Maison de Genève

La maison de Genève, ou Géroldiens (nom donné par certains généalogistes en raison de son premier ancêtre mentionné Gérold), est une puissante famille seigneuriale apparue vers le début du XIe siècle et détenant le titre comtal de Genève, comes gebennensis. La famille qui domine le comté de Genève, rivale de la maison de Savoie, s'éteint en ligne masculine en 1394, après avoir donné dix-sept comtes.

Genève (de)

Armes.

Blasonnement Blason définitif à partir de Amédée II
D'or à quatre points équipolés d'azur
Devise APTE NON ARCTE Justement mais non étroitement. »).
Branches
Période début XIe siècle-XVe siècle
Pays ou province d’origine Comté de Genève
Charges Comtes

Titre et possessions

Titre

La famille de Genève porte le titre de comes gebennensis que l'on traduit par « Comte de Genève »[1]. Toutefois, on trouve dans l'historiographie ancienne et notamment genevoise et savoyarde la traduction « Comte de Genevois »[1]. Ainsi la compilation du Régeste genevois (1866) possède des entrées pour « Genevois (comtes de), et famille de Genève ». Cette forme est utilisée notamment après l'extinction des comtes par les membres de la maison de Savoie qui recevront le Genevois en apanage[1].

Charges

Les cadets ou les membres de la branche des Genève-Lullin obtiennent des charges au sein de l'administration genevoise, puis savoyarde, à la suite de l'achat du comté en 1401.

Guillaume de Genève est ainsi bailli de Faucigny pour la période de 1459 à 1461 pour le comte de Savoie[2].

Possessions

Les possessions de la famille sont situées principalement dans le diocèse de Genève, du lac Léman à celui du lac du Bourget, mais aussi dans les Pays de Vaud et de Gex[1], et en Graisivaudan. Dès 1090, il cède toute la vallée de Chamonix, qui leur appartenait, aux moines Bénédictins de Saint-Michel[3].

La famille de Genève a détenu une vingtaine de châteaux[4]. Voici une liste par ordre alphabétique, et non exhaustive, de ces possessions tenues en nom propre ou en fief (voir également Châtellenies comtales) :

Histoire

Origines

Les premières mentions du titre de comte de Genève remontent à 1001-1002[7],[8],[9], avec la mention dans un acte d'un certain comte Manassès[10]. Cet officier du dernier roi de Bourgogne, Rodolphe III est mentionné et attesté dans sa titulature « Ego in Dei nomine Manasse comes » sur le comté de Genève[11]. Toutefois, si l'apparition, d'après les mentions, de la famille de Genève remonte à cette même période[7],[12],[1], aucun lien de parenté n'est avancé[13]. Le premier membre de la famille reste un certain Gérold ou Giraud, vers le milieu du XIe siècle[1],[13] (1032[14]). Ce Gérold semble soit un petit-neveu de Rodolphe III, dernier roi de Bourgogne[1], soit en tout cas un descendant des Rodolphiens par les femmes[15], toutefois son père est inconnu[9]. Cette famille émerge au début de l'an mil quasiment au même moment que les autres grandes familles comtales, de ce que les historiens nomment le Rhône moyen, dans l'ancien royaume de Bourgogne, avec les Humbertiens futurs Savoie, les Guigonides ou d'Albon, qui prendront le titre de « Dauphin », les Valence et les Forez[12].

La famille semble descendre de hauts fonctionnaires carolingiens, possédant des droits dans la cité de Genève et de part et d'autre du lac Léman[13]. Leurs possessions s'étendent sur un territoire compris dans la partie sud du Rhône, entre Genève et la ville de Seyssel, située à l'Ouest[15]. Il s'agit donc de la Semine, de l'Albanais, les rives du lac d'Annecy, de la vallée de Thônes (hautes vallées alpines de Manigod, Nom, Borne), la région de La Roche (plateau de la Borne ou des Bornes) et la vallée de Chamonix[15]. Pour certains auteurs, la signature à Seyssel d'un traité en 1124 laisse supposer que les Genève disposent de droit sur le pays de Gex, dont les nobles seraient les vassaux[15]. D'autres terres sont acquises au cours des siècles suivants. Le comte Gérold aurait pour frère Conon Ier, évêque de Maurienne, et pourrait par ailleurs être apparenté à l'évêque de Genève, Giraud ou Gérold (v.  988)[8],[16].

En 1032, le comte Gérold semble s'opposer à l'empereur Conrad II le Salique, lorsque ce dernier souhaite obtenir les droits du royaume de Bourgogne[16]. Si l'Empereur est soutenu par une partie de la noblesse locale, le comte de Genève défend le parti adverse[16]. L'Empereur obtient gain de cause et se fait couronner à Genève le [16]. Le comte Giraud épouse Thetberge de Rheinfelden, veuve de Louis Ier de Faucigny[13].

Relation avec la cité de Genève

Le comte Aymon Ier de Genève, petit-fils de Giraud, domine le comté de Genève durant son règne, toutefois son pouvoir sur la cité de Genève est remis en cause[13],[17]. En effet, le pouvoir comtal à cette période rivalise avec les ecclésiastiques pour les nominations religieuses[17]. Le comte de Genève doit alors s'opposer à l'évêques de la cité, Humbert de Grammont[13],[17]. Ce dernier finit par excommunier le comte et lui imposer le traité de Seyssel de 1124[13],[17]. Ce traité prévoit en effet l'abandon des prétentions temporelles du comte sur la ville de Genève au profit de l'évêque[13],[17]. Le comte ne garde plus que le château du Bourg-de-Four[17]. Il obtient en contrepartie certains droits et biens de l'évêque dans le comté[17].

Disparition de la famille de Genève

La famille de Genève s'éteint avec la mort de Robert, le , dernier comte et connu sous le nom papal de Clément VII[18]. Entre 1401-1402 et 1424, le comte Amédée VIII de Savoie obtient le rachat des droits sur l'héritage des Genève à l'ensemble des prétendants[1],[18]. Le comté de Genève devient l'apanage pour les cadets de la maison de Savoie[1].

Généalogie et branches de la famille

Généalogie

Le généalogiste bugiste, Samuel Guichenon, publie, dans son ouvrage Histoire généalogique de la royale maison de Savoie en 1660, une table généalogique des familles illustres dont la famille de Genève, mentionnant la généalogie suivante[30], qui n'a à ce jour pas été confirmée par des traces :

  • 880 (?) : Ratbert (870/880 - † 901) ;
  • 931 (?) : Albitius (900 - † 931/932), son fils, comte de Genève ;
  • (?) : Conrad (930 - † vers 963), son fils, comte de Genève ;
  • v. 963-974 (?) : Robert († 974), son fils, comte de Genève, mentionné comme bienfaiteur de l'église/du prieuré de Peillonnex, alors que la charte daterait de 1012[31]. Aurait eu deux fils Conrad et Albert
  • 974-1001 (?) : Albert de Genève, son fils, comte de Genève qui a épousé Eldegard
  • 1004 (?) : Renaud, comte de Genève
  • 1016 (?) : Aymon, comte de Genève, époux de Berthe de Flandres, fille du comte Baudoin
  • 1034 : Gérold, comte de Genève, épouse Gisèle nièce du roi Rodolphe III de Bourgogne dont il a eu Robert, Jeanne de Genève et Gérold
  • v. 1060 : Robert, comte de Genève, son fils. Mort sans postérité
  • v. 1080 : Gérold ou Gérard, comte de Genève, son frère qui a épousé de Thetberge

Branches cadettes

  • Famille de Gex, début avec Amédée de Genève dit de Gex, fils cadet du comte Amédée Ier[1].
  • Maison de Faucigny est parfois considérée, par certains auteurs, comme une branche cadette. Toutefois, les historiens contemporains récusent cette affirmation et ne retiennent que le lien de vassalité des Faucigny envers les Genève, comme par exemple Nicolas Carrier et Matthieu de La Corbière[32].

Branche bâtarde : Genève-Lullin

Généalogie

Le comte Guillaume III a un fils illégitime, Pierre[33],[34],[35]. Ce dernier serait à l'origine de la branche cadette des « Genève-Lullin », puis des rameaux des « Genève-Boringe » et de Cursinges[33],[34],[36].

Pierre de Genève épouse Catherine de Ternier[36], parente de la famille de Sales, ils ont un fils Thomas[36], créé en 1380 chevalier de l'ordre de l'Annonciade par le comte Amédée VII[37],[38].

Thomas épouse Guillemette de Fernay[36], héritière des derniers seigneurs de Lullin, qui apporte notamment la baronnie de Lullin (érigée en marquisat en 1597)[39] et la seigneurie de Boringe et son château[40]. La seigneurie reste en possession de la famille jusqu'au XVIIe siècle[40].

Gaspard de Genève est fait par lettres marquis de Lullin, en 1597[36],[41].

François Prosper de Genève, seigneur de Lullin, a un fils naturel, Antoine qui obtient Boringe et qui est à l'origine de la tige des Genève-Boringe[40].

La branche disparaît avec le dernier marquis de Lullin ( ), puis sa sœur dernière héritière, Marie de Genève-Lullin[42], marquise de Pancalier ( )[40],[43],[44], marié à Carlo Francesco Valperga[45].

Personnalités

Sépulture

Le couvent de Sainte-Catherine du Mont, près d'Annecy, est considéré comme le « lieu habituel de sépulture des princes de la maison de Genève, depuis la fondation de cet établissement religieux »[50]. Le rôle de nécropole des membres de la famille Genève est partagée avec la chartreuse de Pomier.

Héraldique

Les armes ancienne de la maison de Genève se blasonnent ainsi : D'argent à la bande d'azur accompagnée de deux lions du même.[51],[52],[53],[54].

Blason utilisé à partir de Aymon Ier de Genève.


Les armes qui sont « universellement [attribuées] à la maison de Genève » (Foras) se blasonnent ainsi : D'or à quatre points équipolés d'azur[55]

Armes adoptées depuis Amédée II de Genève vers 1280[54]. Le comte de Foras précise toutefois dans son analyse que « les Comtes de Genève ont porté à l'origine une croix ajouréé et non des points équipollés qui ne peuvent être qu'une corruption de la figure antique adoptée postérieurement à l'extinction de la lignée souveraine, après 1394 »[55].

Devise : APTE NON ARCTE Justement mais non étroitement. ») pour les Genève-Lullin[56].


Notes et références

  1. Paul Guichonnet, « de Genève » dans le Dictionnaire historique de la Suisse en ligne..
  2. Jean-Marie Lavorel (1846-1926), « Cluses et le Faucigny », Mémoires & documents publiés par l'Académie salésienne, no 11, , p. 213-216 (lire en ligne).
  3. Dominique Dilphy, Les châteaux et maisons fortes du Pays du Mont-Blanc, Sallanches, Les Chats-Huants de Charousse, , 47 p., p. 7.
  4. Bernard Demotz, « Les fortifications de pierre dans le Comté de Savoie », L'Histoire en Savoie : revue de culture et d'information historique, , p. 119-134 (lire en ligne).
  5. Dominique Dilphy, Les châteaux et maisons fortes du Pays du Mont-Blanc, Sallanches, Les Chats-Huants de Charousse, , 47 p., p. 24.
  6. Dominique Dilphy, op. cit., p. 47.
  7. Die Urkunden der Burgundischen Rudolfinger (Regum Burgundiae e stirpe Rudolfina Diplomata et Acta), n°91, p. 242-244.
  8. Duparc, 1978, p. 51-87.
  9. Laurent Ripart, « Le diocèse de Belley comme foyer de la principauté savoyarde » dans Le Bugey, 102 (2015), p. 51-64 (Lire en ligne sur www.academia.edu).
  10. Régeste genevois, 1866, p. 41, Numéro 144.
  11. Régine Le Jan, La Royauté et les élites dans l'Europe carolingienne : début IXe siècle aux environs de 920, vol. 17, Centre d'Histoire de l'Europe du Nord-Ouest, coll. « Histoire et littérature régionales », , 530 p. (ISBN 978-2-905637-22-2), p. 403.
  12. Article de Laurent Ripart, « Du royaume aux principautés : Savoie-Dauphiné, Xe – XIe siècles », p. 1-2, paru dans Christian Guilleré, Jean-Marie Poisson, Laurent Ripart, Cyrille Ducourthial (dir.), Le royaume de Bourgogne autour de l’an mil, Chambéry, 2008, p. 247-276, ainsi que sa thèse « Les fondements idéologiques du pouvoir des comtes de la maison de Savoie (de la fin du Xe au début du XIIIe siècle) », Université de Nice, 1999, 3 volumes (sous la direction d'Henri Bresc), p. 13-15.
  13. Histoire des communes savoyardes 1981, p. 10-12, « Histoire dynastique et seigneuriales » + généalogie simplifiée des comtes de Genève.
  14. Laurent Rippart, « La tradition d’Adélaïde dans la maison de Savoie », in Adélaïde de Bourgogne, genèse et représentations d’une sainteté impériale (Actes du colloque international du Centre d’études médiévales, Auxerre, 10-11 décembre 1999), a cura di P. Corbet - M. Goullet - D. Iogna-Prat, Dijon 2002, pp. 55-77 ([PDF] Lire en ligne).
  15. Histoire de Savoie, 1984, p. 33-34, « Les mauvais choix ».
  16. Henri Baud, Louis Binz, Le diocèse de Genève-Annecy, t. 1, Éditions Beauchesne, coll. « Histoire des diocèses de France », , 331 p. (ISBN 978-2-7010-1112-7, lire en ligne), p. 30.
  17. Histoire de Savoie, 1984, p. 34.
  18. Abel Jacquet, Sur le versant du Salève : la chartreuse de Pomier. D'après le manuscrit d'André Folliet, Annecy, Académie salésienne, , 210 p. (lire en ligne), p. 6
  19. Histoire des communes savoyardes 1981, p. 11, « Généalogie simplifiée des comtes de Genève ».
  20. Leguay, 2005, p. 20 (Lire en ligne).
  21. Histoire de Savoie, 1984, p. 38.
  22. Samuel Guichenon, Histoire généalogique de la Royale Maison de Savoie ou Histoire généalogique de la Royale Maison de Savoie justifiée par titres, fondations de monastères, manuscrits, anciens monumens, histoires, et autres preuves authentiques, chez Jean-Michel Briolo, 1660, p. 211 (lire en ligne) et pp. 309-310 « Table XVIII. Extraction de Béatrix de Genève, comtesse de Savoie », lire en ligne.
  23. Leguay, 2005, p. 22 (lire en ligne).
  24. (en) Eugene L. Cox, The Eagles of Savoy : The House of Savoy in Thirteenth-Century Europe, Princeton University Press, (réimpr. 2015) (1re éd. 1974), 512 p. (ISBN 978-1-4008-6791-2, lire en ligne), p. 417.
  25. Mémoires et Documents, t. XL, Genève, Société d'Histoire et d'Archéologie de Genève, (ISBN 978-2-600-05015-9, lire en ligne), p. 374-375
  26. Histoire hagiologique de Belley ou recueil des vies des saints, page 85 Google livres
  27. Duparc 1978, p. 132, (Lire en ligne).
  28. M. A. Pollock, Scotland, England and France After the Loss of Normandy, 1204-1296 : "Auld Amitie", vol. 3, St Andrews Studies in Scottish History, Woodbridge/Rochester, NY, Boydell & Brewer Ltd, , 288 p. (ISBN 978-1-84383-992-7, lire en ligne), p. 218, note n°283.
  29. Ansgar Wildermann / AN, « Gex, de » dans le Dictionnaire historique de la Suisse en ligne, version du .
  30. Samuel Guichenon, Histoire généalogique de la Royale Maison de Savoie ou Histoire généalogique de la Royale Maison de Savoie justifiée par titres, fondations de monastères, manuscrits, anciens monuments, histoires, et autres preuves authentiques, chez Jean-Michel Briolo, 1660, pp. 309-310 « Table XVIII. Extraction de Béatrix de Genève, comtesse de Savoie », Lire en ligne.
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  32. Nicolas Carrier, Matthieu de La Corbière, Entre Genève et Mont-Blanc au XIVe siècle : enquête et contre-enquête dans le Faucigny delphinal de 1339, Librairie Droz, , 401 p. (ISBN 978-2-88442-019-8, lire en ligne), p. 8.
  33. Duparc, 1978, p. 270-271, « Première partie du règne d'Amédée III (1320-1349) » (lire en ligne).
  34. Henri Baud, Jean-Yves Mariotte, Alain Guerrier, Histoire des communes savoyardes : Le Faucigny, Roanne, Éditions Horvath, , 619 p. (ISBN 2-7171-0159-4), p. 401.
  35. Anselme de Sainte-Marie, Ange de Sainte-Rosalie, Histoire généalogique et chronologique de la Maison Royale de France, des pairs, des grands officiers de la Couronne & de la Maison du Roy : & des anciens barons du Royaume, Compagnie des libraires associez, (lire en ligne), p. 161 et 164.
  36. Jougla de Morenas, 1939, p. 134
  37. Amédée de Foras, Chevaliers de l'ordre du Collier de Savoie, dit de l'Annonciade, appartenant au duché de Savoie, de 1362 à 1860, Grenoble, Impr. de E. Allier, , 42 p. (lire en ligne), p. 10.
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  39. Louis Blondel, Châteaux de l'ancien diocèse de Genève, vol. 7, Société d'histoire et d'archéologie de Genève (réimpr. 1978) (1re éd. 1956), 486 p., p. 346.
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  41. Benoît de Diesbach Belleroche, Dictionnaire des familles nobles subsistantes de Suisse, Fribourg, Intermède Belleroche, , 171 p., G (liste en ligne).
  42. (en) « ritratto della contessa Maria Valperga dipinto, 1682 - 1699 », sur catalogo.beniculturali.it (consulté le )
  43. Jean-François Gonthier, Origine des noms de familles savoisiens : Diocèse d'Annecy, Haute-Savoie, Annecy, Imprimerie J. Abry - Académie salésienne, coll. « Mémoires et documents », (lire en ligne), chap. t.33, p. 213.
  44. Les archives de la famille Lullin-Pancalier sont conservées aux Archives d'État de Turin, Camera dei Conti di Piemonte, art. 597, « Lullin de Pancalieri (Famille) », 96 dossiers (XIIIe-XVIIe s.).
  45. (en) « ritratto di Carlo Francesco di Valperga dipinto, post 1725 - ante 1749 », sur catalogo.beniculturali.it (consulté le )
  46. Amédée de Foras, Chevaliers de l'ordre du Collier de Savoie, dit de l'Annonciade, appartenant au duché de Savoie, de 1362 à 1860, Grenoble, Impr. de E. Allier, , 42 p. (lire en ligne), p. 8.
  47. Albert de Montet, Dictionnaire biographique des Genevois et de Vaudois qui se sont distingués dans leur pays ou à l'étranger. Tome Ier A-H, Lausanne, G. Bridel (réimpr. 1995) (1re éd. 1877), 429 p. (lire en ligne), p. 351.
  48. Albert de Montet, Dictionnaire historique des Genevois et des Vaudois, vol. 2, Lausanne, Georges Bridel éditeur, 1877-1879 Tome premier « A — H » et Tome second « I — Z ».
  49. Charles Gilliard, « Les baillis de Vaud », Revue historique vaudoise, no 39, , p. 15-21 (lire en ligne).
  50. Jules Vuy, « Une charte inédite du XIIIe siècle et un article du Régeste genevois », Revue savoisienne, no 4, , p. 33-34 (lire en ligne).
  51. Jean Daniel Blavignac, Armorial Genevois. Essai historique sur les armoiries, les sceaux, les milices, et les sociétés militaires, les uniformes et les bannières, les médailles et les monnaies de Genève, depuis l'époque la plus ancienne jusqu'à nos jours, Genève, Chez les principaux libraires et chez l'auteur, 1849, p. 293-294 (lire en ligne) - Vitrail de l'abside de l'église du monastère royal de Brou (01 - Bourg en Bresse.
  52. Jean-Baptiste Rietstap, Armorial général, volume 1, p. 759, « Genevois (comtes du) » (lire en ligne).
  53. Borel, p. 379-380.
  54. Christian Regat, « Pourquoi le roi des Pays-Bas porte les armes des comtes de Genèves ? », Les Rendez-vous de l’Académie salésienne, no 28, , p. 19 (lire en ligne [PDF]).
  55. Foras, p. V3 - pp. 63-64.
  56. Foras, p. 72 (lire en ligne).

Annexes

 : document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.

Bibliographie

Articles connexes

Liens externes

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