Georges Irat

Georges Irat est un constructeur automobile français, spécialisé dans les voitures sportives. Son activité s'est étendue de 1921 à 1953. Son slogan était « La voiture de l'élite ».

Georges Irat

Création
Disparition
Fondateurs Georges Charles Irat (d)
Forme juridique Société anonyme
Siège social Levallois-Perret
Activité Construction de véhicules automobiles, de remorques et semi-remorques
Publicité Georges Irat de 1927.
Georges Irat de 1927
Georges Irat MDU 1937
Georges Irat de 1939
Moteur Ruby des modèles à partir de 1935

Historique

La Société des automobiles Georges Irat a été créée en 1921 par Georges Irat sur la base d'une autre marque, basée à Chatou et qu'il avait rachetée, Majola.

La première voiture de l'entreprise fut une voiture à moteur quatre cylindres de 1 990 cm3 conçue par Maurice Gaultier qui était un ancien ingénieur chez Delage. Elle fut suivie en 1926 par une six cylindres de 2 985 cm3. Georges Irat adopta les moteurs Lycoming six et huit cylindres en 1929 ; ce fut aussi l'année où l'entreprise déménagea de Chatou à Neuilly.

Une petite voiture animée par un quatre cylindres de 1 086 cm3 et conçue par le fils de Georges, Michel, vint s'ajouter à la gamme en 1929, mais les ventes ne suivirent pas, de même que pour les voitures plus puissantes. Le résultat fut une crise financière.

Le constructeur fut partiellement repris par Godefroy et Levecque, les constructeurs du moteur Ruby, en 1934, de sorte que les usines déménagèrent rue Raspail à Levallois.

Là, Georges Irat produisit deux roadsters sportifs à traction avant, l'un équipé d'un moteur Ruby de 1 100 cm3, l'autre avec un six cylindres Lycoming de 2 450 cm3. La petite voiture eut du succès, mais la grosse eut peu d'acheteurs.

En 1938, une nouvelle voiture de sport fut lancée avec un moteur Citroën de 1 911 cm3, à quatre roues indépendantes et suspension à anneaux en caoutchouc Neiman, mais la guerre éclata et seuls 200 modèles furent produits.

Durant la guerre, la marque fabrique une voiturette électrique[1]

Dans les années 1950[2], la société produit un moteur Diesel type D.O.G., utilisé pour des tracteurs agricoles[3].

Victoires en courses

Au cinéma

Notes

  1. Serge Janouin-Benanti, Le centenaire aux 1000 voitures : La vie trépidante de Robert Dumazet, Editions Cheminements, , 380 p. (lire en ligne), p. 322
  2. Monique Luirard (préf. René Remond), La région stéphanoise dans la guerre et dans la paix (1936-1951), Centre d'études eoréziennes, Centre interdisciplinaire d'études et de recherches sur les structures régionales, , 1 029 p. (lire en ligne), p. 804
  3. « ADN TC25 1955 », sur vieilles-soupapes.grafbb.com
  4. (en) « 24 Heures de Spa 1926 », sur RacingSportsCars.com
  5. (en) « GP de Guipúzcoa 1927 », sur RacingSportsCars.com
  6. (en) « Émile Burie », sur RacingSportsCars.com
  7. (en) « 24 Heures de Spa 1928 », sur RacingSportsCars.com

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