Goviller

Goviller est une commune française située dans le département de Meurthe-et-Moselle en région Grand Est.

Goviller

Entrée de Goviller

Héraldique
Administration
Pays France
Région Grand Est
Département Meurthe-et-Moselle
Arrondissement Nancy
Intercommunalité Communauté de communes du pays du Saintois
Maire
Mandat
Stéphanie Lapôtre
2020-2026
Code postal 54330
Code commune 54235
Démographie
Gentilé Govillois, Govilloises [1]
Population
municipale
421 hab. (2019 )
Densité 35 hab./km2
Géographie
Coordonnées 48° 29′ 53″ nord, 6° 00′ 42″ est
Altitude Min. 272 m
Max. 439 m
Superficie 12,12 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Nancy
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Meine au Saintois
Législatives Cinquième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Goviller
Géolocalisation sur la carte : France
Goviller
Géolocalisation sur la carte : Meurthe-et-Moselle
Goviller
Géolocalisation sur la carte : Grand Est
Goviller

    Géographie

    Ce village est situé au pied du bois d'Anon, qui culmine à 438 m[2] et à proximité de la colline de Sion-Vaudémont.

    Fig 1 - Goviller (ban communal)

    Le territoire communal d'une superficie de 1212 hectares est arrosé par les ruisseaux d'Uvry, d'Attigny et de Rouau[3] D'après les données Corine land Cover, il comportait en 2011, 24 % de forêts, 36% de zones agricoles et 34 % de prairies et milieux arbustifs et 3% de zones urbanisées[4]. Il est desservi par le réseau routier départemental.

    communes limitrophes

    Urbanisme

    Typologie

    Goviller est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[5],[6],[7].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Nancy, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 353 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[8],[9].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (74 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (74,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (35,6 %), terres arables (33,7 %), forêts (22,7 %), cultures permanentes (4,7 %), zones urbanisées (3,4 %)[10].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[11].

    Toponymie

    Angovilleir (1289), Angoviller (1408), Gowillez & Gowilley (1451), Govillers (1487), Goviller (1793) sont les différentes graphies recensées par le dictionnaire topographique de la Meurthe[12].

    Microtoponymie

    En micro-toponymie, les répertoires historiques signalent : « CHANEL (Chanèle), nom donné à une maison de campagne assez agréable, sur le territoire de Goviller, à 1 kil. s. de ce village, elle n'a rien de remarquable.[13]Près du bois d'Anon, Croix-rouge-Rose, à proximité de laquelle on prétendait qu'il existe un cimetière de pestiférés[14]. »

    Histoire

    Faustina II

    Présence gallo-romaine : Étienne D. Olry signale dans son ouvrage des substructions gallo-romaines au lieu-dit les Pâquis. et Beaupré signale dans son ouvrage la découverte d'une monnaie de bronze (Faustine) sur le Chemin de la Blanche Dame[15] L'abbé Grosse et H Lepage indiquent tous deux que le village aurait dépendu de la seigneurie des chevaliers de Lebègue (Famille Le Bègue de Germiny)[12],[13]

    À l'entrée du bois d'Anon, on peut apercevoir la statue de saint-Joseph en hommage à Joseph Mairesse, maire de Goviller au début du siècle dernier.

    Anecdote

    D'après Beaulieu (Louis Dugas), La veille du jour des Brandons à la nuit, les habitants de Goviller exécutaient, au sommet du mont d'Anon, une cérémonie d'origine païenne. (Archéologie de la Lorraine.)[15] Lepage reprend cette tradition dans sa notice[14]

    Politique et administration

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
    1989 2020 Jean-Jacques Henry UMP Conseiller général du canton de Vézelise (1994-2008)
    juillet 2020 En cours
    (au 08/07/2020)
    Stéphanie Lapôtre [16] Sans étiquette Maire

    Population et société

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[17]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[18].

    En 2019, la commune comptait 421 habitants[Note 3], en augmentation de 2,18 % par rapport à 2013 (Meurthe-et-Moselle : +0,38 %, France hors Mayotte : +2,17 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    614579753770840854875854814
    1856 1861 1872 1876 1881 1886 1891 1896 1901
    736740641646618602552546486
    1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954 1962
    501454417387356350321364346
    1968 1975 1982 1990 1999 2004 2006 2009 2014
    333300308336355360379397415
    2019 - - - - - - - -
    421--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[19] puis Insee à partir de 2006[20].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Économie

    L'abbé Étienne Grosse indique, en 1836, dans son Dictionnaire statistique du Département de la Meurthe, quelques chiffres économiques : Territ. : 1212 hect. cadastres, dont 517 en terres arab., 316 en forêts, 147 en prairies et 47 en vignes. de qualité médiocre.(cf. carte historique du vignoble lorrain)[13]

    Il signalait également pour cette période : « On voit sur le ban de cette commune, un four à chaux et une tuilerie assez considérable. » Lepage ajoute dans sa notice[12] : La tuilerie de Ragon, autrefois domaniale, existait déjà au XIVe siècle[14].

    Secteur primaire ou Agriculture

    Le secteur primaire comprend, outre les exploitations agricoles et les élevages, les établissements liés à l’exploitation de la forêt et les pêcheurs. D'après le recensement agricole 2010 du Ministère de l'agriculture (Agreste[21]), la commune de Goviller était majoritairement orientée [Note 4] sur l'élevage de bovins et la production de lait (auparavant même production) sur une surface agricole utilisée[Note 5] d'environ 686 hectares (en deçà de la surface cultivable communale) quasi stable depuis 1988 - Le cheptel en unité de gros bétail s'est réduit de 964 à 887 entre 1988 et 2010. Il n'y avait plus que 8 exploitations agricoles ayant leur siège dans la commune employant 15 unités de travail[Note 6],(14 exploitations/21 unités de travail en 1988) l'activité agricole a résisté dans le secteur de la production laitière.

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    • Statue de saint Joseph.
    • Église paroissiale fortifiée Saint-Epvre datant du XVe siècle. Élevée à la fin de l'époque gothique, elle a été agrandie en 1847 par l'adjonction de deux collatéraux.
    • Monument aux Morts, Première (1914-1918) et Deuxième Guerre mondiale (1939-1945).
    • Ancien cimetière

    Personnalités liées à la commune

    Héraldique

    Blason
    D’argent à la montagne de trois coupeaux de sinople surmontée d’une lettre A capitale de gueules.
    Détails

    Voir aussi

    Bibliographie

    • G. Hamm, Carte Archéologique de la Gaule. 54. La Meurthe-et-Moselle, Paris, 2005.

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.
    4. Orientation technico-économique de la commune : production dominante de la commune, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel de l'ensemble des exploitations agricoles de la commune à la production brute standard.
    5. Superficie agricole utilisée : superficies des terres labourables, superficies des cultures permanentes, superficies toujours en herbe, superficies de légumes, fleurs et autres superficies cultivées de l'exploitation agricole.
    6. Unité de travail annuel : mesure en équivalent temps complet du volume de travail fourni par toutes les personnes intervenant sur l'exploitation. Cette notion est une estimation du volume de travail utilisé comme moyen de production et non une mesure de l'emploi sur les exploitations agricoles.

    Références

    1. https://www.habitants.fr/meurthe-et-moselle-54
    2. http://rpn.univ-lorraine.fr/UOH/LEPALOR/co/c_07_a_04.html
    3. « Ruisseau d'uvry [A5410400] - Cours d'eau », sur www.sandre.eaufrance.fr (consulté le ).
    4. « Fiche ma Commune », sur BRGM (consulté le ).
    5. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    6. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    7. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    8. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
    9. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    10. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    11. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    12. Henri Lepage, Dictionnaire topographique du département de la Meurthe, Paris, Imprimerie impériale, 1862
    13. E. Grosse, Dictionnaire statistique du département de la Meurthe : contenant une introduction historique..., Nabu Press (réimpr. 2012) (1re éd. 1836) (ISBN 978-1-278-24895-0 et 1-278-24895-1, OCLC 936241814, lire en ligne), p. 70 et 124.
    14. Mémoires de la Société d'archéologie lorraine (lire en ligne), p. 150.
    15. Jules Beaupré, Répertoire archéologique pour le département de Meurthe-et-Moselle, époques préhistoriques, gallo-romaines, mérovingiennes, A. Crépin-Leblond (Nancy), (OCLC 944818541, lire en ligne), p. 69
      « Moyen bronze de Faustine, trouvé le long du Chemin de la Blanche Dame (Journal de la Société d'Archéologie lorraine, 1866, p. 63). »
      .
    16. « Répertoire national des élus (RNE) - version du 24 juillet 2020 », sur le portail des données publiques de l'État (consulté le ).
    17. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    18. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    19. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    20. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018 et 2019.
    21. « Ministère de l'agriculture et de l'alimentation - agreste - La statistique, l'évaluation et la prospective agricole - Résultats - Données chiffrées », sur agreste.agriculture.gouv.fr (consulté le ) : « Principaux résultats par commune (Zip : 4.4 Mo) - 26/04/2012 - http://agreste.agriculture.gouv.fr/IMG/zip/Donnees_principales__commune.zip ».
    22. Henri (1814-1887) Auteur du texte Lepage, Les communes de la Meurthe : journal historique des villes, bourgs, villages, hameaux et censes de ce département.... Volume 1 : par Henri Lepage,..., (lire en ligne), p. 434.
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