Gaspard de Galbert

Le vicomte Gaspard de Galbert de Rochenoire, né à Grenoble le et mort le à Basse-Terre[1], est un officier de marine français.

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Gaspard de Galbert
Fonction
Député aux États généraux de 1789
Biographie
Naissance
Décès
(à 54 ans)
Basse-Terre
Nationalité
Activités
Homme politique, officier de marine
Autres informations
Grade militaire
Conflit
Distinctions

Biographie

Il servit dans la marine royale sous l'Ancien Régime, et fut successivement garde-marine en 1766, enseigne de vaisseau en 1773, lieutenant de vaisseau en 1779, chevalier de Saint-Louis en 1781, capitaine de compagnie en 1784, et major de vaisseau en 1786.

Embarqué sur le Sagittaire, il resta en croisière devant l'île de Corse du au , coopéra en 1770 au bombardement de Tunis, passa en Martinique sur la corvette l'Étourdie, revint en France sur la corvette l'Oiseau, reprit la mer sur la Licorne, puis, sur le Solitaire.

Il prit part à la bataille d'Ouessant, et fit campagne sur l'Artésien, dans l'escadre de La Motte-Piquet, du au . En 1779, il avait été mis à l'ordre du jour de la flotte pour sa brillante conduite au siège de Savannah, où il commandait les compagnies de débarquement, et avait reçu pour ce fait la croix de l'ordre de Cincinnatus de la part de Washington, dont l'amiral d'Estaing lui transmit, dans une lettre des plus flatteuses, les remerciements personnels.

Nommé député aux états du Dauphiné en 1788, il fut élu, l'année suivante, député aux États généraux. par la colonie de la Guadeloupe, où il s'était marié en secondes noces avec la cousine germaine de sa première femme, Mlle Marie Marre de Boischerry.

Galbert fut promu capitaine de vaisseau le ; mais la marche des événements, qu'il désapprouvait, lui fit donner sa démission le suivant. Rentré en France, il rendit à Madame Royale, plus tard duchesse d'Angoulême, des services en récompense desquels ses descendants et alliés pouvaient être élevés aux frais de la famille royale.

Le gouvernement consulaire nomma Galbert conseiller assesseur à la cour d'appel de la Guadeloupe (16 fructidor an XI), fonctions qu'il exerça jusqu'à sa mort.

Notes

  1. Archives nationales d'outre-mer, état-civil numérisé de la commune de Basse-Terre, année 1807, acte de décès no 19, vue 98 de la numérisation.

Bibliographie

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