Georges Henri Guittet

Georges Henri Guittet ou Georges Guittet né le à Cholet et mort le à Paris (5e arrondissement)[1] est un sculpteur français, statuaire de grand avenir, il est emporté par la fièvre typhoïde à l’âge de 31 ans.

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Georges Henri Guittet
Georges Henri Guittet dans son atelier, travaillant son Narcisse.
Photographe anonyme.
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Biographie

Né dans une famille de teinturier de Cholet, fils de Pierre Guittet (1832-1913) et d'Henriette Marguentin (1839-1919), Georges Henri Guittet décide assez tôt d’étudier à l'école des beaux-arts d'Amiens puis à Paris. En 1891, il est enrôlé par le bureau de recrutement d’Amiens pour le contingent militaire, dans le 72e régiment d'infanterie[2]. À la fin de son service, il est déchargé avec un certificat de bonne conduite.

L’attribution d’une bourse de voyage en 1899 lui permet de se former parmi les sculpteurs de la Société des artistes français et de voyager en Orient. Élève de Jules Roulleau, de Jean Turcan et de Théodore Rivière[3], il participe au Salon des artistes français[4],[5],[6] et à l'Exposition universelle de 1900. Il remporte plusieurs médailles, dont une médaille de bronze à l'Exposition universelle de 1900[7],[8].

Il succombe à la fièvre typhoïde[7] le . Ses obsèques ont lieu le surlendemain à l’église Saint-Rémi d'Amiens et il est inhumé dans la même ville au cimetière de la Madeleine. Son portrait en buste en bronze (1903) par Eugène Léon L'Hoëst ornait sa tombe[N 1],[9],[10],[11].

Œuvres

  • Amiens, Musée de Picardie :
    • Enfants à la Tortue, Salon de 1894, groupe en marbre, réexposé au Salon de 1898[12].
    • Porteur d’eau africain, Salon de 1901, statue en marbre[5], ré-exposée à l’Exposition universelle de 1900 ;
  • Paris :
    • Sacré-Cœur, Salon de 1898, figure en marbre, destinée à la chapelle des Dominicains des Ternes[13].
    • Le Père Étienne Pernet, fondateur des Petites Sœurs de l'Assomption, Salon de 1901, figure en marbre, Paris, rue Violet, jardin de la congrégation des Petites Sœurs de l'Assomption.
  • M. le Baron D…, membre du conseil municipal de Paris, Salon de 1895, buste en terre cuite.
  • Languide, statue en plâtre, Salon de 1896.
  • Porteur d’eau africain, Salon de 1897, statue en plâtre[4].
  • Narcisse, Salon de 1899, figure en marbre, acquis par l'État, réexposée à l'Exposition universelle de 1900[14].
  • Portrait de Mme J.D…, Salon de 1899, médaillon en marbre.
  • Les Pays-Bas, statue en plâtre, exposé dans la salle des fêtes de l'Exposition universelle de 1900.
  • Portrait de M. P.Guiyesse, ancien ministre des Colonies, député du Morbihan, Salon de 1902, buste en bronze.
  • Portrait de M. d'O…, Salon de 1902, statuette en bronze.

Notes et références

Notes

  1. Cette œuvre a aujourd'hui disparu.

Références

  1. Archives de Paris acte de décès no 2137 dressé le 01/09/1902, vue 8 / 28
  2. Archives départementales de la Somme.
  3. (en) « Georges Henri Guittet », extrait de la notice dans le dictionnaire Bénézit , sur Oxford Art Online, (ISBN 9780199773787).
  4. « La Sculpture aux deux Salons : Les Champs-Élysées », Le Radical, (lire en ligne).
  5. « Le salon de 1901 - La sculpture », Le Temps, (lire en ligne).
  6. « À travers les Salons », La Presse, Paris, (lire en ligne).
  7. La Revue septentrionale : organe des Rosati et des sociétés savantes, artistiques et littéraires du Nord de la France, Paris, 1902, p. 320 (consulter en ligne).
  8. « Nouvelles diverses », Le Petit Journal, (lire en ligne).
  9. « Monument sépulcral de Georges Guittet, A. Polart architecte, 1903. Vue prise en 2005. (Plaine C) - Inventaire Général du Patrimoine Culturel », sur inventaire.hautsdefrance.fr (consulté le ).
  10. Base mémoire, MHR22_85800084ZA.
  11. Base mémoire, MHR22_92800572ZA.
  12. Bulletin de la Société des sciences, lettres et beaux arts de Cholet, no 2538,  ;(consulter en ligne).
  13. « Les salons de 1898 - Les sculptures », L'Univers, (lire en ligne).
  14. Base Mistral, N° notice ARC00016.

Annexes

Bibliographie

  • Le Courrier picard, . — Raymonde Gillman le décrit comme ayant « un caractère aimable, curieux de tout, serviable, un abord sympathique qui lui avaient attiré l’amitié d’un grand nombre de ses contemporains dont le Rosati. »
  • Paul Perrault, Dictionnaire des sculpteurs, Luçon, Imprimerie S.Pacteau, 1932.
  • Stéphane Richemond, Les orientalistes : dictionnaire des sculpteurs, XIXe – XXe siècles, L'Amateur, coll. « Orientalism in art », , 222 p. (ISBN 9782859174842, lire en ligne), p. 106.
  • Maurice Rheims, La sculpture au XIXe siècle, Arts et métiers graphiques, (lire en ligne), p. 183.

Liens externes

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