George Messier

George Messier ( à Monts, Indre-et-Loire - à Rambouillet[1], Seine-et-Oise) est un inventeur français spécialisé dans les suspensions oléopneumatiques.

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George Messier
Biographie
Naissance
Décès
(à 36 ans)
Rambouillet
Nom de naissance
Georges Louis René Jean Messier
Nationalité
Activités

Biographie

  • Recherches dans l'industrie chimique
  • 1921, étude des dispositifs pneumatiques et oléopneumatiques pour l’absorption des chocs.
  • En 1927 il fonde, avec l'ingénieur René Lévy (1900-1993, ultérieurement René Lucien-Lévy), gendre de Maurice Farman[2], la « Société française de matériel d’aviation », spécialisée dans les trains d'atterrissage et les système hydrauliques pour l'aviation[3].
  • De 1925 à 1931, George Messier livre plus de 150 voitures de sa marque, les Messier "sans ressort".
  • René Lévy possède un avion Farman F.200 avec lequel il s'adonne à la nouvelle mode de l'« aviation de tourisme », visitant les petits terrains d'aviation en voie de développement tel celui d'Evreux où son atterrissage en en provenance de Toussus-le-Noble est remarqué et relaté par la presse spécialisée[4]. En mai 1931 il accompagne son beau-frère Marcel Farman à Deauville où celui-ci pose son lourd Farman 420 cv sur la piste à peine achevée, détrempé et parsemée de flaques du futur aérodrome Saint-Gatien-des-Bois qui ne sera inauguré qu'à la fin du mois de juillet[5].
  • George Messier et René Lévy se lancent alors dans l'industrie aéronautique, en concevant l'Avion laboratoire Messier pour la mise au point du train d'atterrissage à suspensions oléopneumatiques. Celui-ci n'a pas encore accompli son premier vol () lorsque George Messier décède des suites d’un accident de cheval, le . Trois ans plus tard, sa veuve née Yvonne Bonnamy épouse René Lévy (divorcé d'Andrée Farman).
  • 1937, la SFMA change de raison sociale pour s'appeler "Messier"[6]
  • 1938, mouvement de grève des métallos, en avril. Les 500 ouvriers de la Société française de matériel d'aviation, désormais établie 58, rue Fénelon à Montrouge, cessent le travail[7].
  • 1950, René Lévy sollicite puis obtient le [8] l'autorisation de changer son patronyme pour le faire précéder de son nom de résistant Lucien. Il se nomme désormais René Lucien-Lévy ou simplement René Lucien.
  • 1971, la société Messier fusionne avec Hispano-Suiza les activités "trains d'atterrissage" pour devenir "Messier-Hispano"
  • 1977, la société "Messier-Hispano" se regroupe avec "Bugatti" pour devenir "Messier-Hispano-Bugatti"
  • 1990, la société simplifie son nom pour s'appeler "Messier-Bugatti"
  • 1994, les activités trains d'atterrissage de "Messier-Bugatti" et de "Dowty" se regroupent pour former la société "Messier-Dowty", tandis que Messier-Bugatti conserve les activités roues et freins, contrôleurs de freinage et systèmes hydrauliques.
  • 2011, les sociétés Messier-Bugatti, Messier-Dowty et Messier Services fusionnent en une société unique Messier-Bugatti-Dowty.
  • 2016, Messier-Bugatti-Dowty est renommé Safran Landing Systems.

Notes et références

  1. Archives départementales des Yvelines, commune de Rambouillet, année 1933, acte de décès no 9, vue 5/46
  2. René Lucien Lévy (1900-1993) épouse le 29 février 1924 , à Paris XVII Andrée Henriette Farman (1905-1975), fille de Maurice Farman dont il divorce le 20 juillet 1931.
  3. « Fondateur du groupe aéronautique Messier L'ingénieur René Lucien est mort », Le Monde, (lire en ligne).
  4. « Chronique des Clubs : Aéro-Club de l'Eure » In : Les Ailes No 426, p. 16 (en ligne).
  5. « Aéroport de Deauville-Saint-Gatien-des-Bois avant 1939 » sur le site saint-gatiendesbois.f4eok.fr
  6. Association des amis du Musée de l'air, « Le premier développement industriel », Pégase : revue de l'association des amis du musée de l'air, , p. 23 (lire en ligne)
  7. « La Grève des 'métallos' s'est étendue hier dans une dizaine d'usines importantes » dans Le Petit Parisien du 6 avril 1938 (en ligne sur le site Gallica de la BnF gallica.bnf.fr.
  8. Raphaël Eliakim, « René Lucien Lucien », fiche généalogique sur le site geneanet.org.

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