Georges Maurens

Georges Maurens, pseudonyme de Jules Henry, né à Coutances le 27 février 1854 et mort après 1923[1], est un écrivain français.

Georges Maurens

Biographie
Naissance	27 février 1854 Coutances
Nationalité	Française
Activité	Écrivain

Biographie

Conseiller de préfecture de la Somme, il publie son premier roman, Monsieur le Préfet en 1885. Envoyé à Paris, il travaille ensuite comme chef du secrétariat auprès du ministre de l'Intérieur.

Ayant connu Jules Verne à Amiens, il coécrit en 1883 avec Émile Abraham et Jules Verne la comédie Les Erreurs d'Alcide qui ne sera jamais représentée[2]. Il obtient ensuite de Jules Verne l'autorisation d'adapter à la scène le roman Mathias Sandorf[3]. Il rédige alors en 1887 le livret en collaboration de William Busnach d'une pièce en quatre actes et seize tableaux[4].

La pièce est représentée pour la première fois au Théâtre de l'Ambigu-Comique le 27 novembre 1887. Elle sera jouée 94 fois jusqu'en février 1888[5].

Georges Maurens est aussi l'auteur en 1890 de la comédie en un acte Maraskine[6].

En 1899, Jules Verne l'autorise de nouveau à adapter un autre de ses romans, L'Archipel en feu, mais le projet n'aboutit pas.

Avec Charles Samson (1859-1913), sur une musique de Léon Pouget (1875-1930), il écrit en 1909 l'opérette Miss Cravache représentée à Marseille.

Œuvres

1883 : Les Erreurs d'Alcide, pièce en 3 actes, avec Émile Abraham et Jules Verne
1885 : Monsieur le Préfet, roman, Ollendorf
1887 : Mathias Sandorf, pièce en 4 actes, d'après Jules Verne, avec William Busnach
1890 : Maraskine, comédie en 1 acte
1899 : L'Archipel en feu (n'aboutit pas)
1909 : Miss Cravache, opérette, avec Charles Samson, musique de Léon Pouget

Édition

Mathias Sandorf, pièce en 5 actes et 15 tableaux, Société Jules Verne, 1992

Notes et références

D'après Alexandre Tarrieu qui se réfère à l’Annuaire international des lettres et des arts de Jean-Alphonse Azais (1921). L’adresse d’ « Henry-Maurens » était alors 21, rue Fernando, à Nanterre. Cité par Volker Dehs dans Verniania, vol. 2 (2009–2010), p. 11–22 (Lire en ligne)
Volker Dehs, La Correspondance de Jules Verne avec Adolphe D'Ennery et Cie à propos des Voyages au théâtre (suite), in Bulletin de la Société Jules-Verne n^o 199, novembre 2019, p. 50
Paris : une mystérieuse lettre manuscrite de Jules Verne mise en vente à Drouot, in Jules Verne news, 24 novembre 2009
Édouard Noël, Edmond Stoullig, Les Annales du théâtre et de la musique, vol. 13, 1888, p. 320
Volker Dehs, Les Mystères du deuxième acte – à propos dun fragment dramatique de Jules Verne (et quelques autres), Verniania, vol. 2 (2009–2010), p. 11–22 (Lire en ligne)
René Le Texier, Coutances, histoire et description, éd. Ocep, 1973, p. 71

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[1] D'après Alexandre Tarrieu qui se réfère à l’Annuaire international des lettres et des arts de Jean-Alphonse Azais (1921). L’adresse d’ « Henry-Maurens » était alors 21, rue Fernando, à Nanterre. Cité par Volker Dehs dans Verniania, vol. 2 (2009–2010), p. 11–22 (Lire en ligne)

[2] Volker Dehs, La Correspondance de Jules Verne avec Adolphe D'Ennery et Cie à propos des Voyages au théâtre (suite), in Bulletin de la Société Jules-Verne n^o 199, novembre 2019, p. 50

[3] Paris : une mystérieuse lettre manuscrite de Jules Verne mise en vente à Drouot, in Jules Verne news, 24 novembre 2009

[4] Édouard Noël, Edmond Stoullig, Les Annales du théâtre et de la musique, vol. 13, 1888, p. 320

[5] Volker Dehs, Les Mystères du deuxième acte – à propos dun fragment dramatique de Jules Verne (et quelques autres), Verniania, vol. 2 (2009–2010), p. 11–22 (Lire en ligne)

[6] René Le Texier, Coutances, histoire et description, éd. Ocep, 1973, p. 71