Chareil-Cintrat
Chareil-Cintrat est une commune française, située dans le département de l'Allier en région Auvergne-Rhône-Alpes.
Chareil-Cintrat | |||||
Vestige de l'église Saint-Blaise de Chareil. | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Auvergne-Rhône-Alpes | ||||
Département | Allier | ||||
Arrondissement | Moulins | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes Saint-Pourçain Sioule Limagne | ||||
Maire Mandat |
Michel Frisot 2020-2026 |
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Code postal | 03140 | ||||
Code commune | 03059 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Chareillois, Chareilloises [1] | ||||
Population municipale |
359 hab. (2019 ) | ||||
Densité | 28 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 46° 16′ 03″ nord, 3° 13′ 16″ est | ||||
Altitude | Min. 241 m Max. 342 m |
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Superficie | 12,77 km2 | ||||
Unité urbaine | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Saint-Pourçain-sur-Sioule (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de Gannat | ||||
Législatives | Première circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Allier
Géolocalisation sur la carte : Auvergne-Rhône-Alpes
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Géographie
Localisation
Le village de Chareil-Cintrat est situé dans la zone viticole de Saint-Pourçain, au centre-sud du département de l'Allier[2], à 6,8 km au sud-ouest de Saint-Pourçain-sur-Sioule[3], à 6,2 km de l'ancien chef-lieu du canton Chantelle[4], à 18,6 km au nord du bureau centralisateur du canton Gannat[5]. Toutefois, elle est plus proche de Vichy (21,9 km)[6] que du chef-lieu du département Moulins (34,4 km)[7]. Toutes ces distances s'entendent à vol d'oiseau.
Ses communes limitrophes sont[8] :
Hydrographie
La commune est traversée par la Bouble, affluent de la Sioule. Le Boublon se jette dans la Bouble, en rive droite, sur le territoire de la commune.
Voies de communication et transports
La route départementale 987 traverse la commune du nord (Saint-Pourçain-sur-Sioule) vers l'ouest (Chantelle). Au nord, la RD 115 se dirige vers Montord (il existe aussi une RD 115b) ; elle devient la RD 219 au croisement avec cette ancienne route nationale. Enfin, la RD 35 longe au sud-est la frontière avec Bayet, puis avec Étroussat[8].
Urbanisme
Typologie
Chareil-Cintrat est une commune rurale[Note 1],[10]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[11],[12].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Saint-Pourçain-sur-Sioule, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 14 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[13],[14].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (94 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (94 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (66,4 %), zones agricoles hétérogènes (25,3 %), forêts (6 %), prairies (2,3 %)[15].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Toponymie
Charuelh e Sintrat en parler du Croissant (intermédiaire entre occitan et langue d'oïl).
Histoire
Chareil-Cintrat résulte de la fusion en 1830 de deux paroisses existant avant la Révolution et devenues deux communes distinctes : Chareil et Cintrat. Le bourg principal (où se trouvent la mairie et l'église) est au village de Chareil. Avant 1789, ces paroisses faisaient partie de l'ancienne province d'Auvergne[16].
Le village actuel de Chareil est situé sur un plateau dominant le site du château et de l'ancienne église Saint-Blaise. L'occupation de ce dernier site est attestée au moins depuis l'époque gallo-romaine et a été favorisée par l'existence à cet endroit d'une source abondante.
Politique et administration
Population et société
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[19]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[20].
En 2019, la commune comptait 359 habitants[Note 3], en diminution de 1,37 % par rapport à 2013 (Allier : −2,17 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
Enseignement
Chareil-Cintrat dépend de l'académie de Clermont-Ferrand. Elle gère une école élémentaire publique, située au bourg[23].
Hors dérogations à la carte scolaire, les collégiens se rendent à Bellenaves[24]. Les lycéens fréquentent le lycée de Saint-Pourçain-sur-Sioule[25].
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- Château du Bas-Chareil ou château de Chareil-Cintrat, édifié au XVIe siècle. Son décor intérieur sculpté est marqué par le style de la seconde Renaissance française. Les salles sont ornées de peinture murales des années 1560-1570. Inspirées de l'Antique, elles représentent des thèmes mythologiques et astrologiques. Le château de Chareil-Cintrat a été classé au titre des monuments historiques en 1958[26], année de son acquisition par l'État. Il est actuellement géré par le Centre des monuments nationaux.
- Le Conservatoire de la vigne et du vin, établi à proximité immédiate du château, réunit sur une étendue de deux hectares les anciens cépages traditionnellement cultivés dans le vignoble de Saint-Pourçain. L'objectif est de conserver et de faire connaître les savoir-faire liés à la culture de ces anciens cépages. Les cépages représentés sont, pour le blanc : aligoté, chardonnay, melon, meslier, romorantin, pinot blanc, pinot gris, saint-françois, saint-pierre doré, sauvignon, tressallier ; pour le rouge : fréau, gamay beaujolais et lyonnais, pinot noir. Visite ouverte toute l'année.
- Ancienne église Saint-Blaise, située près de l'entrée du château ; Première église de Chareil, d'époque romane, construite au début du XIe siècle, il n'en reste que la nef, le transept et le caquetoire ; le clocher et le chœur ont été détruits. Elle a été classé au titre des Monuments historiques en 1981.
- Château de Blanzat, sur la rive gauche de la Bouble, au sud de la commune, près de la limite avec la commune voisine de Fourilles.
- Château de La Rivière, sur la rive droite de la Bouble, en aval de Blanzat.
- Château d'Artangues, sur le plateau, près de l'actuel bourg de Chareil.
Personnalités liées à la commune
- Claude Morin, écuyer, seigneur de Chareil, contrôleur ordinaire des guerres. Il s'enrichit lors des guerres d'Italie et découvrit de l'autre côté des Alpes l'art de la renaissance italienne, dont il s'inspira quand il fit reconstruire et décorer le château.
- Pierre Hippolyte Raynaud (1795-1876), né à Chareil-Cintrat, où son père, Claude Raynaud (qui fut maire de la commune sous le Consulat et l'Empire), possédait le château de Blanzat. Avocat, il fut député de l'Allier (1830-1834 et 1839-1842) et président du Conseil général du département.
Voir aussi
Bibliographie
Articles connxes
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- Selon le zonage publié en décembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.
- Cartes
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
Références
- https://www.habitants.fr/allier-03
- « Chareil-Cintrat », sur Lion 1906 (consulté le ).
- « Orthodromie entre Chareil-Cintrat et Saint-Pourçain-sur-Sioule », sur Lion 1906 (consulté le ).
- « Orthodromie entre Chareil-Cintrat et Chantelle », sur Lion 1906 (consulté le ).
- « Orthodromie entre Chareil-Cintrat et Gannat », sur Lion 1906 (consulté le ).
- « Orthodromie entre Chareil-Cintrat et Vichy », sur Lion 1906 (consulté le ).
- « Orthodromie entre Chareil-Cintrat et Moulins », sur Lion 1906 (consulté le ).
- Carte de Chareil-Cintrat sur Géoportail.
- [PDF] Fiche du poste 03059001, contenant les données publiques de la station Météo-France, éditée le 13 février 2015
- « Zonage rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le )
- « Commune urbaine-définition », sur le site de l’Insee (consulté le )
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le )
- « Base des aires d'attraction des villes 2020 », sur insee.fr, (consulté le )
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- Robert de Vaugondy, Gouvernemens généraux de la Marche, du Limousin, et de l'Auvergne, 1753.
- Liste des maires de l'Allier [PDF], sur le site de l'association des maires et présidents de communautés de l'Allier, 8 avril 2014 (consulté le 7 juin 2014).
- « Liste nominative des communes de l'Allier » [PDF], sur maires-allier.fr, Association des maires et présidents d'intercommunalité de l'Allier, (consulté le ).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018 et 2019.
- « École élémentaire publique », sur le site du ministère de l'Éducation nationale (consulté le ).
- « Sectorisation des collèges du département de l'Allier » [PDF], sur le site de l'académie de Clermont-Ferrand, Inspection académique de l'Allier, (consulté le ).
- « Sectorisation des lycées - 2GT - Allier » [PDF], sur le site de l'académie de Clermont-Ferrand, Inspection académique de l'Allier, (consulté le ).
- Notice no PA00093043, base Mérimée, ministère français de la Culture
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