Gouvernement Maurice Rouvier (1)

Le premier gouvernement Maurice Rouvier est le gouvernement de la Troisième République en France du au .

Maurice Rouvier obtient la neutralité de la droite et constitue un cabinet modéré d'où il écarte le général Boulanger.

Composition

Fonction Image Nom Parti politique
  Président du Conseil des ministres Maurice Rouvier Union républicaine

Ministres nommés le 30 mai 1887

Fonction Image Nom Parti politique
  Ministre des Finances, Ministre des Postes et Télégraphes Maurice Rouvier Union républicaine
  Ministre des Affaires étrangères Émile Flourens[1]
  Ministre de la Justice Victor Bousquet Union républicaine
  Ministre de l’Intérieur et des Cultes Armand Fallières Union démocratique
  Ministre de la Guerre Félix Gustave Saussier Républicain conservateur
  Ministre de la Marine et des Colonies Édouard Barbey Gauche républicaine
  Ministre de l'Instruction publique, des Beaux-Arts et des Cultes Eugène Spuller Union républicaine
  Ministre du Commerce et de l'Industrie Lucien Dautresme Union des gauches
  Ministre des Travaux publics Severiano de Heredia Gauche radicale

Remaniements du 1er Juin 1887

Fonction Image Nom Parti politique
  Ministre de la Justice Charles Mazeau Républicains
  Ministre des Affaires étrangères et des Protectorats Émile Flourens
  Ministre de l’Intérieur Armand Fallières Union démocratique
  Ministre de la Guerre Théophile Ferron
  Ministre de l'Instruction publique, des Beaux-Arts et des Cultes Eugène Spuller Union républicaine
  Ministre de l'Agriculture Paul Barbe Gauche radicale
  Sous-secrétaire d'État aux Finances Eugène Étienne Union démocratique

Remaniement du 30 novembre 1887

Fonction Image Nom Parti politique
  Ministre de la Justice (par intérim, en supplément de sa fonction de ministre de l'Intérieur) Armand Fallières Union démocratique

Bilan

L'affaire du cabinet est le scandale des décorations qui éclabousse le président de la République. Après avoir vainement tenté de préserver Jules Grévy, Rouvier remet sa démission à son successeur.

Fin du gouvernement et passation des pouvoirs

Le , le président de la République, Jules Grévy, signa sa lettre de démission.

Le , la Chambre des députés et le Sénat, constitutionnellement réunies en Assemblée nationale, élurent Sadi Carnot à la présidence de la République.

Le , Maurice Rouvier remit la démission du Gouvernement au nouveau président de la République.

Le 10 décembre 1887, Sadi Carnot appelle René Goblet à former le nouveau gouvernement, mais ce dernier échoue.

Le 11 décembre 1887, Carnot désigne Armand Fallières à constituer le nouveau gouvernement, mais échoue également.

Le , Sadi Carnot nomma Pierre Tirard à la présidence du Conseil des ministres[2].


Voir aussi

Notes et références

  1. Membre du gouvernement précédent ayant conservé son poste
  2. « Journal officiel de la République française. Lois et décrets », sur Gallica, (consulté le )
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