Georges Briata
Georges Briata, né le et mort le à Marseille[1], est un peintre français.
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Décès |
(à 86 ans) 5e arrondissement de Marseille |
Nom de naissance |
Georges Gustave François Briata |
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Prix Stanislas-Torrents Prix Poggioli |
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Biographie
Né dans le quartier de Saint-Barnabé à Marseille, Georges Briata est le fils de Marius Briata, tourneur sur métaux[2] et de Julienne Lugon-Moulin, son épouse, pianiste pour films muets dans les cinémas[3].
C'est avec l'accord paternel qu'il entre à l'École supérieure des beaux-arts de Marseille. Il y obtient le prix Stanilas-Torrents et le prix Poggioli en 1947. Après être passé à l'École nationale supérieure des beaux-arts de Paris pour y préparer le prix de Rome — qu'il n'obtient pas — il choisit de s'orienter vers une carrière plus stable en prenant le chemin des arts décoratifs, pensant devenir décorateur ou publicitaire. Il est admis premier au concours de l'École nationale supérieure des arts décoratifs de Paris en 1951, et en sortira avec un diplôme d'art mural.
En 1955, il fréquente l'atelier de Marcel Gromaire qui aura une influence profonde sur son travail. C'est cette même année, on le voit faire une figuration dans le film Gervaise, de René Clément.
Après avoir rempli ses obligations militaire, il épouse Yolande avec qui il aura trois fils, Georges, Charles et Dominique[3].
En 1960, il devient professeur à l'École supérieure des beaux-arts de Marseille. Parmi les membres du jury du concours se trouve le sculpteur Paul Belmondo[3]. Puis il rencontre André Maurice à la galerie Jouvène à Marseille, où il exposera régulièrement jusqu'en 1990. Il fera la connaissance d'autres peintres, poètes et journalistes comme Guy Charon, Raymond Guerrier, Eugène Ionesco, Albert Lauzero, André Roussin, Axel Toursky ou Jacques Winsberg.
En , il rencontre Vincente[4], qu'il épousera et lui donnera une fille, Laurence Briata, musicienne et comédienne. Le succès arrivant, il expose aux quatre coins du monde : Tokyo, New York, Montréal, Genève, Beyrouth, Boston, Grand Rapid's, Miami Beach, Lyon, Paris.
Il devient membre de l'Académie des sciences, lettres et arts de Marseille le .
Georges Briata peint des nus, des paysages, des portraits, des scènes de vie quotidienne, des scènes de cirque, des corridas, des orchestres de jazz… En 2014, sa production est estimée à plus de 4 500 œuvres[5].
Œuvres dans les collections publiques
- Marseille :
- Académie de Marseille : La Marseillaise, 1999.
- hôtel de préfecture des Bouches-du-Rhône.
- musée Cantini.
- musée Rouget-de-l'Isle[Information douteuse]
- ville de Marseille : neuf toiles[Où ?][réf. nécessaire].
- Rouen, hôtel de préfecture de la Seine-Maritime.
- Localisation inconnue, ferry Danielle Casanova : Calanques, 2002, trois toiles.
Illustrations
- 7 contes de Provence pour Ricard, 1966[6].
- Corse, 12 lithographies pour un ouvrage d'art sur la Corse[Lequel ?] aux éditions Blanc, 1976.
- La Corrida, de Pierre Cordelier, 9 lithographies de Briata, Art Graphica, 1979, 99 p.
Affiches
- Marseille en fleurs, 1994.
- Féria de Nîmes, 1998.
- Vœux du Maire aux Marseillais, 2003, représentant 9 toiles de Briata, commande de Jean-Claude Gaudin en hommage au peintre.
Expositions
- Personnelles
- Marseille, galerie Jouvène, de 1960 à 1990.
- Musée Granet à Aix-en-Provence, 1972.
- Palais de Beaulieu à Lausanne en 1977.
- Lyon, galerie Saint-Hubert depuis 1982.
- Ville de Chartres, 1983.
- 1987 : château de Rougemont, Gironde ; Institut culturel de Beyrouth au Liban ; galerie de l'Isle à Montréal, Canada.
- 1988 : château d'Homécourt à Metz - Musée de l'Empéri à Salon d Provence.
- 1992 : Béziers ; International Graphic Museum à Machida au Japon, à Tokyo conférence La peinture en Provence.
- Tokyo, en 1993, Setagaya Art Museum (Setagaya).
- Montréal, 1995.
- Marseille, galerie Asakusa, de 2000 à 2003.
- Marseille, musée de la Tour Saint-Jean, galerie Stammegna et Chambre de commerce de Marseille, 50 ans de Peinture en hommage à Georges Briata, 2003.
- Musée d'art moderne de la ville de Paris, 2004.
- Paris, musée de l'Orangerie, rétrospective, 2007.
- Briatta " Rétrospective " (à travers la France), 2008.
- Trets, château des Remparts, rétrospective du 7 au .
- Château de la Buzine, Allégorie de la couleur, de février à .
- Collective
- Galerie Montmorency[Où ?], 1960.
Notes et références
- « Disparition de Georges Briata : "Marseille perd l’un de ses artistes contemporains les plus emblématiques" (Gaudin) », sur LaProvence.com, (consulté le )
- Également musicien et peintre amateur, il fut prix de clarinette du conservatoire de Versailles, et finit par s'installer comme photographe rue Montaigne à Marseille.
- Gérard Blua, membre de l'Académie de Marseille dans son discours de réception de Georges Briata au sein de l'Académie, séance publique du 15 mars 2006[réf. nécessaire].
- Georges Briata, op. cit.
- Site de l'artiste.
- Notice biographique sur le site massalire.fr
Annexes
Bibliographie
- Dictionnaire Bénézit.
- Jean-Max Tixier, Briata, Éditions Edisud, 2002.
Liens externes
- Site officiel.
- « Le Vitrail oublié de Marseille capitale européenne de la Culture 2013 », sur etbaam.com.
- « Georges Briata », sur l'encyclopédie audiovisuelle de l'art contemporain
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