Great Place to Work
Great Place To Work est la marque commerciale de la société Best Workplaces France filiale française d'un réseau mondial de cabinets-conseils en gestion des ressources humaines[4],[5].
Best Workplaces France | |
Création | 12 septembre 2006 |
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Forme juridique | Société par actions simplifiée |
Siège social | Paris |
Direction | Jullien Brezun (depuis 2019)[1] |
Activité | Conseil pour les affaires et autres conseils de gestion |
Effectif | 20 à 49 en 2019 (tranche INSEE) |
SIREN | 491 819 405 |
Site web | www.greatplacetowork.com |
Chiffre d'affaires | 5 053 089 € en 2019 [2] |
Résultat net | 132 600 € en 2018[3] |
Elle est spécialisée dans la Qualité de Vie au Travail (QVT).
Activité et méthodologie
Son objectif est de décerner une certification Great Place to Work à des entreprises où il fait bon travailler. La filiale française gérant ces classements s'insère dans une démarche menée de façon similaire dans une quarantaine de pays par le cabinet auquel elle appartient. En 2011, un ouvrage, Ces entreprises où il fait bon travailler. Qui sont-elles, que font-elles et pourquoi ça marche, de Michael Burchell et Jennifer Robin, a été publié par la maison d'édition britannique Pearson, essayant notamment de promouvoir ces enquêtes, d'en extraire des recettes, et de mettre l'accent sur l'incidence du climat interne dans les entreprises[6].
Le label s’adresse à des structures de tailles différentes (moins de 50 salariés ; 50 à 250 salariés ; 250 à 1000 salariés ; 1000 à 2500 salariés ; plus de 2500 salariés) et le coût des diagnostics nécessaires à la certification dépend de la taille de l’entreprise candidate.
La certification s’obtient sous 2 conditions[7] :
- Obtenir un score minimum de 66% de réponses positives de la part des salariés au questionnaire comportant 64 questions (appelé Trust Index®). Les réponses sont anonymes et un taux de participation minimum est requis en fonction de la taille de l’entreprise (de 90% pour les petites entreprises à 40% pour les plus grandes entreprises).
- Recevoir de la part de Great Place To Work une note de 10/20 au dossier complété (appelé Culture Audit®) par l’entreprise candidate comprenant 15 questions ouvertes sur ses pratiques managériales.
Le label n’est valable que pour un an, il est possible de le perdre l’année suivante si les conditions à la certification ne sont plus réunis ou si l'entreprise ne souhaite plus payer la certification.
Palmarès et classement Best Workplace France
En collaboration avec Le Figaro, elle décerne tous les ans un prix des entreprises françaises « où il fait bon travailler ». Depuis 2020, le cabinet présente, en partenariat avec le Think Tank Marie Claire Agir pour l'Egalité, sa première liste des Best Workplaces For Women en France. L'une des conditions pour apparaitre sur la liste est d'avoir 33% de femmes ou plus au sein de la société[8],[9].
Classement Best Workplace France 2022[10] (Top 10 par taille d’entreprise) :
Moins de 50 salariés | 50 à 250 salariés | 250 à 1000 salariés | 1000 à 2500 salariés | Plus de 2500 salariés |
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LOGICLEVER | W.L. Gore & Associés SARL | Cisco Systems France | Salesforce | Wavestone |
eBay | Tasmane | HILTON | EXTIA | DECATHLON |
MOZOO | EPI Etudes et Projets Industriels | ADOBE | TALAN | Groupe SII |
ABYLON | LIVESTORM SAS | STRYKER France | TAPE A L'ŒIL | DHL Express France |
Séquences Clés Productions | Cadence Design Systems | OPENCLASSROOMS | Cofidis France | ACCENTURE |
GEDEON RICHTER France | Intuit QuickBooks | American Express France | HILTI France | KIABI |
NAITWAYS | EPSA TAX & INNOVATIONS | L'olivier assurance | SNCF Connect & Tech | CULTURA |
SWAGELOK PARIS | NEXTOO | PASàPAS | SUSHI SHOP | KOESIO |
OMNIUM | INFORMATICA | AbbVie | Récréa | |
Insulet | UTOPIES | KRYS GROUP | Cdiscount |
Critiques
Comme le label Élu Produit de l'Année, il s'agit moins d'une véritable reconnaissance indépendante que d'une certification que l'on s'offre.
En tant que label certifiant des entreprises, l'étiquette Great Place to Work est controversée : elle est obtenue en payant, s'appuie sur une méthodologie contestable[12] (l'entreprise cliente établit elle-même un dossier de « bonnes pratiques » qui compte pour un tiers de la note de la labellisation), et est fréquemment accusée d'être une simple manœuvre marketing[13] pour se donner une bonne image[11],[14]
Les entreprises souhaitant obtenir le label doivent payer pour recevoir la certification et apparaitre dans le palmarès et deviennent ainsi des clients de Great Place To Work, ce qui entame la crédibilité du palmarès[15]. En 2021, le prix à payer par les entreprises pour participer à la sélection est compris entre 4.000 euros hors taxes pour les moins de 50 salariés et 14.400 euros HT pour les plus grosses[16].
Plusieurs résultats surprennent : le cabinet Ernst & Young, connu pour ses conditions de travail très stressantes, régulièrement condamné aux prud'hommes[17],[18],[19], et au sein duquel une intersyndicale CGT-CFTC-UNSA s'est créée pour « défendre les droits sociaux des salariés et un meilleur partage de la valeur ajoutée »[20],[21], est néanmoins labellisé Great Place to Work[14]. EY s'appuie d'ailleurs sur cette labellisation pour vanter ses « pratiques RH » dans sa communication d'entreprise[22].
Notes et références
- https://www.challenges.fr/entreprise/vie-de-bureau/great-place-to-work-ces-entreprises-ou-il-fait-bon-travailler-en-2020_703755
- https://www.verif.com/societe/BEST-WORKPLACES-FRANCE-491819405/
- https://www.societe.com/societe/best-workplaces-france-491819405.html
- A Great Place to Work: What Makes Some Employers So Good--And Most So Bad (Paperback) by Robert Levering
- Anonyme dit, « Great Place to Work : « En France, il faut sortir de la culture de la râlerie » », sur L'ADN, (consulté le )
- « Ces entreprises où il fait bon travailler... », Le Monde, (lire en ligne)
- Max Arengi, « Great Place to Work : Le classement Best Workplaces France 2022 » , sur business-cool.com, (consulté le )
- Madame Figaro, « Ces entreprises françaises où il fait bon travailler quand on est une femme », sur Madame Figaro, (consulté le )
- « Best Workplaces For Women 2020 » Great Place to Work France », sur greatplacetowork.fr (consulté le )
- « best workplaces france 2022 » , sur greatplacetowork.fr (consulté le )
- « Peut-on croire les palmarès des entreprises où il fait bon travailler ? », sur FranceTVInfo, (consulté le )
- « Great Place to Work. Quelle crédibilité ? – ChooseMyCompany » (consulté le )
- « Great Place to Work: enquête sur le classement RH des entreprises ou il fait bon travailler », sur LEntreprise.com, (consulté le )
- Jean-Christophe Vuattoux et Tarik Chakor, « Qualité de vie au travail : bienvenue dans l’ère du « greatwashing » », sur The Conversation (consulté le )
- « Great Place to Work. Quelle crédibilité ? – ChooseMyCompany » (consulté le )
- Agathe Beaujon, « Great Place to Work : ces entreprises où le bien-être des salariés a résisté à la crise sanitaire », sur challenges.fr, (consulté le )
- « Cour d'appel de Versailles, 18 janvier 2012, 10/04733 », sur Legifrance
- « Cour d'appel de Versailles, 17 mars 2016, n° 14/02922 », sur Doctrines.fr
- « Un Directeur Exécutif de Ernst & Young obtient 166 000 euros en appel pour travail dissimulé, harcèlement moral et résiliation judiciaire (CA Versailles 12 oct. 2017) », sur Chhum avocats,
- « Vent de révolte chez EY & associés: l'intersyndicale dénonce les conditions de travail dans l'entreprise », sur BFM, (consulté le )
- « Big Four : vent de révolte chez EY & Associés », Le Monde.fr, (lire en ligne, consulté le )
- « EY France, a Great Place To Work 2020 », sur www.ey.com (consulté le )
Articles connexes
Liens externes
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