Gian Paolo Baglioni

Gian Paolo Baglioni ou Giampaolo Baglioni (né vers 1470 à Pérouse et mort le à Rome) est un condottiere italien qui fut seigneur de la province de Pérouse en Italie.

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Giampaolo Baglioni
Fonction
Seigneur de Pérouse (d)
-
Federico Baglioni (d)
Gentile I Baglioni (d)
Titre de noblesse
Comte (comté de Spello et Bettona (d))
-
Successeur
Biographie
Naissance
Décès
Sépulture
Nom de naissance
Giampaolo Baglioni
Activités
Famille
Père
Rodolfo I Baglioni (d)
Enfants
Parentèle
Braccio I Baglioni (d) (oncle)
Guido I Baglioni (d) (oncle)
Astorre Baglioni (d) (cousin germain)
Grifone Baglioni (d) (cousin germain)
Autres informations
Grade militaire
Blason

Biographie

Gian Paolo Baglioni se bat d'abord en Ombrie, en particulier contre les Oddi, famille rivale de la sienne. En 1498, il est engagé par Florence pour combattre dans cette même région.

En , il échappe à une tentative d'assassinat organisée par Grifone et Carlo Baglioni. C'est à cause de lui, soupçonnant une liaison entre lui et son épouse, que Grifone organise le massacre de presque toute la famille Baglioni (les "noces rouges" de Pérouse). Seul survivant (ou presque) Gian Paolo devient le maître de Pérouse. Il est ensuite engagé par César Borgia au service des États pontificaux, et combat aux côtés de Vitellozzo Vitelli. Il participe au complot contre César (Congiura di Magione) en aidant Giovanni Maria da Varano à soulever Camerino.

Après la chute des Borgia (1503-1504), et une période d'indépendance où il s'illustre par sa cruauté, il se soumet en 1506 au pape Jules II. En 1511, il entre au service de Venise, et affronte à de nombreuses reprises les troupes françaises au cours de la quatrième guerre d’Italie (1508-1513). En , il est capturé à Creazzo, mais est rapidement libéré. En 1517, il participe à la guerre d'Urbino, contre François-Marie della Rovere. En 1516, il reçoit le titre de comte de Bettona du pape Léon X.

En 1520, il est accusé d'une tentative d'assassinat à Rome, est emprisonné au Château Saint-Ange puis décapité dans la nuit du . Il est enterré à l'église Santa Maria de Traspontina.

Dans la culture

Voir aussi

Bibliographie

  • Monique Lancel, Le retable de Raphaël, Paris, France, L'Harmattan, coll. « Théâtre des 5 continents » (no 368), (ISBN 978-2-343-06530-4).

Articles connexes

Liens externes

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