Gonzalve d'Amarante

Gonzalve naît en 1187 au Portugal dans une famille de nobles. On raconte que lors de son baptême, il fixe intensément son regard sur le crucifix alors qu'on le porte vers les fonts baptismaux[1]. Il est dévoué à Jésus-Christ dès son enfance et décide de devenir prêtre. Il reçoit l'ordination de l'archevêque de Braga après avoir terminé avec succès ses études et distribue sa grande richesse à ses neveux[1]^,[3]. Le nouveau prêtre passe du temps dans sa paroisse de Saint Paio de Vizela et obtient un congé pour aller visiter Rome et Jérusalem tout en laissant son neveu prêtre en charge de sa paroisse. On raconte qu'il revient de ce pèlerinage après un peu plus d'une décennie[2]. Il visite les tombeaux de Saint Pierre et de Saint Paul avant de se rendre à Jérusalem par bateau.

À son retour, Gonzalve découvre que les mesures austères qu'il applique désormais dans sa vie n'est pas bien accueillies par son neveu, qui le prend en grippe et le considère comme un simple vagabond. Le discernement conduit Gonzalve à l'Ordre des Prêcheurs dans lequel il est admis et autorisé à vivre comme un ermite au service de la population locale. Il construit lui-même un pont sur la rivière Tâmega[1]^,[2]. Son hagiographie raconte que les ouvriers qui l'aident à construire le pont manquent un jour de vin, ce qui l'amène à frapper un rocher avec son bâton et à le faire éclater, le vin s'en échappant. Une autre fois, les ouvriers n'ayant plus de nourriture, il se rend près de la rivière et appelle les poissons pour qu'ils sautent sur la rive et fournissent de la nourriture aux ouvriers[1]^,[3]. Il meurt en 1259.

Le pape Pie IV le béatifie le 16 septembre 1561 ; mais le pape Jules III avait auparavant, le 24 avril 1551, autorisé le culte public en son nom au Portugal, mais n'avait pas autorisé sa béatification à ce moment-là. Le pape Clément X - après la béatification - étend son culte public avec une messe et un office divin au Portugal et à l'ensemble de l'ordre dominicain[3]. Il est assez populaire au Brésil et plusieurs localités portent son nom, comme São Gonçalo do Amarante et São Gonçalo.

Les pâtisseries São Gonçalo, un type de pâtisserie érotique du Portugal dont les origines supposées remontent aux rites de fertilité celtiques préchrétiens.

Les « Bolos de São Gonçalo » (associés à la fécondité) sont associés à Amarante. La raison de cette association avec le nom de Gonçalo est contestée et obscure.

• (en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Gundisalvus of Amarante » (voir la liste des auteurs).

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