Golden Joe
Golden Joe est une pièce de théâtre d’Éric-Emmanuel Schmitt mise en scène par Gérard Vergez et représentée pour la première fois au CADO d'Orléans, le , repris à Paris le au Théâtre de la Porte-Saint-Martin.
Golden Joe | ||||||||
Auteur | Éric-Emmanuel Schmitt | |||||||
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Genre | Théâtre | |||||||
Durée approximative | 1 h 30 | |||||||
Éditeur | Albin Michel | |||||||
ISBN | 978-2-226-23670-8 | |||||||
Date de création en français | ||||||||
Lieu de création en français | CADO d'Orléans | |||||||
Metteur en scène | Gérard Vergez | |||||||
Chronologie | ||||||||
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Résumé
Golden Joe est à la tête de la City londonienne. Il est le maître de son empire financier et règne sur tous les autres, sa vie se résume au pouvoir et à l’argent. Être ou ne pas être, Golden Joe ne s'est jamais posé la question. Avoir est son maître mot ; posséder, sa seule préoccupation. La mort de son père et l'apparition de son fantôme dans la salle des transactions va le faire s'interroger sur ce qu'il est vraiment et pour la première fois, il découvrira l’odeur des autres. Il n'avait jamais pensé qu'on pût aimer, souffrir, rire ou pleurer. Il essaie alors de rétablir l’équilibre, de briser le pouvoir de l’argent, de tendre la main aux plus démunis. En somme, il essaie d’être humain. Réussira-t-il ? S’il est encore temps pour lui, n’est-il pas trop tard pour la société, gangrenée par le profit ?
Contexte
Bien avant les crises bancaires qui ont secoué le monde, Golden Joe décrit un monde déshumanisé, réduit aux chiffres, servi par des individus limités à leur fonction. C’est la seule pièce de Schmitt totalement tragique, le reste de son œuvre tentant toujours de dépasser le mal.
Intertexte
Pour décrire la condition de l’homme moderne, Éric-Emmanuel Schmitt a choisi de faire référence à Hamlet, la grande pièce de Shakespeare sur la condition humaine. Il retravaille les situations shakespeariennes (le fantôme du père sur les écrans de la City, la trahison de la mère, l’hésitation), les personnages shakespeariens (Hamlet, Ophélie, Gertrude, etc.), le théâtre dans le théâtre, et s’inspire de façon séminale de quelques grandes sentences shakespeariennes (« être ou ne pas être ») pour développer sa propre réflexion.
Fiche technique
- Mise en scène : Gérard Vergez
- Décor : Carlo Tommasi
- Lumières : André Diot
- Musique : Angélique et Jean-Claude Nachon
- Costumes : Florence Emir
- Assistant à la mise en scène : Denis Lemaître
Distribution
- Robin Renucci : Joe
- Francine Berge : Meg
- Sandrine Dumas : Cécily
- Bruno Slagmulder : Guilden
- Jacques Zabor : Archiblad
- André Penvern : Steelwood
- Olivier Pajot: Weston
- Erick Deshors : Rosen
- Michel Such : Arthur
- Bruno Alain : Fortin
- François Gamard : Brass
Éditions
- Édition imprimée originale
- Éric-Emmanuel Schmitt, Golden Joe, Paris, éd. Albin Michel, , 182 p., 130mm x 200mm (ISBN 978-2-226-23670-8, lire en ligne)
- Édition imprimée au format de poche
- Éric-Emmanuel Schmitt, Golden Joe, Variations énigmatiques, Le Libertin (Théâtre, Tome 2), Paris, Librairie générale française, coll. « Le Livre de poche », , 320 p., 18 cm (ISBN 978-2-253-15599-7)
Traductions
La pièce a été traduite et jouée en estonien et polonais.[1].
Notes et références
- Page « Golden Joe», sur le site d'Éric-Emmanuel Schmitt, consultée le 22 juillet 2017.