Georges Héreil

Georges Héreil, né le à Paris[1] et mort le à Genève, en Suisse. Il a été enterré à Cahors (Lot). Il était juriste et président de sociétés. Il est connu comme « le père » de la Caravelle, l'avion des années 1960, premier biréacteur commercial français.

Georges Héreil
Fonction
Conseiller général du Lot
-
Biographie
Naissance
Décès
(à 71 ans)
Genève
Nom de naissance
Georges Jules Bernard Victor Héreil
Nationalité
Formation
Activités
Autres informations
Propriétaire de
Château de Laroque-des-Arcs (d), château de Mercuès
Distinctions

Biographie

Élève au lycée Janson-de-Sailly (et à la Schola Cantorum car il avait une très belle voix) à Paris, puis au lycée Gambetta à Cahors, il obtient à 19 ans, en 1928, sa licence en droit à la Faculté de Droit de Paris. Assistant à la Faculté de 1929 à 1936, il se spécialise alors dans le droit des faillites et devient en 1936 liquidateur judiciaire.

En 1946, après la guerre, Georges Héreil est nommé, à 39 ans, président de la SNCASE qui deviendra Sud-Aviation en 1957. Quelques mois auparavant, il avait été désigné pour liquider la faillite de cette société d'aéronautique. Il lança aussitôt la construction de deux prototypes de la "Caravelle", qui sera le premier moyen courrier à réaction français, mis en service le . Il décida aussi de la production des "Vampire" et des "Mistral", les premiers chasseurs à réaction français et celle des hélicoptères à turbine "Alouette"... Georges Héreil accepte, conjointement, d'autre postes de présidence ou d'administrateur : Papeterie de la Chapelle, Hôtellerie, CSF, Schneider, Lehman Brothers International...

En 1963, désapprouvant la création de l'avion supersonique Concorde – au détriment de sa chère Caravelle qu'il voulait décliner en une famille d'avions avec une remarquable prescience, puisque c'est exactement ce que fera Airbus avec succès vingt ans plus tard – il quitte Sud-Aviation. Il ne reste pas inactif puisqu'il est choisi dans la foulée par les grands patrons américains de la Chrysler Corporation - qui viennent de racheter la société Simca-Automobiles - pour remplacer l'ancien PDG italien de cette ex-filiale française de Fiat : Henri Théodore Pigozzi, trop inféodé à Fiat.

À l'automne 1966, Simca présente ses modèles Simca 1301 et 1501 ; au printemps 1967, le coupé 1200S ; à l'automne 1967, la Simca 1100; en février 1970, la Rallye... Cette année-là, le 1er juillet, la société Simca-Automobiles prend le nom de Chrysler France, dont Georges Héreil devient le président. Il est ensuite vice-président de Chrysler International à Genève, puis à Détroit... Il est, après 1974, président du conseil de surveillance de plusieurs groupes industriels importants.

De 1961 à 1967, Georges Héreil est membre du conseil général du Lot, élu dans le canton de Cahors-Sud. Propriétaire à titre personnel du château de Laroque-des-Arcs, il a aussi racheté en outre, dans les années 1960, le château de Mercuès, ancien palais des comtes-évêques de Cahors devenu un hôtel bien avant la guerre, et y a fait de gros travaux de réhabilitation pour le transformer en centre de stages pour Chrysler France.

Distinctions

Œuvres

  • Les Études pratiques du droit commercial, n° 1er janvier-, Librairie générale de droit et de jurisprudence, 1935

Références

Liens externes

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