Germaine Michel-Jaffard

Germaine Drelon dite Germaine Michel-Jaffard est une résistante française née le à Châlons-sur-Marne (Marne) et morte le à Fréjus (Var).

Germaine Michel-Jaffard
Biographie
Naissance
Décès
(à 77 ans)
Fréjus
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Biographie

Elle est la fille de Félix Drelon, maire de Châlons-sur-Marne et député de la Marne, et de Louise Isidore Bonnomet.

Elle épouse le , à Saint-Cloud, Antoine Henri Louis Raymond Michel-Jaffard, fils de Marie Antoine Louis Michel (devenu Michel-Jaffard en 1884), et de Marie Henriette Augustine Mathilde Jaffard[1].

Elle décède le à Fréjus. Étant domiciliée à Fayence, elle est inhumée dans le cimetière de cette ville où repose, désormais, à ses côtés, celui qui est considéré comme son fils adoptif[2], Horst Albin Schneider, dit René Jaffard (né le à Auerbach et décédé le à Saint-Raphaël), médaillé de la résistance et répertorié comme Résistant de la région de Fayence, département du Var, dans un réseau non homologué des Forces françaises combattantes[3].

Seconde Guerre mondiale

Dès l'automne 1943, alors que les groupes de résistants, dont les terrains étaient en cours d'homologation, forment des équipes de réception, elle participe, avec Horst Albin Schneider, à l'organisation de ces groupes. Elle prend ainsi la tête de la section atterrissage parachutage de Fayence qui est chargée de la récupération des parachutages d'armes, de munitions et d'agents de liaison, sur le plateau de Canjuers.

En août 1944, elle monte au lieu de la Roche, au nord immédiat du village de Fayence, où est réfugiée la garnison de l'armée allemande, encore constituée de plus de deux-cents soldats, afin de négocier sa reddition. Seule, drapeau blanc en main, elle parvient à obtenir du Major Turnov que ses soldats rendent les armes, à la condition d'être remis aux mains des Alliés et non aux unités de la Résistance.[4]

Ainsi, son courage et sa parfaite connaissance de la langue allemande permettent de libérer Fayence[4].

Décoration et hommage

Elle est répertoriée comme chef de la Résistance de la région de Fayence dans un réseau homologué des Forces françaises combattantes.

À ce titre, elle est décorée de la Médaille de la Résistance française.

À l'occasion de la commémoration des 70 ans de la libération de Fayence, le , Jean-Luc Fabre, maire de la commune, lui rend hommage, louant son courage et sa détermination[4].

Sources

Références

  1. « Antoine Henri Louis Raymond MICHEL-JAFFARD - Arbre généalogique Nicole VINCENS - Geneanet », sur gw.geneanet.org (consulté le )
  2. Bien que les différents ouvrages consultés le présente comme son fils adoptif, son acte de décès ne mentionne aucune filiation et le ministère des affaires étrangères ne possède aucun acte le concernant.
  3. [PDF] servicehistorique.sga.defense.gouv.fr
  4. « Fayence Libérée ! Commémoration des 70 ans de la libération de Fayence », Fayence Actualités, , p. 8, 9 et 10 (lire en ligne)
  5. Une semaine en août - Association loi 1901, « Musée d'histoire du Pays de Fayence » (consulté le )
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