Germain Dupré
Le chev. Germain Dupré, né le à « Argelès-de-Bigorre[1] » (Hautes-Pyrénées) et décédé le à Montpellier, est un médecin et homme politique français du XIXe siècle.
Pour les articles homonymes, voir Dupré.
Germain Dupré | |
Germain Dupré, Archives départementales des Hautes-Pyrénées | |
Fonctions | |
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Sénateur des Hautes-Pyrénées | |
– (Ne se représente pas) |
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Gouvernement | IIIe République |
Groupe politique | Gauche républicaine |
Biographie | |
Date de naissance | « Argelès-de-Bigorre[1] » (Hautes-Pyrénées) Empire français |
Date de décès | Montpellier France |
Sépulture | Cimetière Saint-Lazare, Montpellier |
Profession | Professeur de médecine |
Résidence | Hautes-Pyrénées |
Biographie
Germain Dupré étudie la médecine à la faculté de médecine de Montpellier, est reçu docteur (1834), puis agrégé, et devient professeur de clinique médicale de cette faculté.
Le canton de Tarbes le nomme, en 1871, membre du conseil général des Hautes-Pyrénées. D'abord vice-président de cette assemblée, puis président (1878-1879 et 1880-1882), il se présente une première fois, sans succès, aux élections sénatoriales du , comme candidat républicain, dans les Hautes-Pyrénées : il obtient 265 voix.
Il entre au Sénat lors du renouvellement du , avec 371 voix sur 530 votants. Il siège à gauche, vote :
- pour la réforme judiciaire,
- pour le divorce,
- pour la « politique opportuniste » des républicains modérés et les ministères de gauche qui se sont succédé.
En dernier lieu il s'est prononcé :
- pour le rétablissement du scrutin d'arrondissement,
- pour le projet de loi Lisbonne restrictif de la liberté de la presse,
- il s'est abstenu sur la procédure à suivre devant le Sénat pour juger les attentats contre la sûreté de l'État (affaire du général Boulanger).
En 1888, il préside la « Commission relative au projet de loi portant modification de la convention entre la France et l'Espagne pour l'exercice de la pêche dans la Bidassoa ».
Sa dernière activité parlementaire digne d'être retenue fut la présidence de la « Commission relative à la création d'une école de santé de la marine ».
On cite de lui des Considérations cliniques sur les fluxions de poitrine de nature catarrhale (1860), et un ouvrage sur la Liberté de l'enseignement médical (1865). Il avait aussi traduit du latin le Manuel de clinique médicale, ou Principes de clinique interne de Johann Valentin Hildenbrand (de), avec une préface (chez G. Baillière, 1849).
Il prononça le discours d'inauguration des statues de Lapeyronie et Barthez, le à la Faculté de médecine de Montpellier (discours imprimé par Gras, 18 pages).
Membre de l'Académie des Sciences et Lettres de Montpellier (1849, chaire de médecine no XII), correspondant de l'Académie de médecine et officier de la Légion d'honneur, il fut confirmé dans le titre de chevalier héréditaire[1] à la mort de son père (1852).
Une huile sur toile représentant Germain Dupré, en buste, vêtu du manteau d'apparat rouge bordé de fourrure blanche de Professeur de clinique médicale (1852-1886) est visible à la faculté de médecine de Montpellier.
Union et postérité
Fils de Jacques-Romain Dupré (°1771 - Loriol ✝ [2] - « Argelès-de-Bigorre[1] » (Hautes-Pyrénées)), retraité capitaine, chevalier de la Légion d'honneur (25 prairial an XII, ), chevalier de l'Empire et de Marie-Anne Ducot.
Germain Dupré avait une sœur, Marie Sophie Jacqueline[3] (né en 1812[4] ou 1813, morte en 1883 à Valentine (Haute-Garonne)), épouse de Napoléon Foch (1803-1880), fonctionnaire de l'administration préfectorale, et mère de Ferdinand Foch, maréchal de France.
Dupré eut un fils d'un premier mariage avec Maria Ignacia Guadeloupe Garcia de Quevedo :
- Eusèbe ( - Cauterets ✝ - Montpellier).
Le , à Montpellier, il convola en secondes noces Suzanne Louise Eugénie (° - Montpellier ✝ - Montpellier), fille d'Eugène Alicot[5], magistrat. Ensemble, ils eurent un fils :
- Jacques Louis ( - Montpellier ✝ après 1924 - Montpellier), docteur en médecine, médecin-major au 122e régiment d'infanterie ; marié le avec Eugénie Baylou ;
Veuf, il contracta une troisième union, le à Montpellier, avec sa belle-sœur, Françoise Élisabeth Cécile Alicot (° - Montpellier ✝ 1913), dont il eut :
- Jacques Louis Alfred François Germain Michel[6] (né le - Montpellier), préfet des Basses-Alpes (1906), préfet des Pyrénées-Orientales ( - ), préfet de l'Allier ( - ), chevalier de la Légion d'honneur, marié le avec Jeanne Zambeaux ;
- Suzanne (née le ), mariée avec Antoine de Andreis (né en 1847), banquier à Marseille, dont postérité ;
- Sophie Michelette Claire Germaine Cécile, mariée avec Pierre Marie Élie Guibal (1854-1914), polytechnicien (X 1874), Ingénieur en chef des ponts et Chaussées
En 1888, Germain Dupré déclare le décès d'Eugène Foch, son petit-neveu, fils de Ferdinand Foch, mort à l'âge de 11 jours.
Annexes
Bibliographie
- « Germain Dupré », dans Adolphe Robert et Gaston Cougny, Dictionnaire des parlementaires français, Edgar Bourloton, 1889-1891 [détail de l’édition]
- « Germain Dupré », dans le Dictionnaire des parlementaires français (1889-1940), sous la direction de Jean Jolly, PUF, 1960
- « Germain Dupré », sur site du Sénat (consulté le )
Notes et références
- Armorial du Souvenir
- « Cote LH/860/21 », base Léonore, ministère français de la Culture
- « roglo.eu », Marie Sophie Jacqueline Dupré (consulté le )
- R.Driant (base d'Angélique Rabary)
- Jean Pierre François Eugène Alicot (°8 janvier 1801 - Montpellier ✝ 15 décembre 1865 - Montpellier), substitut du procureur à Lodève, président du Tribunal civil, puis président de la Cour d'appel de Montpellier. Président de la Société archéologique de Montpellier et chevalier de la Légion d'honneur.
- « Cote 19800035/214/28116 », base Léonore, ministère français de la Culture
Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
- « roglo.eu », Germain Dupré (consulté le ) ;
- « armorial-du-souvenir.fr », Jacques-Romain Dupré (consulté le ) ;
- « gw0.geneanet.org », Germain Dupré (consulté le )
- « Cote LH/859/34 », base Léonore, ministère français de la Culture.
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