Saint-Pourçain-sur-Sioule

Saint-Pourçain-sur-Sioule est une commune française située dans le département de l'Allier, en région Auvergne-Rhône-Alpes.

Pour les articles homonymes, voir Saint-Pourçain.

Saint-Pourçain-sur-Sioule

Le centre-ville.

Blason
Administration
Pays France
Région Auvergne-Rhône-Alpes
Département Allier
Arrondissement Moulins
Intercommunalité Communauté de communes Saint-Pourçain Sioule Limagne
(siège)
Maire
Mandat
Emmanuel Ferrand
2020-2026
Code postal 03500
Code commune 03254
Démographie
Gentilé Saint-Pourcinois[1]
Population
municipale
5 221 hab. (2019 )
Densité 146 hab./km2
Géographie
Coordonnées 46° 18′ 30″ nord, 3° 17′ 24″ est
Altitude Min. 226 m
Max. 306 m
Superficie 35,67 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Saint-Pourçain-sur-Sioule
(commune-centre)
Élections
Départementales Canton de Saint-Pourçain-sur-Sioule
(bureau centralisateur)
Législatives Première circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Saint-Pourçain-sur-Sioule
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Saint-Pourçain-sur-Sioule
Géolocalisation sur la carte : Allier
Saint-Pourçain-sur-Sioule
Géolocalisation sur la carte : Auvergne-Rhône-Alpes
Saint-Pourçain-sur-Sioule
Liens
Site web ville-saint-pourcain-sur-sioule.com

    La commune est baignée par les eaux de la Sioule. Elle s'étend sur 3 567 hectares et comptait 5 221 habitants en 2019. Ancien chef-lieu de canton de l'arrondissement de Moulins, c'est depuis 2015 le bureau centralisateur d'un canton de même nom mais plus étendu.

    Située au nord de la Limagne bourbonnaise, elle faisait partie de l'ancienne province d'Auvergne jusqu'en 1789[2].

    Ses habitants sont appelés les Saint-Pourcinois[1].

    Géographie

    Localisation

    Au centre du département de l'Allier, Saint-Pourçain-sur-Sioule est située au nord de la Limagne bourbonnaise, à 29,2 km au sud du chef-lieu de département Moulins[3], à 22,2 km au nord-ouest de Vichy[4], à 23,9 km au nord de Gannat[5], à 52,6 km à l'est de Montluçon[6] et à 60,7 km au nord-nord-est de Clermont-Ferrand[7].

    Saint-Pourçain-sur-Sioule[8] est limitrophe avec neuf communes[9] :

    Hydrographie

    Elle est traversée par la Sioule, affluent de l'Allier. Le ruisseau Gaduet, qui prend sa source au Theil, 17,7 kilomètres en amont de la ville, devient lui-même affluent de la Sioule à hauteur de la commune.

    Climat

    La station la plus proche de Saint-Pourçain-sur-Sioule est située à Charmeil (voir les relevés pour cette station).

    Urbanisme

    Typologie

    Saint-Pourçain-sur-Sioule est une commune rurale[Note 1],[10]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[11],[12]. Elle appartient à l'unité urbaine de Saint-Pourçain-sur-Sioule, une unité urbaine monocommunale[13] de 5 221 habitants en 2019, constituant une ville isolée[14],[15].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Saint-Pourçain-sur-Sioule, dont elle est la commune-centre[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 14 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[16],[17].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (78,7 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (83,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (43,7 %), zones agricoles hétérogènes (22,4 %), prairies (12,6 %), zones urbanisées (11,6 %), forêts (4,6 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (3 %), eaux continentales[Note 3] (1,4 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (0,7 %)[18].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

    Morphologie urbaine

    La commune constitue une unité urbaine, à elle seule[19], comptant 4 956 habitants en 2012[20]. Son aire urbaine, de 5 972 habitants en 2012[21], comprend trois communes, incluant Chareil-Cintrat et Saulcet[22].

    Logement

    En 2012, la commune comptait 2 795 logements, contre 2 712 en 2007. Parmi ces logements, 83,9 % étaient des résidences principales, 2,6 % des résidences secondaires et 13,5 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 72,8 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 26,9 % des appartements[a 1].

    La proportion des résidences principales, propriétés de leurs occupants était de 56,8 %, en hausse sensible par rapport à 2007 (56,4 %). La part de logements HLM loués vides était de 8 % (contre 9,1 %)[a 2].

    Voies routières

    La ville se trouve au croisement des routes de Clermont-Ferrand à Moulins et Paris (route départementale 2009, ancienne route nationale 9) et de Roanne à Montluçon par la RN 7 et la RD 46.

    L'autoroute A71 est accessible par l'échangeur no 11 de Montmarault en direction de Montluçon et Paris, ou par l'autoroute A719, échangeur no 14 en direction de Gannat et Clermont-Ferrand.

    Vichy est quant à elle accessible, soit par la RD 46, la RN 7 et la RN 209 via Varennes-sur-Allier, soit par la RD 6.

    La desserte de la commune est complétée par d'autres routes départementales :

    Transport ferroviaire

    Il a existé une gare sur la ligne de La Ferté-Hauterive à Gannat. Celle-ci est fermée aux voyageurs.

    La gare ouverte la plus proche est située à Varennes-sur-Allier, desservie par des TER Auvergne des relations MoulinsClermont-Ferrand via Vichy.

    Transport en commun

    Saint-Pourçain-sur-Sioule est desservie par trois lignes régulières du réseau Trans'Allier, géré par le conseil départemental de l'Allier : B (Montluçon – Vichy), I (Saint-Pourçain – Varennes-sur-Allier) et K (Gannat – Moulins)[23]. Ces autocars permettent des correspondances pour Paris, sur certaines missions, en gares de Moulins ou de Vichy.

    Risques naturels et technologiques

    La commune est exposée à trois risques naturels :

    • risque inondation du fait que la commune est traversée par la Sioule. La dernière crue notable de cette rivière remonte à début 1982[SPS 1] ;
    • risque sismique[24] : elle est en zone de sismicité faible[SPS 1] ;
    • mouvement de terrain : l'aléa est faible sur plus de 80 % du territoire communal[SPS 1] ;

    ainsi qu'à deux risques industriels :

    • transport de matières dangereuses : les routes départementales 2009 et 46 (à l'est) enregistrent des trafics non négligeables, y compris de poids-lourds. En outre, deux canalisations de gaz traversent la commune[SPS 1] ;
    • rupture de barrage : celle du barrage des Fades peut entraîner une inondation, l'onde étant ressentie quatre heures après l'événement[SPS 1].

    Tout le département est exposé au risque tempête. Des vents de 150 km/h ont été enregistrés juste avant l'an 2000[SPS 1].

    Deux plans de prévention des risques naturels ont été prescrits sur les bassins de la Sioule et de l'Allier ; ceux-ci ont été approuvés respectivement en 1999 et 2008[24]. La commune a réalisé un DICRIM[SPS 1].

    Toponymie

    Le nom de la commune fait référence à Pourçain ou Porcianus, moine du VIe siècle, fondateur du monastère autour duquel s'est développée la ville. Sous la Révolution, elle a porté le nom de Mont-sur-Sioule.

    Histoire

    À partir du VIe siècle, on en trouve trace dans l'histoire lorsque l'ermite Porcianus (également appelé Purcianus ou Portien, connu plus tard comme saint Pourcain), un esclave affranchi et peut-être ancien porcher, fonda au VIe siècle un monastère[25] construit sur la hauteur dominant la rivière et dont il devint l'abbé. Le monastère fut restauré entre 871 et 875 par les moines de l'abbaye bénédictine Saint-Philibert, à Saint-Philbert-de-Grand-Lieu (aujourd'hui en Loire-Atlantique). Ils y séjournèrent entre deux et quatre ans puis s'établirent en 875 à Tournus[25]. Le monastère de Saint-Pourçain devint alors un prieuré dépendant de l'abbaye Saint-Philibert de Tournus. Entre 945 et 949, les moines de l'abbaye de Tournus se réfugièrent à Saint-Pourçain[25].

    Au Moyen Âge, le prieuré bénédictin prospéra comme la ville qui comptait sous Charles V un atelier monétaire royal. Au haut Moyen Âge, la ville s'appelait Saint-Pourçain les Tonnelles, en référence à la vigne cultivée en treilles sur tonnelles.

    Un couvent de Cordeliers y a été fondé dans la seconde moitié du XIIIe siècle. Il est cité dans le testament d'Agnès, dame de Bourbon, fille d'Archambaud IX de Bourbon, mariée à Jean de Bourgogne (1231-1268), puis à Robert II d'Artois, en 1277. Sa fille, Béatrice de Bourgogne (1257-1310), dame de Bourbon, s'est mariée, en 1272, avec Robert de Clermont dont les descendants ont fondé la troisième Maison de Bourbon. Le couvent a été fondé par les sires de Bourbon, soit Archambaud IX, soit Robert de Clermont[26].

    Du XVe siècle à la Révolution, l'église paroissiale était consacrée à saint Georges, comme l'attestent les registres paroissiaux.

    Au XIVe siècle, le bourg fut entouré de murailles. En 1646, le prieuré de Saint-Pourçain adhéra à la congrégation de Saint-Maur[25], une congrégation de moines bénédictins français, créée en 1621, et connue pour le haut niveau de son érudition.

    Saint-Pourçain était l'une des treize bonnes villes d'Auvergne. Avant 1789, la ville faisait partie de l'ancienne province d'Auvergne[2]. Mais elle relevait de la généralité de Moulins et était le siège d'une subdélégation de cette généralité.

    Sous la Révolution française, le monastère fut fermé, son église devenant église paroissiale[25]. La paroisse devenue commune prit le nom de Mont-sur-Sioule avant de prendre le nom de Saint-Pourçain-sur-Sioule (la distinguant des autres communes de la région portant le nom de Saint-Pourçain).

    L'ancienne commune de Souitte fut réunie à Saint-Pourçain-sur-Sioule en 1816. Souitte est devenue ensuite un faubourg de Saint-Pourçain, dans le sud-ouest de la commune, en direction de Louchy-Montfand et de Montord.

    Les Templiers et les Hospitaliers

    L'ancien faubourg de Palluet et le lieu-dit Le Temple: aucun vestige de cette commanderie de l'ordre du Temple puis de l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem sur l'autre rive de la Sioule à proximité de la voie ferrée et de la gare de fret.

    Palluet est devenu ensuite un membre de la commanderie de La Croix-au-Bost[27].

    Politique et administration

    Découpage territorial

    Sur le plan administratif, Saint-Pourçain-sur-Sioule dépendait du district de Gannat en 1793 puis de l'arrondissement de Gannat de 1801 à 1926, puis de celui de Moulins depuis 1926[28].

    Elle fut chef-lieu de canton (Mont-sur-Liouze en 1793, Saint-Pourçain depuis 1801 et Saint-Pourçain-sur-Sioule).

    La commune devient bureau centralisateur du canton du même nom après le redécoupage des cantons de 2014[29].

    La commune a abrité, jusqu'en 2016[précision nécessaire], le siège de la communauté de communes en Pays Saint-Pourcinois. Celle-ci a fusionné avec deux autres communautés de communes du sud du département le pour former la communauté de communes Saint-Pourçain Sioule Limagne.

    Tendances politiques et résultats

    Aux élections municipales de 2014, le maire sortant a été réélu avec 69,76 % des voix et acquiert 23 sièges au conseil municipal dont sept au conseil communautaire. Le taux de participation est de 63,82 %[30]. Il bat par ailleurs le score de voix de neuf points par rapport à 2008, avec 60,66 % des voix où il était opposé à Jean Mallot, mais avec un taux de participation plus élevé (71,06 %)[31]. Cette baisse du taux de participation s'explique par « le mauvais score de la liste du rassemblement à gauche »[32].

    Liste des maires

    Mairie de Saint-Pourçain.
    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
     ?  ? Gilbert Saulnier   Propriétaire
    Conseiller général du canton de Saint-Pourçain-sur-Sioule (1848-1852)
    1871 1892 Émile Bonnaud Républicain Banquier
    Député de l'Allier (1877-1881)
    Conseiller général du canton de Saint-Pourçain-sur-Sioule (1871-1894)
             
    1902  ? Ernest Verne Rad. Pharmacien
    Conseiller général du canton de Saint-Pourçain-sur-Sioule (1901-1925)
             
    Louis Dumas CNIP Vétérinaire
    Conseiller général du canton de Saint-Pourçain-sur-Sioule (1958-1970)
    Joseph Vincent    
    Ernest Maximin PCF Instituteur
    Conseiller général du canton de Saint-Pourçain-sur-Sioule (1970-1982)
    Jean Reynaud Droite  

    (démission)[33]
    Bernard Coulon UDF puis
    NC-UDI
    Masseur-kinésithérapeute retraité
    Député de la 3e circonscription de l'Allier (1993-1997)
    Conseiller général (1982-2015) puis départemental de Saint-Pourçain-sur-Sioule (depuis 2015)
    3e vice-président du conseil départemental de l'Allier (depuis 2015)
    chargé du développement économique, de l'agriculture et du tourisme[34]
    En cours
    (au [35])
    Emmanuel Ferrand[33] LR Agriculteur[33]
    Adjoint au maire (1995-2018)[33]
    Vice-président de la CC Saint-Pourçain Sioule Limagne[33]
    Conseiller régional d'Auvergne-Rhône-Alpes (depuis 2015)
    délégué aux fonds européens agricoles[33]

    Instances judiciaires

    Sur le plan judiciaire, elle dépend de la cour d'appel de Riom, du tribunal de proximité de Vichy et des tribunaux judiciaire et de commerce de Cusset[36].

    Politique environnementale

    La collecte des déchets ménagers est assurée par le SICTOM Sud Allier[SPS 2].

    Jumelages

    Au 21 octobre 2016, il n'existe aucun projet de coopération avec Saint-Pourçain-sur-Sioule[37].

    Population et société

    Évolution démographique

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[38]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[39].

    En 2019, la commune comptait 5 221 habitants[Note 4], en augmentation de 5,03 % par rapport à 2013 (Allier : −2,17 %, France hors Mayotte : +2,17 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    3 4583 3953 5593 9754 3764 7314 6364 9614 938
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    4 8735 0065 0014 9974 9985 0255 1064 9985 001
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    4 9435 1014 9214 5794 8104 5984 5604 4304 414
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
    4 7995 0885 3455 1995 1595 2665 0464 9445 142
    2019 - - - - - - - -
    5 221--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[28] puis Insee à partir de 2006[40].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Pyramide des âges

    La population de la commune est âgée. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 29,6 %, soit au-dessus de la moyenne départementale (29,2 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 36 % la même année, alors qu'il est de 34,6 % au niveau départemental.

    En 2018, la commune comptait 2 392 hommes pour 2 790 femmes, soit un taux de 53,84 % de femmes, légèrement supérieur au taux départemental (52,05 %).

    Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

    Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[41]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    1,1 
    90 ou +
    0,0 
    11,9 
    75-89 ans
    16,2 
    18,7 
    60-74 ans
    19,4 
    21,2 
    45-59 ans
    18,8 
    15,2 
    30-44 ans
    14,1 
    16,4 
    15-29 ans
    13,2 
    15,5 
    0-14 ans
    14,3 
    Pyramide des âges du département de l'Allier en 2018 en pourcentage[42]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    1,1 
    90 ou +
    2,7 
    9,8 
    75-89 ans
    13,4 
    20,6 
    60-74 ans
    21,4 
    21,2 
    45-59 ans
    20,1 
    15,9 
    30-44 ans
    15,2 
    15,5 
    15-29 ans
    12,9 
    16 
    0-14 ans
    14,3 

    Enseignement

    Saint-Pourçain-sur-Sioule dépend de l'académie de Clermont-Ferrand et gère deux écoles maternelles publiques (Camille-Claudel et Françoise-Dolto), une école élémentaire publique (Michelet Berthelot). Il existe une école élémentaire privée Notre-Dame-des-Victoires[43].

    Elle possède aussi, sur son territoire, deux collèges (Blaise-de-Vigenère et Notre-Dame-des-Victoires) et le lycée Blaise-de-Vigenère[43].

    Manifestations culturelles et festivités

    • Foire des vins : dernier week-end de février.
    • Fête des vins / Festival viticole et gourmand : dernière semaine d'août.
    • Ban des vendanges : troisième dimanche de septembre.
    • La Ficelle : premier samedi de décembre.

    Sports

    La ville a été la ville de départ vers Lyon de la 14e étape du Tour de France 2013, le .

    Elle a aussi accueilli, en 2014, la 76e édition de la semaine fédérale internationale de cyclotourisme[44].

    Économie

    Depuis 1990, la société Louis Vuitton est implantée à Saint-Pourçain. Les Ateliers Louis Vuitton emploient 650 salariés dans trois unités de production[45].

    La maison d'édition Bleu autour, dirigée par Patrice Rötig, est installée à Saint-Pourçain.

    En , la communauté de communes du Pays Saint-Pourçinois a reçu le label de Pôle d'excellence territorial par la secrétaire d'État chargée des Aînés, lors du Concours national des Villes et Territoires[46], mais aussi le prix spécial de Gérontechnologies avec l'initiative de guichet unique en utilisant un mobile/GPS qui possède une ergonomie simplifiée.

    Emploi

    En 2012, la population âgée de 15 à 64 ans s'élevait à 2 851 personnes, parmi lesquelles on comptait 69,6 % d'actifs dont 59,5 % ayant un emploi et 10,1 % de chômeurs[a 3].

    On comptait 3 418 emplois dans la zone d'emploi. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la zone étant de 1 717, l'indicateur de concentration d'emploi est de 199 %, ce qui signifie que la commune offre près de deux emplois par habitant actif[a 4].

    1 496 des 1 716 personnes âgées de 15 ans ou plus (soit 87,1 %) sont des salariés[a 5]. La majorité des actifs (53,4 %) travaillent dans la commune de résidence tandis que 41,5 % travaillent dans une autre commune du département[a 6].

    Entreprises

    Au la commune (élargie au code postal 03500) compte 171 entreprises dont 9 réalisant un chiffre d'affaires supérieur à 10 millions d'euros[47] avec quelques activités dominantes : génie civil, métallurgie, recyclage des métaux, matériaux de construction.

    Culture et patrimoine

    Lieux et monuments

    • Le pont Charles-de-Gaulle : Il date de la fin du XVIIe siècle (plan dressé par Matthieu, ingénieur et architecte des bâtiments du Roi). Rénové plusieurs fois à la suite de crues et des dégâts de la Seconde Guerre mondiale, il présente encore son aspect original légèrement bombé, avec quatre piles à éperons. Très beau point de vue sur la vieille ville.
    • La tour de l'horloge ou beffroi : Érigée sur l'une des anciennes tours de l'enceinte monastique aux alentours de 1480, elle sert tout d'abord de tour de guet et constitue un des symboles des libertés communales. Elle est ensuite équipée d'une horloge avec sa cloche par les habitants qui étaient alors en conflit avec les moines du prieuré. À la fin du XVIIIe siècle, l'horloge fut transférée dans le clocher de l'église pour revenir dans la tour à partir de 1837 lors de la rénovation de sa partie supérieure qui s'acheva en 1842. C'est vers cette époque que le nom de Beffroi lui fut donné. À l'intérieur de cette tour, se déroule un escalier en colimaçon que l'on peut admirer depuis la maison du bailli qui abrite les collections du Musée de la Vigne ; ce dernier consacre l'une de ses salles à l'histoire de la ville.
    Charpente et Christ en croix de l'église Sainte-Croix
    • L'église Sainte-Croix : L'ancienne prieurale Sainte-Croix, aujourd'hui paroissiale, est un vaste édifice qui nécessita plusieurs campagnes de construction. Elle présente un porche datant du début de l'époque romane au-dessus duquel s'élève le clocher. La nef gothique est couverte d'une charpente en carène de vaisseau. À l'intérieur, le visiteur admirera surtout le chœur dont le rond-point comporte des arcs aigus très élégants. Le porche nord a conservé les niches et les bases de ses anciennes statues-colonnes détruites à la Révolution. Les stalles de moines bénédictins du XVe siècle, la statue de l'Ecce homo en pierre polychrome de la fin du XVIe siècle et le maître autel du XVIIIe siècle constituent les plus beaux objets conservés à l'intérieur de cette église laquelle possède aussi un orgue Cavaillé-Coll du XIXe siècle qui est un excellent instrument mais qui est actuellement, malheureusement, démonté.
    • Musée de la Vigne et du Terroir : Le musée, qui est installé dans la maison du Bailli (XVIe siècle), dans la cour des Bénédictins, propose plus d'une dizaine de salles à découvrir pour connaître le vignoble saint-pourcinois et son histoire : outillage du vigneron et des artisans en rapport avec la vigne, techniques viticoles, vie quotidienne.
    • Musée de la Lithographie : occupant la cave des Bénédictins, ce musée explique le fonctionnement d'une presse lithographique. Expositions temporaires d'art contemporain[48].
    • La colline de Briailles (sommet : 296 m), à l'est de la ville : château, golf, étang, chapelle (MH), panorama et table d'orientation.

    Le vignoble saint-pourcinois

    La présence de la vigne est très ancienne et, dès le Moyen Âge, les vins de Saint-Pourçain étaient très réputés puisqu'ils étaient servis à la table de Saint-Louis, roi de France, et du pape en son palais d'Avignon. Le vignoble atteint son apogée à la fin du XVIIIe siècle, puis déclina doucement jusqu'en 1892, année où les vignes sont ravagées par le phylloxéra. Des efforts de reconstruction ont permis au vignoble de retrouver une superficie de 600 hectares environ sur dix-neuf communes de la région.

    Le saint-pourçain a obtenu le label AOC par la commission INAO en pour ses vins rouges, rosés et blancs.

    Personnalités liées à la commune

    • Saint Pourçain ermite du VIe siècle, fondateur de l'abbaye qui donna son nom à la commune.
    • Guillaume Durand de Saint-Pourçain (mort en 1332), théologien dominicain le plus novateur de son temps à Paris, précurseur du nominalisme, devenu ensuite évêque du Puy puis de Meaux.
    • La famille Séguier qui a donné plusieurs magistrats au parlement de Paris et un chancelier de France, Pierre Séguier, serait originaire, selon certaines sources, de Saint-Pourçain, qu'elle aurait quitté à la fin du XVe siècle pour Paris[49] ; d'autres sources la font venir du Quercy. De toutes manières, les degrés antérieurs à Blaise Séguier (mort en 1510) sont incertains.
    • Blaise de Vigenère (1523-1596), diplomate, cryptographe, traducteur, alchimiste et astrologue français, né à Saint-Pourçain. Le collège/lycée de la commune porte son nom.
    • Pourçain Martel (1748-1836), député à la Convention et au Conseil des Anciens.
    • Apolline Andriveau (1810-1895), fille de la Charité à l'origine du scapulaire rouge de la Passion.
    • Émile Bonnaud (1831-1894), député de l'Allier, maire de Saint-Pourçain, décédé et inhumé à Saint-Pourçain.
    • Pierre Fournier des Corats (1884-1953), sculpteur et graveur, décédé à Saint-Pourçain.
    • Henri Laville (1915-1958), écrivain[50], instituteur pendant 10 ans à Saint-Pourçain, y écrivit son roman Cet âge est sans pitié.
    • Frédéric Charmat (1946-1988), artiste-peintre, créateur des Éditions d’Art Elstir. Il fit don de sa presse lithographique. Depuis 1991, l'Association des Amis de Frédéric Charmat[51] organise des expositions et gère le Musée de la Lithographie[52].
    • Rémi Laurent (1957-1989), acteur de cinéma (À nous les petites Anglaises) disparu à l'âge de 32 ans, est inhumé au cimetière de Saint-Pourçain.

    Héraldique

    Les armes de la commune se blasonnent ainsi :
    D’azur au tonneau couché d'or surmonté d’une fleur de lys du même.


    Voir aussi

    Bibliographie

    • R. P. Jacques Fodéré, « Narration historique et topographique des convens de l'ordre de S. François et monastères Saincte-Claire érigez en la province anciennement appelée de Bourgogne, à présent Sainct-Bonaventure. De la Custoderie d'Auvergne. Du convent de S. Porcin », Mémoires de l'Académie des sciences, belles-lettres et arts de Clermont-Ferrand, Clermont-Ferrand, Ferdinand Thibaud imprimeur-libraire, vol. 32, , p. 375-380 (lire en ligne)
    • Camille Grégoire, Saint-Pourçain et ses environs, , réédité en 1992.
    • Annie Regond, Saint-Pourçain-sur-Sioule. Histoire et patrimoine, , 64 p., ill. n. & b. et coul..

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
    4. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.
    • Cartes
    1. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.

    Insee

    Dossier relatif à la commune

    1. LOG T2 – Catégories et types de logements.
    2. LOG T7 – Résidences principales selon le statut d'occupation.
    3. EMP T1 – Population de 15 à 64 ans par type d'activité.
    4. EMP T5 – Emploi et activité.
    5. ACT T1 – Population de 15 ans ou plus ayant un emploi selon le statut en 2012.
    6. ACT T4 – Lieu de travail des actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi qui résident dans la zone.

    Site de la mairie

    Autres sources

    1. Nom des habitants de Saint-Pourçain-sur-Sioule sur habitants.fr
    2. Didier Robert de Vaugondy (cartographe) et Elisabeth Haussard (graveur), Gouvernemens généraux de la Marche, du Limousin, et de l'Auvergne (carte), Paris, Robert de Vaugondy fils, (lire en ligne).
    3. « Orthodromie entre Saint-Pourçain-sur-Sioule et Moulins », sur Lion 1906.
    4. « Orthodromie entre Saint-Pourçain-sur-Sioule et Vichy », sur Lion 1906.
    5. « Orthodromie entre Saint-Pourçain-sur-Sioule et Gannat », sur Lion 1906.
    6. « Orthodromie entre Saint-Pourçain-sur-Sioule et Montluçon », sur Lion 1906.
    7. « Orthodromie entre Saint-Pourçain-sur-Sioule et Clermont-Ferrand », sur Lion 1906.
    8. « Saint-Pourçain-sur-Sioule », sur Lion 1906.
    9. Selon l'IGN, le quadripoint avec Saint-Loup n’existe pas et Saint-Pourçain n'est pas limitrophe avec Saint-Loup.
    10. « Zonage rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    11. « Commune urbaine-définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    12. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    13. « Unité urbaine 2020 de Saint-Pourçain-sur-Sioule », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
    14. « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
    15. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur insee.fr, (consulté le ).
    16. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
    17. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    18. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    19. « Unité urbaine 2010 de Saint-Pourçain-sur-Sioule (03201) », Insee (consulté le ).
    20. « Séries historiques des résultats du recensement : Unité urbaine de Saint-Pourçain-sur-Sioule (03201) », Insee (consulté le ).
    21. « Séries historiques des résultats du recensement : Aire urbaine de Saint-Pourçain-sur-Sioule (525) », Insee (consulté le ).
    22. « Zonages en aires urbaines 2010 de Saint-Pourçain-sur-Sioule (525) », Insee (consulté le ).
    23. « Lignes régulières », sur transports.allier.fr, Conseil départemental de l'Allier (consulté le ).
    24. Risques dans la commune sur prim.net.
    25. Prieure_saint-pourcain sur data.bnf.fr.
    26. Fodéré 1859, p. 378
    27. Pierre-Frédéric Philippon, « Implantations et réseaux hospitaliers en Bourbonnais (XIIIe – XVe siècle) », dans Damien Carraz (dir.) et al., Les établissements hospitaliers dans le massif central et ses périphéries au Moyen Âge : des territoires aux réseaux, Presses universitaires Blaise Pascal, (ISBN 978-2-8451-6668-4, lire en ligne), p. 39,41,44-45
    28. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    29. Décret no 2014-265 du 27 février 2014 portant délimitation des cantons dans le département de l'Allier.
    30. « Résultats des élections municipales et communautaires 2014 », Ministère de l'intérieur.
    31. « Résultats des élections municipales 2008 », Ministère de l'intérieur.
    32. Pierre Raynaud, « Un plébiscite pour Coulon », La Montagne, Vichy, , p. 21.
    33. Pascal Larcher, « Emmanuel Ferrand élu nouveau maire de Saint-Pourçain-sur-Sioule », La Montagne, (consulté le ).
    34. « Gérard Dériot élu président du Conseil départemental de l'Allier », sur La Montagne, (consulté le ) + composition de l'exécutif départemental.
    35. « Liste nominative des communes de l'Allier » [PDF], sur maires-allier.fr, Association des maires et présidents d'intercommunalité de l'Allier, (consulté le ).
    36. « Liste des juridictions compétentes pour une commune », sur annuaires.justice.gouv.fr, Ministère de la Justice (consulté le ).
    37. « Atlas français de la coopération décentralisée et des autres actions extérieures », Ministère des Affaires étrangères (consulté le ) ; rechercher « Saint Pourcain sur Sioule (03500) ».
    38. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    39. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    40. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018 et 2019.
    41. Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Commune de Saint-Pourçain-sur-Sioule (03254) », (consulté le ).
    42. Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Département de l'Allier (03) », (consulté le ).
    43. Annuaire des établissements scolaires de Saint-Pourçain-sur-Sioule sur le site du ministère de l'Éducation nationale.
    44. Site de la 76e édition de la semaine fédérale internationale de cyclotourisme
    45. Quotidien La Montagne du 13 février 2012.
    46. Concours National des Villes et Territoires
    47. « Créer des listes personnalisées d'entreprises avec Verif.com », sur www.verif.com (consulté le )
    48. Site de la ville.
    49. Yannick Nexon, Le chancelier Séguier, Ceyzérieu (Ain), Champ Vallon, , p. 14-17.
    50. Arsène Laforêt, Saint-Pourçain : cité historique et carrefour du Bourbonnais. Étude locale bourbonnaise, Moulins, , 328 p., p. 223-224.
    51. Présentation de l'association.
    52. « Portail web de la commune, rubrique Musées », (consulté le )
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