Georges Montefiore-Levi
Georges Montefiore-Levi, né le à Streatham et mort le à Bruxelles, est un ingénieur, industriel, philanthrope et sénateur, naturalisé belge[1]. On lui doit notamment une amélioration du processus de production de l'alliage bronze phosphoreux[2], et il est le fondateur de l'une des plus anciennes écoles d'ingénieurs belge, l'Institut Montefiore à Liège.
Pour les articles homonymes, voir Montefiore.
Sénateur belge | |
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Naissance | |
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Décès | |
Nationalité |
Belge |
Activités | |
Famille | |
Mère |
Esther Hannah Montefiore (d) |
Conjoint |
Distinctions |
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Biographie
Georges Montefiore-Levi est le fils de Isaac Levi et de Esther Hanna Montefiore, cousine germaine de Moïse Montefiore. Ses parents, installés à la Barbade, s'établissent en Angleterre, puis à Bruxelles en 1838. Georges Montefiore-Levi est installé à Liège vers 1850 : il étudie à l'université de Liège, dont il est diplômé ingénieur civil en 1852.
Georges Montefiore-Levi épouse en 1866 Hortense Montefiore-Bischoffsheim[3], fille du banquier Jonathan-Raphaël Bischoffsheim et sœur de Ferdinand Bischoffsheim.
Il se marie ensuite avec Esther Sophia Antokolski, la fille aînée de Mark Antokolski.[réf. nécessaire]
Inventeur d'une variété de bronze phosphoreux bien adaptée à la fabrication des fils télégraphiques, il fournit en 1879 les câbles du premier réseau téléphonique belge[4].
Il achète en 1882 le château du Rond-Chêne à Esneux, où il réside régulièrement.
Il est inhumé au cimetière de Bruxelles à Evere.
Famille de Georges Montefiore-Levi
- Parents :
- Frères et sœur :
- Jacob Levi Montefiore (Bridgetown, - Londres, ) ;
- Eliezer Levi Montefiore (en) (Bridgetown, 1820 - Sydney, ) ;
- Edouard Levi Montefiore (Londres, - 1907) ;
- Rebecca Judith Levi Montefiore (Schaerbeek, - Saint-Josse-ten-Noode, ).
- Sans enfants, Georges et Hortense Montefiore-Levi élèvent au château du Rond-Chêne Lucienne Premelic Hirsch, la fille adoptive de Maurice de Hirsch et de Clara Bischoffsheim, la sœur aînée d'Hortense.
- Esther Sophia Antokolski (Vilno? - Versailles, Yvelines, Île-de-France, France 1947) & et leur fille[5].
Mandats et fonctions
- 1856 : création de la Société G. Montefiore Levi et Cie, dont le siège est au Val Benoît à Liège, par Georges Montefiore Levi et la Société Bischoffsheim, Goldschmidt et Cie, banquiers à Paris, en commandite avec Jeanne Simonon (veuve Lesoinne) et ses enfants, Eugène Pirlot et Charles Nagelmackers[6].
- 1882-1901 : sénateur belge.
- 1893-1906 : Censeur de la banque nationale de Belgique.
Distinctions honorifiques
- Grand officier de l'ordre de Léopold[7]
- Chevalier de la Légion d'honneur[8](France).
- Officer de l'ordre de la Rose (Brésil)
- Commandeur de l'ordre de François-Joseph (Autriche)
- Commandeur de l'ordre du Christ (Portugal)
- Commandeur de l'ordre d'Isabelle la Catholique (Espagne)
- Grand officier de l'ordre de la Couronne (Italie)
- Grand officier de l'ordre du Medjidié (Turquie)
- Grand officier de l'ordre des Saints-Maurice-et-Lazare (Italie)
Hommages
- Institut Montefiore où trône un buste de l’ingénieur, à Liège
- Statue Montefiore-Levi, à Liège
- Avenue Montefiore, à Esneux.
Annexes
Bibliographie
- François Stockmans, « Georges Montefiore-Levi », dans Biographie nationale, publiée par l'Académie royale des lettres, des sciences et des beaux-arts de Belgique, tome 38, supplément tome X, fascicule 1er, Bruxelles, Etablissements Emile Bruylant, 1973, colonnes 596-616.
Articles connexes
Liens externes
- Ressources relatives aux beaux-arts :
- Musée d'Orsay
- (de + en) Artists of the World Online
- Institut Montefiore
- Association des Ingénieurs de Montefiore
- Philippe Tomsin, "Carnets du Patrimoine - L'Institut Électrotechnique Montefiore", (avec une bibliographie), sur le site internet de l'université de Liège.
- L'héritage de Georges Montefiore-Levi, WebTV de l'université de Liège, septembre 2012
Références
- Massimo M. Augello, Marco Enrico Luigi Guidi, Economist in Parliament in the Liberal Age (1848-1920): (1848-1920), Ashgate Publishing, Ltd., 2005, p. 56
- John F. Buchanan, Brassfounder's Alloys - A Practical Handbook, ReaD Books, 2008, p. 88
- Eliane Gubin, Catherine Jacques, Valérie Piette, Jean Puissant, Dictionnaire des femmes belges: XIXe et XXe siècles, Lannoo Uitgeverij, 2006, p. 59.
- Philippe Tomsin, "Carnets du Patrimoine - L'Institut Électrotechnique Montefiore"
- « Publications des bans de mariage de Paris et Ancienne Seine, 1860 à 1902 », sur ancestry.fr (consulté le )
- François Stockmans, "Georges Montefiore-Levi", dans Biographie nationale, publiée par l'Académie royale des lettres, des sciences et des beaux-arts de Belgique, tome 38, supplément tome X, fascicule 1er, Bruxelles, Etablissements Emile Bruylant, 1973, colonnes 598-599
- Acte de décès de George Montefiore Levi, registres de l'état-civil, Bruxelles, 1906.
- Jules Grévy, Décret présidentiel par Jules Grévy, sur la recommandation de son ministre des affaires étrangères Jules Barthélemy-Saint-Hilaire, accordant plusieurs grades de la Légion d'honneur à approximativement 35 personnes pour leurs services rendus à l'Exposition et au Congrès Internationaux de l'Électricité, en lien avec leurs découvertes et inventions, (lire en ligne), p. 4
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