Gouvernement Louis Buffet

Le gouvernement Louis Buffet est le gouvernement de la Troisième République en France du au .

Gouvernement Louis Buffet

Troisième République

président de la république Mac-Mahon
Président du Conseil Louis Buffet
Formation
Fin
Durée 11 mois et 13 jours
Composition initiale
Coalition Royalistes, Républicains modérés
Représentation
Assemblée nationale
396  /  638

Composition

Nominations du 10 mars 1875

Fonction Image Nom Parti politique
  Vice-président du Conseil Louis Buffet Orléaniste
Fonction Image Nom Parti politique
  Ministre de l’Intérieur Louis Buffet Orléaniste
  Ministre des Affaires étrangères Louis Decazes[1] Orléaniste
  Ministre de la Justice Jules Dufaure Républicain conservateur
  Ministre des Finances Léon Say Centre gauche
  Ministre de l'Agriculture et du Commerce Camille de Meaux Légitimiste modéré[2]
  Ministre de la Guerre Ernest Courtot de Cissey[1] Orléaniste
  Ministre de la Marine et des Colonies Louis Raymond de Montaignac de Chauvance[1] Orléaniste
  Ministre de l'Instruction publique, des Beaux-arts et des Cultes Henri Wallon Républicain conservateur
  Ministre des Travaux publics Eugène Caillaux[1] Orléaniste

Nominations du 15 mars 1875

Fonction Image Nom Parti politique
  Sous-secrétaire d'État à l'Intérieur Albert Desjardins Orléaniste
  Sous-secrétaire d'État aux Finances Louis Passy[1] Orléaniste
  Sous-secrétaire d'État à la Justice Agénor Bardoux (du au ) Centre gauche
Vacant

Fin du gouvernement et passation des pouvoirs

Le , Louis Buffet subit un échec personnel aux élections législatives et remit la démission du gouvernement au président de la République, Patrice de Mac-Mahon.

Le , Patrice de Mac-Mahon nomma Jules Dufaure à la vice-présidence du Conseil.

Bilan des actions du gouvernement

Il fait voter en une loi sur la presse qui maintient l'état de siège à Paris, Lyon, Marseille et Alger.

Sous son influence, l'Assemblée achève son œuvre constituante, en adoptant en juillet la troisième et dernière loi constitutionnelle sur les rapports entre les pouvoirs publics.

La loi Wallon du , promulguée le , met fin au monopole d'État dans l'enseignement supérieur, et son article 5 permet aux établissements d'enseignement supérieur dont cette nouvelle loi permettait l'existence de prendre le nom d'« universités libres » s'ils réunissent trois facultés. Quatre établissements universitaires privés furent ainsi créés à Paris, Lille, Lyon et Angers.Afin de remporter les élections législatives, l'assemblée monarchiste vote, le 30 novembre 1875, le rétablissement du scrutin uninominal.Aux élections sénatoriales de 1876, la droite remporte 151 sièges (98 pour le centre droit orléanistes, 40 pour les bonapartistes, et 13 pour les légitimistes) contre 149 aux républicains.Aux élections législatives, les républicains remportent 360 siège contre 150 pour la droite (75 pour les bonapartistes, 5à pour les orléanistes, et 20 pour les légitimistes).Gambetta a mener une campagne active.

Lois constitutionnelles de 1875

Voir aussi

Notes et références

  1. Membre du précédent gouvernement ayant conservé son poste.
  2. Daniel Halévy, La fin des notables, Hachette, , 222 p., p. 35.
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