La Coucourde
La Coucourde est une commune française, située dans le département de la Drôme en région Auvergne-Rhône-Alpes.
La Coucourde | |||||
La mairie. | |||||
Héraldique |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Auvergne-Rhône-Alpes | ||||
Département | Drôme | ||||
Arrondissement | Nyons | ||||
Intercommunalité | Montélimar-Agglomération | ||||
Maire Mandat |
Jean-Luc Zanon 2020-2026 |
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Code postal | 26740 | ||||
Code commune | 26106 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Coucourdois | ||||
Population municipale |
1 157 hab. (2019 ) | ||||
Densité | 104 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 44° 39′ 05″ nord, 4° 47′ 03″ est | ||||
Altitude | Min. 71 m Max. 395 m |
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Superficie | 11,15 km2 | ||||
Unité urbaine | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Montélimar (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de Montélimar-1 | ||||
Législatives | Deuxième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Drôme
Géolocalisation sur la carte : Auvergne-Rhône-Alpes
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Ses habitants sont dénommés les Coucourdois.
Avant 1897, la commune portait le nom de Lachamp.
Géographie
Localisation
La Coucourde est situé dans la vallée du Rhône, à 12 km au nord de Montélimar.
Urbanisme
Typologie
La Coucourde est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[2],[3],[4].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Montélimar dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 45 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[5],[6].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (43,6 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (43,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (43,6 %), zones agricoles hétérogènes (30,1 %), eaux continentales[Note 3] (13,9 %), zones urbanisées (6,8 %), prairies (2,9 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (2,7 %)[7].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Toponymie
Lachamp
- Attestations
Lachamp est cité dès le VIIe siècle[8].
Dictionnaire topographique du département de la Drôme[9] :
- 1179 : mention de la paroisse : ecclesia de Calmo (cartulaire de Saint-Chaffre).
- 1360 : castrum de Calma (cartulaire de Montélimar, 62).
- XVe siècle : mention de la paroisse : cura de Calma (pouillé de Valence).
- 1790 : Granges-de-Lachamp-Leine-et-la-Coucourde.
- 1891 : Lachamp, commune du canton de Marsanne.
- Étymologie
La Coucourde
- Attestations
Dictionnaire topographique du département de la Drôme[10] :
- 1487 : de Cocordacio (cartulaire de Montélimar, 319).
- 1621 : La Cougourde-sur-Lachamp (Lacroix, L'arrondissement de Montélimar, IV, 266).
- XVIIIe siècle : Cocourde (Cassini).
- 1891 : La Coucourde, hameau de la commune de Lachamp.
(vers 1897)[réf. nécessaire] : La Courcourde, commune.
- Étymologie
La Coucourde viendrait du mot « cougourde » qui, en provençal, est le nom donné à la courge (cocorda/cogorda). On retrouve une courge d'or sur le blason de la commune[réf. nécessaire].
L'ancien hameau devrait son nom à une auberge « La Courge d'Or »[8].
Histoire
Antiquité : les Gallo-romains
Du Moyen Âge à la Révolution
Le village d'origine de la communauté est Lachamp, à l'est, au débouché dans la plaine d'un petit cours d'eau, le Leyne, village perché où subsistent les vestiges d'une enceinte médiévale.
La seigneurie[9] :
- Terre des Adhémar, hommagée par eux au pape.
- Vers 1360 : acquise (avec celle des Tourrettes) par les abbés de Cruas qui en resteront les seigneurs jusqu'à la Révolution.
XIVe siècle : la commune est ravagée par les guerres[8].
Dès le commencement du XVIIe siècle, il y avait dans cette localité une station de la poste aux chevaux[10].
1789 (démographie) : 320 habitants[9].
Avant 1790, Lachamp était une communauté de l'élection, subdélégation et sénéchaussée de Montélimar.
Elle formait une paroisse du diocèse de Valence qui fut unie, dès le XVIe siècle, à celle des Tourrettes, et dont les dîmes appartenaient à l'abbé de Cruas, qui présentait à-la cure[9].
De la Révolution à nos jours
1790 : la communauté, sous le nom de Granges-de-Lachamp-Leine-et-la-Coucourde, devient une municipalité du canton de Sauzet. La réorganisation de l'an VIII (1799-1800) en fait une commune du canton de Marsanne[9].
Le , la Compagnie du chemin de fer de Lyon à la Méditerranée (LM) ouvre à l'exploitation la section de Valence à Avignon qui traverse le territoire de la commune où elle met en service la gare de La Coucourde[11].
1898 : le chef-lieu de la commune est transféré à La Coucourde[8].
Politique et administration
Liste des maires
Population et société
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[13]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[14].
En 2019, la commune comptait 1 157 habitants[Note 4], en augmentation de 14,1 % par rapport à 2013 (Drôme : +4,46 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
Enseignement
Les élèves commencent leurs études sur la commune, qui dispose d'une école maternelle et trois écoles primaires[17].
Manifestations culturelles et festivités
Économie
En 1992 : céréales, ovins[8].
L'agriculture est de type polyculture-élevage, avec des spécialisations dans la production de semence de maïs, de tournesol, de colza. Il y a aussi des élevages de poulet label. La culture de lavandin est aussi présente, destinée à la distillation pour obtenir de l'huile essentielle. Une puissante station de pompage est présente sur la commune, afin d'irriguer la plaine de Marsanne avec l'eau du Rhône[réf. nécessaire].
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- Tour de Leyne, maison forte construite en 1309 par les comtes de Valentinois près du péage moyenâgeux sur la route royale, remaniée au XIXe siècle.
- Légende d'Hélène la Lépreuse, enfermée dans le château[8].
- Mairie du XVIIe siècle : cheminée avec écusson daté[8].
- Gare de La Coucourde - Condillac (fermée), dispose toujours de ses bâtiments et notamment du bâtiment voyageurs ouvert en 1854.
- Lachamp : restes d'enceinte du village fortifié médiéval (en cours de restauration en 1992[8]).
- Lachamp : église d'origine romane (sur voie romaine) : cloche et autel[8].
- Alpion : motte castrale.
- Église Saint-Antoine.
- Église Saint-François-Régis.
Patrimoine culturel
Héraldique, logotype et devise
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Écartelé d'argent et d'or, le 1er chargé d'une courge, le 2e d'une croix latine et d'une coquille renversée brochant en pointe, le 3e de trois clés de sable, contournées, posées en fasces et rangées en pal, le 4e de l'église du lieu posée sur trois coupeaux, toutes les pièces, sauf les clés, en ombre de sable.
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Annexes
Articles connexes
Liens externes
- Site officiel
- Ressources relatives à la géographie :
- Association des maires de la Drôme
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.
- Cartes
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
Références
- le Leyne sur le site du SANDRE
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- Michel de la Torre, Drôme, le guide complet de ses 371 communes, Paris, Deslogis-Lacoste, (ISBN 2-7399-5026-8), (La) Coucourde.
- J. Brun-Durand, Dictionnaire topographique du département de la Drôme, Paris, Imprimerie nationale, (lire en ligne), page 186 (Lachamp).
- J. Brun-Durand, Dictionnaire topographique du département de la Drôme, Paris, Imprimerie nationale, (lire en ligne), page 114 (La Coucourde).
- François Palau et Maguy Palau, Le rail en France : Le Second Empire, t. 1 : 1852-1857, Paris, Palau éd., , 215 p. (ISBN 2-9509421-1-3, BNF 36712104), « 1.21. Avignon-Valence », p. 76-77.
- La Coucourde sur le site de l'association des maires et présidents de communautés de la Drôme (consulté le 23 janvier 2015).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018 et 2019.
- école de La Coucourde
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