Guillaume Leyte

Guillaume Leyte, né le , est un historien français du droit.

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Guillaume Leyte
Fonction
Président
Université Paris-Panthéon-Assas
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Biographie
Naissance
Nationalité
Formation
Activité
Autres informations
A travaillé pour
Dir. de thèse

Professeur d'histoire du droit, il est président de l'université Paris 2 Panthéon-Assas du 22 juin 2012 au 30 novembre 2020.

Biographie

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Guillaume Leyte obtient l'agrégation d'histoire du droit en majorant le concours de 1994[1]. Il a enseigné aux universités de Strasbourg, Amiens et Paris V et a été nommé à l'université Panthéon-Assas en 2002[1]. Professeur d'histoire du droit, ses recherches portent sur l'histoire comparée du droit et des institutions, l'histoire constitutionnelle comparée, l'histoire de la pensée juridique et politique. Il dirige, depuis 2005, l'Institut d'histoire du droit et préside le département de droit romain et d'histoire du droit depuis 2009. En 2010-2012, il a été directeur adjoint de l'Institute of european and comparative law de l'université d'Oxford, en Angleterre[1]. Il a été élu à trois reprises au CNU et par deux fois membre du concours national d'agrégation en histoire du droit et des institutions[1].

Le , Guillaume Leyte est élu président de l'université Panthéon-Assas et a été réélu à ce poste le pour quatre ans[2].

Le 30 novembre 2020, le professeur Stéphane Braconnier lui succède à la présidence de l'université Panthéon-Assas[3].

Polémiques

En mars 2020, lors du confinement, 900 étudiants d'Assas, trois professeurs et des syndicats étudiants dénoncent dans une lettre ouverte dans Valeurs actuelles les méthodes de gestion des cours à distance et le management de Guillaume Leyte, à la tête de l'université[4]. En outre, sa gestion des partiels est également critiquée considérée comme "juridiquement contestable"[5].

En septembre 2020, le magazine Marianne révèle que sous sa présidence, de "graves dysfonctionnements" existent dans la gestion en présentiel des examens de rattrapages (pas de respect des gestes barrières, mauvaise communication...), La faculté sous sa présidence est alors accusée de mettre "en danger" les étudiants. [6]

Ouvrages

  • Domaine et domanialité publique dans la France médiévale, XIIe – XVe siècles, Presses universitaires de Strasbourg, 1996.
  • La Monarchie française du milieu du XVIe siècle à 1715 : L'Esprit des institutions (avec J.M. Carbasse et S. Soleil), éd. CDU SEDES, 2001.
  • L'État royal, XIIe-XVIIIe siècle : Une anthologie (avec J.M. Carbasse), éd. Léviathan, 2004.

Références

Liens externes

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