Giovanni Battista Paggi

Giovanni Battista Paggi (Gênes, - ) est un peintre italien de l'école génoise.

Trasfiguration, basilique San Marco, Florence (1596)
Giovanni Battista Paggi
Naissance
Décès
(à 73 ans)
Gênes
Activité

Biographie

Né d'une famille noble, Giovanni Battista Paggi subit encore jeune, la forte influence du peintre Luca Cambiaso (1527 - 1585).

À la suite d'un homicide, il doit s'enfuir de Gênes en 1579, à l'âge vingt-cinq d'ans, pour se réfugier à Aulla sul Magra, ensuite à Pise. Il y rencontra la princesse de Piombino qui l'introduisit à la cour du grand-duc François Ier de Médicis.

A Florence, il étudie l'art toscan, surtout florentin, auprès de grands maîtres comme Giambologna, Domenico Cresti, Jacopo Chimenti et Lodovico Cigoli. Il y réalisa pour le secrétaire du grand-duc, des œuvres destinées aux villes de Lucques, Pescia et Pise.

Défenseur courageux de la nécessité pour un artiste de travailler hors de toute obligation corporative, il reprend les contacts avec sa ville natale à partir de 1590 et y séjourne pour une courte période, comme hôte de la famille Doria, pour qui il exécute des œuvres[1]. Ce sont les Doria qui l'aideront à retourner définitivement à Gênes en 1599.

Il devient alors le peintre qui enseigna l'art à beaucoup d'artistes qui se sont affirmés dans la période de la grande peinture génoise, encouragés à procéder dans la direction d'une peinture novatrice, en sortant définitivement des contraintes des corporations artisanales.

Des Paggi furent peut-être enterrés dans la Basilica della Santissima Annunziata del Vastato lors de la destruction d'une aile de l'église pendant les bombardements de la Seconde Guerre mondiale.

Parmi ses élèves les plus illustres figurent Castellino Castello (~1580-1649), Giulio Benso mais aussi Giovanni Domenico Cappellino...

Sa ville natale lui a dédié une rue dans le quartier San Fruttuoso.

Œuvres

Notes et références

  1. Angela Acordon, « Biographies », dans Mina Gregori, Le Musée des Offices et le Palais Pitti, Paris, Editions Place des Victoires, (ISBN 2-84459-006-3), p. 660
  2. Mina Gregori (trad. de l'italien), Le Musée des Offices et le Palais Pitti : La Peinture à Florence, Paris, Editions Place des Victoires, , 685 p. (ISBN 2-84459-006-3), p. 439
  3. Benjamin Couilleaux, Peintures italiennes du musée Fabre, catalogue raisonné, Milan, Silvana Editoriale, , n° 81 p. 94-95

Sources

Voir aussi

Liens externes

  • Portail de la peinture
  • Portail des arts
  • Portail de la Renaissance
  • Portail du XVIIe siècle
  • Portail de l’Italie
Cet article est issu de Wikipedia. Le texte est sous licence Creative Commons - Attribution - Partage dans les Mêmes. Des conditions supplémentaires peuvent s'appliquer aux fichiers multimédias.