.
- Ancien moulin de la ville (XIXe siècle), immortalisé par une gravure des frères Rouargues. En cours de destruction.
- Monument aux morts de la Grande Guerre 1914-1918. Ce monument représente un « Poilu » de 14-18 terrassant sous ses pieds l'aigle germanique, œuvre remarquable du sculpteur Gaston Petit, originaire de la Saône-et-Loire, ancien élève [37] de l'École nationale des Beaux-Arts de Paris, où il fut l'élève du maître sculpteur Jean-Antoine Injalbert. Probablement cette oeuvre superbe n'est-elle qu'en partie de la main du sculpteur bronzier Gaston Petit, puisqu'elle fut co-signée par Louis Bertola qui apporta [38] aussi son concours ? Vu les coûts onéreux exigés par Petit ( 41.200 Frs ) , le projet d'élévation de ce monument commémoratif qui fut d'abord conflictuel avec la mairie d'Auguste Coche, fut finalement inauguré le 31 juillet 1922 en présence d'Albert Peyronnet, sénateur de l'Allier et ministre du Travail dans le gouvernement Poincaré, et du sous-secrétaire d'État à l'Instruction publique Gaston Vidal. Lors de ce déplacement ministériel, M. Peyronnet inaugura également le Monument dédié aux victimes du Coup d'Etat du 2 décembre 1851 mais aussi le nouvel Hospice-hôpital de Lapalisse. Le socle et le piètement colonne de la statue du " Poilu " de Lapalisse furent réalisés en granit rose de Droiturier.
- Monument aux victimes du coup d'État du (ville haute).
Événements
- Le bouchon de Lapalisse. Depuis la mise en service du contournement de la ville par la Nationale 7 vers 2008, une manifestation festive rassemble tous les deux ans les amateurs de voitures des années 50-60 qui reconstituent le bouchon légendaire qui se produisait dans la ville à chaque départ en vacances, voire chaque week-end. Entre 200 et 300 véhicules, principalement des voitures de tourisme, sont ainsi présentés, pour la plus grande joie des amateurs de belles carrosseries bien dessinées. Cette manifestation a lieu à l'automne des années impaires depuis le confinement de l'année 2020 qui a contraint les organisateurs à reporter à 2021 l'édition prévue en 2020.
Personnalités liées à la commune
- Jacques II de Chabannes de La Palice, seigneur de La Palisse est né en 1463 . Compagnon d'armes du Chevalier Pierre Terrail de Bayard et de Gaston de Foix-Nemours , il est Conseiller de la Maison du roi et officier militaire supérieur durant les campagnes d'Italie ( 1501- 1525 ) , où il sert sous 3 rois : Charles VIII , Louis XII et François Ier. En 1509 il fut créé Grand maître & fait Maréchal de France en 1515 par François Ier . Valeureux soldat, le maréchal de Chabannes de La Palice fut tué glorieusement en Lombardie en février 1525 au cours de la Sixième guerre d'Italie, des suites de la désastreuse et mémorable bataille de Pavie. hélas malencontreusement engagée contre son avis.
- Jean-François de La Guiche ( 1569 - 1632 ) né au château de Lapalisse fut seigneur de Saint-Gérand , comte de La Palice et gouverneur du Bourbonnais.
- René Villars de la Brosse-Raquin, fils d'un simple Lieutenant de vaisseau naquit vers 1704 à Lapalisse (il fut seigneur de Gléné) est mort le à Rochefort, était un officier de marine et aristocrate français. Ayant combattu dans plusieurs guerres navales franco-anglaises données par la Marine royale du roi Louis XV, il se distingua avec des chances diverses dans plusieurs conflits, notamment pendant la célèbre Guerre de Sept Ans. En 1771 Il fut élevé à la dignité de Chef d'escadre des armées navales (Contre-amiral) et fut décoré en 1775 à la fin de sa carrière d'officier supérieur, du cordon de Commandeur dans l'Ordre royal et militaire de Saint-Louis.
- Claude Montal, est né le 28 juillet 1800 dans une modeste famille de Lapalisse et mort à Paris le 7 mars 1865. Compagnon de classe de Louis Braille à l'Institut national des jeunes aveugles, Montal ouvrit dès 1836 dans cette institution, un Ier cours d'accord du pianos, année où il publia son Ier Traité complet sur l'accord du piano, dédié à Camille Pleyel, alors le plus célèbre des facteurs parisien. Dès 1834 ayant retrouvé une totale mais très risquée indépendance, il devint accordeur et reçu en 1851 comme Facteur de pianos la médaille de l'Ordre de la Légion d'honneur décoré par le Prince-Président lui-même ( le futur Napoléon III ) aux lendemains de la Ière Exposition universelle. En 1853, Montal devint fournisseur officiel de la Maison Impériale française et en 1854, il fut nommé facteur de pianos de Don Pedro II , dernier empereur du Brésil.
- Louis-Simon Dereure, né le et mort le à Paris (XVIIIe arrondissement), il est élu maire adjoint de Montmartre en , aux côtés du maire Georges Clemenceau. Ouvrier cordonnier et journaliste militant à ses heures sous le patronage d'Henri Rochefort qui lui fit connaître le monde de la presse ; Louis-Simon Dereure devint une personnalité incontournable de la Commune de Paris. Condamné à mort par contumace pour haute trahison, Dereure parvint à s'enfuir pour gagner les États-Unis, où il s'exila dans l'Etat de l'Iowa.
- Louis Lépine (1846-1933) Bien que natif de Lyon, cet élève brillant qui fut un administrateur hors pair , obtint sa première affectation et nomination dans l'administration territoriale, dès l'obtention de sa licence en droit à Paris pour être avocat, et devint aussitôt sous-préfet de Lapalisse en 1877 , à peine âgé de 31 ans. Toute sa vie l'ascension de Louis Lépine , futur et célèbre Préfet de Police parisien et gouverneur de l'Algérie française, se souvint toujours de ses débuts d'administrateur et vénéra dans ses Mémoires la petite ville de Lapalisse , qui lui avait permis de connaître son Ier baptême du feu , ville où il avait laissé d'impérissables relations amicales.
- Yvette Prost (1874-1949), femme de lettres, institutrice, puis directrice d'école à Lapalisse (1905-1924) ;
- Jeanne Labourbe ( 1877 - 1919 ) fut une militante bolchévique française , faisant parti des rares français ayant participés activement en 1917 à la Grande Révolution d'Octobre . Chargée de fonder à Moscou la Ière cellule du mouvement Communiste français avec Jacques Sadoul, Jeanne est envoyée en Mer Noire sous les ordres de Lénine, afin de répandre les idées révolutionnaires auprès des marins français. Victime d'un complot politique, Jeanne est retrouvée morte en , assassinée avec ses camarades à Odessa, crime exécuté et commandité par la police locale aux ordres des Russes blancs avec la complicité supposée des officiels français , envoyés en mer noire par Georges Clemenceau .
- Louise Bureau, sculptrice française née à Lapalisse, fut l'élève du sculpteur limousin Félix Ferru.
- Émile Bourdon (1884-1974) Elève d'Alexandre Guilmant , il fut organiste de la cathédrale de Monaco et compositeur, où il écrivit à l'occasion du mariage du prince Rainier III et de Grace Kelly une Symphonie nuptiale, qu'il joua lui-même dans la Principauté au grand orgue de la cathédrale.
- Armand Brugnaud, artiste peintre français est né à Lapalisse en 1899.
- Georges Louis Nicolas Blaison (1906-1942) D'une famille originaire de Bourgogne, ce marin français, né à Lapalisse le , devint commandant de plusieurs bâtiments de la Marine nationale, dont le Surcouf, alors le plus grand sous-marin du monde. Depuis 1981, la ville de Lapalisse est ville-marraine de l'Aviso Commandant Blaison.
- Jean-Pierre Pophillat (1937-), artiste peintre originaire de Lapalisse.
Héraldique
Malte-Brun, dans la France illustrée (1882), rapporte deux blasonnements différents pour les armes de la ville de Lapalisse, le second étant celui des armes en vigueur :
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« De sinople, au sautoir d'or. » |
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« De gueules, à cinq pals rétrécis d'argent. » (Les « pals rétrécis » sont en fait des vergettes, mais le blasonnement veut souligner l'aspect « armes parlantes ».) |
,Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
- Site officiel
- Ressources relatives à la géographie :
- Ressource relative à la musique :
- Ressource relative aux organisations :
- Lapalisse sur le site de l'Institut géographique national (archive)
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- Selon le zonage publié en décembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.
- Cartes
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
Références
- https://www.habitants.fr/allier-03
- Carte de Lapalisse sur Géoportail.
- « Zonage rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le )
- « Commune urbaine-définition », sur le site de l’Insee (consulté le )
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le )
- « Unité urbaine 2020 de Lapalisse », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
- « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
- Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur insee.fr, (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020 », sur insee.fr, (consulté le )
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « Séries historiques des résultats du recensement : Unité urbaine de Lapalisse (03104) », sur le site de l'Insee (consulté le ).
- « Séries historiques des résultats du recensement : Aire urbaine de Lapalisse (732) », sur le site de l'Insee (consulté le ).
- « Unité urbaine 2010 de Lapalisse (03104) », sur le site de l'Insee (consulté le ).
- « Zonage en aires urbaines 2010 de Lapalisse (732) », sur le site de l'Insee (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- [Delage 2001] R. Delage, « Essai de caractérisation de la période d'activité du centre de production des Queyriaux (Puy-de-Dôme) à partir de la sigillée moulée », Revue archéologique du Centre de la France, no 40, , p. 115-132 (lire en ligne [sur persee], consulté le ), p. 116, fig. 1 .
- Delage 2001, p. 119.
- Sophie Liégard, Alain Urgal, Alain Fourvel et Denis Liégard, « Étude d'un lot de mobilier du Néolithique moyen II d'affinité nord-orientale découvert à Lapalisse (Allier) », Revue archéologique du Centre de la France, t. 39, , p. 31-42 (lire en ligne).
- Jean Nicolas, La Rébellion française : mouvements populaires et conscience sociale, 1661-1789, Paris, Gallimard, coll. « Folio », , 1076 p. (ISBN 978-2-07-035971-4), p. 163-164.
- " Inondations de 1846. Relation complète et officielle indiquant jour par jour, la marche des inondations". par A. Berger. Edition L. Maison ( page 49 ) Paris 1846
- Agnès Roche, « Un terreau favorable », Études rurales, nos 171-172, , p. 109-110.
- « Résultats des élections législatives 2012 », sur le site du ministère de l'Intérieur (consulté le ).
- « Résultats des élections municipales et communautaires 2014 », sur le site du ministère de l'Intérieur (consulté le ).
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- S. Hug, « François Grèze : une certaine idée du mandat », sur PALICIA : la fenêtre numérique du Pays lapalissois, (consulté le ).
- S. Hug, « Bernard Le Provost, créateur d'élans », sur PALICIA : la fenêtre numérique du Pays lapalissois, (consulté le ).
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- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018 et 2019.
- « Annuaire : Résultats de recherche », Ministère de l'Éducation nationale (consulté le ).
- Direction des services départementaux de l'Éducation nationale de l'Allier, « Sectorisation des collèges du département de l'Allier » [PDF], (consulté le ).
- Service académique d'information et d'orientation, « Arrêté rectoral en date du relatif à la répartition des districts scolaires des lycées des départements de l'Allier, du Cantal, de la Haute-Loire et du Puy-de-Dôme » [PDF], Académie de Clermont-Ferrand (consulté le ), p. 5.
- Classé monument historique au titre objet en 1981.
- Journal : Courrier de Saône et Loire . N° 26.353 - 52e année - Lundi 31 Juillet 1922. Article : Artistes statuaires de Saône et Loire. ( Inauguration du monument aux morts de Lapalisse, réalisé par Gaston Petit )
- https://www.monumentsauxmorts.fr/cariboost1/crbst_1004.html
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