Guba (cheval)

Le Guba est également connu sous les noms d'« Azerbaïdjanais », et de « yorga »[1]. L'encyclopédie de CAB International (2016) classe le Guba parmi les types du « cheval d'Azerbaïdjan »[2]. La race trouve ses origines dans des chevaux perses et Karabakh, probablement croisés avec le Tersk et l'Arabe[1]. Elle est très commune au XIX^e siècle[1]. Les croisements récents ont essentiellement eu lieu avec le Karabakh et le Deliboz[1].

Possibles jument et poulain Guba dans le Parc national de Göygöl.

Avec une taille moyenne de 1,36 m selon le guide Delachaux, le Guba est le plus petit des chevaux d'Azerbaïdjan[1]. Sa tête de profil rectiligne est pourvue de grands yeux[1]. L'encolure est longue[1]. Le garrot est saillant[1]. La queue est attachée bas, les membres sont courts, plutôt fins[3], et solides[1].

La robe est baie, alezane, grise ou noire, pouvant aussi présenter des teintes plus rares comme le louvet et l'isabelle[1].

La race est réputée résistante, endurante, de bonne longévité, et fertile[1]. Elle est frugale, et particulièrement adaptée à son environnement montagneux[1]. Ces chevaux vont fréquemment l'amble[1].

Ce cheval est utilisé monté, bâté, ou pour la traction[1].

Il s'agit d'une race locale de l'Azerbaïdjan, propre au Grand Caucase[1]. L'étude menée par l'Université d'Uppsala, publiée en août 2010 pour la FAO, signalait le Guba comme race de chevaux locale asiatique dont le niveau de menace est inconnu[4]. La base de données DAD-IS n'indique (en 2018) ni effectifs ni niveau de menace[5].