Goguette des Infernaux
La goguette des Infernaux est une parmi les nombreuses goguettes parisiennes connues.
À ses soirées, la participation était nombreuse ; elle allait en augmentant et se diversifiant. Des étudiants y apparurent. En 1840, elle fut interdite par les autorités effrayées par son succès.
Présentation de la goguette des Infernaux
Louis-Agathe Berthaud explique l'originalité de la goguette des Infernaux dans Les Français peints par eux-mêmes. Encyclopédie morale du dix-neuvième siècle[1],[2].
« Deux goguettes seulement, celle des Bergers de Syracuse et celle des Infernaux, imposent à leur affiliés des noms en rapport avec le patronage sous lequel elles sont placées ; les Bergers empruntent ces noms aux églogues et aux bucoliques ; les Infernaux à l’enfer. La physionomie des goguettes est partout la même ou à peu près, excepté cependant chez les Infernaux. »
Disparition de la goguette des Infernaux
Louis-Agathe Berthaud conclut sa description de la goguette[1] :
« Dans le courant de l’année 1839 […] chaque jour les réunions des goguettiers Infernaux devenaient plus considérables par le nombre et par le savoir ; la police alors a eu tout à fait peur. Un jugement du tribunal correctionnel de Paris, rendu au mois d’, a aboli l’Enfer, et condamné deux ou trois démons qui étaient là, aux frais du procès et à la prison. »
Références
- Extrait du texte de Louis-Agathe Berthaud, Le goguettier, illustré par Paul Gavarni et Vivant Beaucé, paru dans le tome III de l'ouvrage Les Français peints par eux-mêmes. Encyclopédie morale du dix-neuvième siècle, Léon Curmer éditeur, Paris 1841, pages 313-321, avec deux illustrations pleine page non numérotée hors texte.
- https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k2079830.r=Les+fran%C3%A7ais+peints+par+eux-m%C3%AAmes+curmer.langFR:
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