Groupe radical, républicain, démocrate et progressiste

Le groupe radical, républicain, démocrate et progressiste (RRDP) est un groupe parlementaire français de centre gauche ayant existé à l'Assemblée nationale entre 2012 et 2017.

Ne doit pas être confondu avec Groupe radical, citoyen et vert.

Groupe radical, républicain,
démocrate et progressiste
Chambre Assemblée nationale
Législature(s) XIVe
Fondation
Disparition (groupe parlementaire)
(association)
Partis membres Parti radical de gauche
Cap sur l'avenir
Mouvement démocrate
Mouvement des progressistes
Parti socialiste
Guadeloupe unie, solidaire et responsable
Président Roger-Gérard Schwartzenberg
Député du Val-de-Marne (3e)
Représentation
18  /  577
Idéologie Radicalisme
Solidarisme
Progressisme
Républicanisme
Site Web www.rrdp-deputes.com

Historique

Le groupe parlementaire est constitué à l'Assemblée nationale le , jour de l'ouverture de la XIVe législature[1].

Il est créé à l'initiative du Parti radical de gauche (PRG), qui en constitue le socle avec neuf députés. Il réunit des personnalités appartenant à différentes sensibilités de gauche. Le groupe appartient à la majorité présidentielle et ses membres ont soutenu la candidature de François Hollande à l'élection présidentielle de 2012[2]. C'est la deuxième fois que le PRG participe à la constitution d'un groupe parlementaire et y est majoritaire : le précédent est le groupe radical, citoyen et vert (RCV) durant la XIe législature (1997-2002), et qui était membre de la Majorité plurielle.

Il est composé à sa création des 12 députés élus sous l'étiquette du Parti radical de gauche, d'un député socialiste, d'un des deux élus du Mouvement démocrate et du seul élu du Mouvement unitaire progressiste pour un effectif total de 15 députés. Son président est Roger-Gérard Schwartzenberg (PRG), député du Val-de-Marne et ancien ministre.

Avec la confirmation de Sylvia Pinel au gouvernement, son suppléant socialiste, Jacques Moignard, siège au sein du groupe RRDP, afin de préserver l'existence du groupe, puisqu'un groupe parlementaire doit comporter au moins 15 membres[2].

Le , Ary Chalus (GUSR), député de la Guadeloupe, annonce rejoindre le groupe RRDP.

Le groupe s'agrandit à 17 membres le avec le départ du groupe SRC de Jérôme Lambert, député de la Charente, qui reste toutefois membre du PS[3].

À la suite de la formation du gouvernement Valls, Thierry Braillard (PRG) est nommé secrétaire d'État ; Gilda Hobert (DVG), sa suppléante le remplace le et rejoint le groupe RRDP. Nommée également secrétaire d'État, Annick Girardin est remplacée par son nouveau suppléant, Stéphane Claireaux (PRG / Cap sur l'avenir), qui devient député et membre du groupe RRDP le .

Le , Jean-Pierre Maggi, jusque-là membre du groupe socialiste (SRC), rejoint officiellement le groupe RRDP[4] après avoir déclaré en son rattachement au PRG[5], dans le cadre de la législation sur le financement de la vie publique[6]. Le groupe compte à cette date 18 députés.

À l'issue des élections législatives de 2017, le groupe n'atteint plus le seuil des quinze députés nécessaires. Il est préservé un temps sous la forme d'une association, avant d'être dissous le [7].

Composition

Du au  :

Députés Parti radical de gauche
Député MoDem
Député Mouvement des progressistes
Députés membres du Parti socialiste (2 sur 274)
Député divers gauche
Député Guadeloupe unie, socialisme et réalités

Anciens membres :

Identité visuelle

Notes et références

Voir aussi

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