Université Paris-Panthéon-Assas

L'université Paris-Panthéon-Assas[2], encore couramment désignée[3] par son ancienne appellation institutive[4] Paris-II, plus usuellement université Panthéon-Assas, ou plus familièrement « Assas », est un établissement d'enseignement supérieur sous le statut d'établissement public expérimental.

Ne doit pas être confondu avec Université Panthéon-Sorbonne.

Université Paris-Panthéon-Assas
Façade du centre Panthéon.
Histoire
Fondation
1970
Statut
Type
Forme juridique
Établissement public national à caractère scientifique culturel et professionnel (d)
Président
Membre de
Site web
Chiffres-clés
Étudiants
19 086[1]
Enseignants
Budget
91 millions d'euros (2013)[1]
Localisation
Pays
Campus
25 (dont 17 à Paris et 3 à l’étranger)
Ville
Localisation sur la carte de Paris

Elle est fondée[4] en 1970 après les événements de mai 1968 et l'éclatement de l'université de Paris, mais son existence remonte au XIXe siècle.

Avec plus de 200 formations de haut niveau accessibles de la licence au master, l'université prépare ses étudiants aux carrières professionnelles juridiques, politiques, économiques et médiatiques et forme de nouveaux enseignants-chercheurs. Elle doit son nom aux deux principaux centres universitaire qui la composent, le centre Panthéon, situé place du Panthéon, et le centre Assas, situé rue d'Assas (laquelle évoque Louis d'Assas).

Historique

La faculté de droit de l'université de Paris

L'université Paris-Panthéon-Assas est issue de la faculté des décrets, devenue faculté de droit de l'université de Paris, dont la création remonte au XIXe siècle.

Dès les années 1950, afin de « désengorger » les bâtiments historiques, une entreprise de création de centres nouveaux est lancée. L'annexe de la faculté de droit et des sciences économiques, prévue pour 1961, est finalement terminée en 1964, rue d'Assas.

Création de l'université Paris-II

Fronton du bâtiment principal sur la place du Panthéon.

L'université Panthéon-Assas est créée à la suite des événements de mai 1968, et du démembrement de l'université de Paris.

La plupart des juristes (88 sur 108)[5], dont la plupart des privatistes et des historiens du droit, et une partie des publicistes choisissent de se regrouper dans cette nouvelle institution, souvent considérée comme de tradition universitaire classique, et conservatrice.

À l'inverse, leurs collègues faisant le pari d’une université pluridisciplinaire, et de tendance de gauche, voir marxiste, rallient l’université Paris-1 Panthéon-Sorbonne[6]. Les spécialistes des sciences économiques ont majoritairement rallié l'université Paris-Dauphine.

L'université a été créée en tant qu'organe séparé en 1970 sous le nom de Paris-II[4], mais a utilisé le nom d'« université de droit, d'économie et de sciences sociales de Paris » du fait qu'elle continuait la faculté au nom similaire de l'époque de la Sorbonne et qu'elle était la plus spécialisée dans ces domaines[7].

Attachés à la sélection à l'entrée de l'université, et à l'excellence de l'institution, de nombreux étudiants participent au mouvement contre la réforme Savary des universités de 1983 tandis que d'autres participent à leur tour trois ans plus tard à la contestation du projet de loi Devaquet.

Assas a ensuite adopté ses statuts en 1988 sous le nom de « université de droit, d'économie et de sciences sociales de Paris II »[8] puis s'est donné la dénomination « Panthéon-Assas Paris II » en 1990[9] puis uniquement de « Panthéon-Assas » en 1998.

Autonomie et alliances

Logo jusqu’en 2016.

Le passage à l'autonomie (dotation de responsabilités et des compétences élargies en matière budgétaire et de gestion des ressources humaines) a eu lieu le .

L'université faisait alors partie, avec les universités Paris-IV et Paris-VI, des membres fondateurs du PRES Sorbonne Universités, fondation de coopération scientifique, reconnue par décret le [10]. Dans ce cadre, elle partageait des cursus associant droit, histoire et histoire de l'art, et un cursus en sciences et économie. Par décision du conseil d'administration de l'université, il est décidé de quitter ce PRES à la rentrée 2013.

Fin 2015, l’université Panthéon-Assas reste « associée » à la communauté d’universités et établissements Sorbonne Universités[11].

Établissement public expérimental

Logo de 2016 à 2021.

Le , Paris-Panthéon-Assas devient un établissement public expérimental (EPE), ayant vocation à devenir un grand établissement, et réunissant, en plus de ses propres composantes, l'Institut de management et de communication interculturels (ISIT), l'École française d'électronique et d'informatique (Efrei), le Centre de formation des journalistes (CFJ), l'École W et l'IRSEM de l'École de guerre[12],[13].

Ce nouvel établissement public à caractère scientifique, culturel et professionnel est l'occasion d'un changement de nom, au profil de « université Paris-Panthéon-Assas »[2]. Faisant disparaitre la dénomination « Paris-II », Panthéon-Assas prend le même chemin que Paris-Dauphine, qui a fait disparaitre « Paris-IX » de son nom officiel dès 2004.

Composantes

Au , les composantes de l'université sont les établissements-composantes, les collèges de formation et de recherche (CFR), les six départements universitaires, les unités mixtes de recherche, les centres de recherche, les écoles doctorales et les instituts.

Avant le et conformément au Code de l'éducation, les composantes de l’université sont les unités de formation et de recherche (UFR) et les instituts[14]. Des départements délibèrent notamment sur l’organisation et l’affectation des enseignements ou sur l’orientation de la recherche[2].

Établissements-composantes

Dans le cadre de l'établissement public expérimental, quatre établissements-composantes sont intégrés à l'université Paris-Panthéon-Assas au [2] :

Collèges de formation et de recherche

Au , les collèges de formation et de recherche de l'université Paris-Panthéon-Assas sont les suivantes :

  • collège de formation et de recherche de premier cycle « Découverte et fondamentaux » ;
  • collèges de formation et de recherche de deuxième et troisième cycles, formés autour des thématiques de formation et champs disciplinaires couverts par des départements de formation ou des établissements-composantes[2].

Unités de formation et de recherche

Avant le , les unités de formation et de recherche de l'université Panthéon-Assas étaient les suivantes :

  • UFR Capacité et 1er cycle de droit et de science politique ;
  • UFR 2e et 3e cycles de droit et de science politique ;
  • UFR Sciences économiques et de gestion ;
  • UFR Sciences du management privé et public ;
  • UFR Institut français de presse qui existe depuis 1937, a été rattaché aujourd’hui à Paris-II ;
  • UFR Institut d'études judiciaires.

Instituts

Instituts-partenaires

Dans le cadre de l'établissement public expérimental, un unique institut-partenaire est intégré à l'université Paris-Panthéon-Assas au .

Départements

  • Département de droit privé et de sciences criminelles
  • Département de droit public et de science politique
  • Département de droit romain et d'histoire du droit
  • Département de sciences économiques
  • Département des sciences de gestion
  • Département de sciences de l'information et de la communication

Écoles doctorales

L'université compte cinq écoles doctorales[15]. Elle rassemble de multiples équipes de recherche en droit, science politique, sciences économiques, sciences de gestion, sciences de l'information et de la communication. Deux sont associées au CNRS ; le Centre d'études et de recherches de science administrative (Cersa) et l'Institut d'histoire du droit. La faculté dispose de 24 centres de recherche et laboratoires se répartissant dans cinq écoles doctorales qui accueillent 1 500 doctorants.

  • Droit international, droit européen, relations internationales et droit comparé (ED 9)
  • Droit privé (ED 6)
  • École doctorale Georges Vedel. Droit public interne, science administrative et science politique (ED 7)
  • Histoire du droit, philosophie du droit et sociologie du droit (ED 8)
  • Sciences économiques et de gestion, sciences de l'information et de la communication, EGIC (ED 455)

Bibliothèques

Les bibliothèques de l'université, destinées aux enseignants et aux étudiants de l'université Paris-Panthéon-Assas, sont pour le principal spécialisées en droit et en économie.Outre les bibliothèques spécialisées[16], l'université en a trois principales :

  • bibliothèque d'Assas. Après plusieurs années de travaux, la nouvelle bibliothèque universitaire a ouvert en mars 2011 : ses collections sont en libre accès et en magasin. Elle dessert tous les cycles ;
  • bibliothèque de Melun. Elle a ouvert en 1986. Toutes ses collections sont en accès libre. Elle dessert principalement les étudiants inscrits en licence au centre de Melun ;
  • bibliothèque de Vaugirard. Elle a ouvert en 1996. Toutes ses collections sont en accès libre. Elle dessert principalement les étudiants en première année de licence de droit, de science politique ainsi que d'économie-gestion. Elle est située au 391 rue de Vaugirard (15e arrondissement) ;
  • bibliothèques Noailles et Collinet spécialisé en Droit romain, et d'histoire économique au sein du centre Sainte-Barbe ;
  • bibliothèque Cujas, ouverte aux enseignants et aux étudiants à partir de la 2e année de licence.

Lieux d'implantation

Centre Panthéon : le bâtiment principal sur la place du Panthéon.
Entrée arrière du Centre Panthéon depuis la rue Saint-Jacques.
L'amphi 1 du Centre Assas lors de la cérémonie de remise des diplômes des docteurs.
L'implantation au 391, rue de Vaugirard. L'ancien collège de l'Immaculée-Conception où le jeune Charles de Gaulle a été élève sert aujourd'hui de centre universitaire aux étudiants de première année.

Implantations à Paris

L'université Paris-Panthéon-Assas dispose de multiples sites répartis dans les 5e, 6e mais aussi 12e et 15e arrondissements de Paris.

  • Dans le 6e arrondissement de Paris :
    • 92, rue d'Assas : l'Institut français de presse (IFP), les 2e et 3e années de licence, 1re année de master, voire certaines deuxièmes années de master. Dès la fin des années 1950, pour faire face à l'afflux des enfants du baby boom et désengorger les bâtiments historiques de l'université de Paris, une entreprise de création de centres nouveaux pour chacune des facultés est lancée. L'annexe de la Faculté de droit et des sciences économiques, prévue pour 1961, est finalement terminée en 1964 rue d'Assas ;
    • 39 bis, rue d'Assas : l'Institut de management et de communication interculturels (ISIT) ;
    • 5-7, avenue Vavin : Centre d'analyse et de recherche interdisciplinaires sur les médias (Carism);
    • 118-122, rue de Vaugirard : Magistère juriste d'affaires, Institut de préparation à l'administration générale, Institut de droit des affaires, École de droit et management de Paris, Magistère Banque-Finance et le centre de formation permanente ;
    • 4, rue Blaise Desgoffe : Laboratoire d’Économie Mathématique et Micro-économie Appliquée (Lemma, EA 442).
Institut de droit comparé de Paris.
  • Dans le 13e arrondissement de Paris :
    • 36 rue Charcot : Licence 3 et Masters 1 et 2 en économie gestion mention management et nouvelles technologies, Master 1 en économie gestion mention sciences du management.
Le Centre de formation des journalistes et de l'École W.

Des travaux de mise en conformité et d'amélioration des conditions d'études et de travail ont été entrepris au centre Assas. Ces travaux ont commencé en mai 2007 et se sont achevés en 2012 et n'ont concerné que le centre Assas et l'annexe de la rue Notre-Dame-Des-Champs. Les quatre bâtiments A (les 8 étages, le restaurant universitaire compris), B, C et D ont été démolis, curés ou réaménagés.

Implantations à Melun

Le centre universitaire délocalisé de Panthéon-Assas en Seine-et-Marne se nomme « Institut de droit et d'économie de Melun »[17]. Il se situe au 19 rue du château à Melun et l'ensemble des bâtiments universitaires sont regroupés sur l'île de Melun. Le campus existe depuis 1987 et accueille aujourd'hui environ 2 500 étudiants. Il propose les cursus droit et AES jusqu'en 3e année de licence et le cursus sciences économiques jusqu'en 2e année.

En , deux diplômes d'université et d'un diplôme d'État destinés aux enquêteurs de droit privé détectives et enquêteurs privés ») ont été créés, fruits d'un partenariat entre l'université Panthéon-Assas et l'Union fédérale des enquêteurs de droit privé.

Une antenne du Centre de formation permanente y est également installée pour prendre en charge certaines formations : capacité en droit 1er et 2e année, Master 2 professionnel : Droit et stratégie de la sécurité, Licence Sécurité des biens et des personnes, etc.

Le centre de Melun dispose d'une bibliothèque et d'un restaurant universitaire ainsi que de ses propres services administratifs. Il offre également accès à la pratique de nombreuses activités sportives à Melun même[18].

Implantations à Villejuif

Le principal site de l'école d'ingénieurs EFREI Paris, établissement-composante de l'université Paris-Panthéon-Assas se situe au 30 avenue de la République, à Villejuif, à proximité de la station de métro Villejuif - Louis Aragon. Il accueille près de 2 400 étudiants[19].

Formation et recherche

Enseignement

L'université Paris-Panthéon-Assas dispense des enseignements en droit, sciences politiques et sociales (média et communication), sciences de gestion et sciences économiques. Elle dispose de cinq écoles doctorales, de 25 centres de recherche et délivre des diplômes à 8 600 étudiants par an (sur les 18 000 que compte l'établissement, dont 3 000 étrangers). La formation se décompose en 17 licences, 6 licences professionnelles, 24 master 1 (M1), 87 master 2 (M2), 41 diplômes universitaires (DU), 6 diplômes supérieurs d'université (DSU), 3 Master of Laws (LLM), 1 Master of Business Administration (MBA), 1 cursus master ingénieur (CMI) et 23 formations en apprentissage[20].

L'université dispose d'accords académiques avec d'autres établissements d’enseignement supérieurs français : Sorbonne Université pour 5 doubles diplôme (histoire de l'art et droit, histoire et droit, histoire et médias, sciences et droit et relations internationales), l'ESSEC pour des doubles diplômes en master[21],[22], l'université Paris-Dauphine, pour un master en ingénierie économique[23], l'école nationale supérieure des mines de Paris, pour un master[24], École des hautes études commerciales de Paris pour un master en fiscalité internationale[25], et l'INSEAD pour un LL.M. en droit international des affaires. 3 masters en droit public sont en co-habilitation avec l'université Paris-1 Panthéon-Sorbonne[26].

Assas développe aussi plusieurs cursus sélectifs tels que le « Collège de droit », le « Collège d'économie », le programme « Juriste européen » ou les bi-licences avec des universités étrangères comme le King's College de Londres, l'université McGill ou encore l'université d'Oxford. Souvent considérée comme étant la plus prestigieuse et « première université juridique de France »[27],[28] et héritière de la faculté de droit de Paris, elle propose également des formations en science politique, sciences économiques, gestion et de l'information et de la communication.

Depuis la rentrée 2013, l'université Paris-Panthéon-Assas, à travers le site Agor@ssas, propose une licence en droit en ligne[29].

Relations internationales

L'université Paris-Panthéon-Assas a conclu des accords de coopération avec plus de 160 universités étrangères, toute matière confondue[30]. Elle propose notamment des doubles diplômes, triples diplômes, cursus intégrés et autres programmes en partenariat avec des universités étrangères.

L'université Paris-Panthéon-Assas est aussi implantée à l'étranger avec ses campus internationaux à Dubaï, Maurice et Singapour.

Elle propose aussi certaines de ses formations en partenariat avec des universités locales comme à Saïgon ou à Phnom Penh (où les formations sont dispensées en partie par des professeurs de l'université et aboutissent à la délivrance de diplômes propres).

Recherche

L'université compte cinq écoles doctorales, et 23 laboratoires de recherche, dont trois liés au CNRS (UMR). Elle possède près de 270 enseignants-chercheurs, plus d'un millier de doctorants, et près de 120 thèses sont rédigées chaque année. Le budget annuel alloué à la recherche est de l'ordre de 1,3 million d'euros[31]. Une banque de mémoire est accessible depuis le site de l'université. Celle-ci regroupe des mémoires soutenus en Master 2 recherche, ou professionnel, que l'on peut consulter gratuitement[32].

Classements

L'université Paris-Panthéon-Assas est souvent rapportée comme la "première université juridique de France"[27],[28].

Son attractivité nationale et européenne lui permet de se hisser parmi les formations qui attirent la plus forte proportion de bacheliers ayant obtenu la mention « très bien » au baccalauréat [33]. Selon Le Nouvel Observateur, ce chiffre serait proche de 97% en 2020[34].

Ses anciens étudiants ont le meilleur salaire à la sortie parmi les formations de Droit en France selon les rapports du ministère de l'enseignement supérieur[35]. En 2017, celui-ci est en moyenne de 42 100€[36], 30 mois après le diplôme. Il est de 49100€ pour les diplômés d'économie[37], et de 85000 € en sortie d'étude pour le Magistère juriste d'affaire selon Capital.

Au concours d'entrée de l'École nationale de la magistrature, une forte proportion de la promotion vient de l'université Paris-Panthéon-Assas (plus de 40 % en 2011[38] par exemple).

L'université est cependant réputée « élitiste » et très concurrentielle. En témoigne, malgré le profil de ses étudiants, sa 49e place au classement national des taux de réussite en licence, réalisé par Le Figaro [39]. L'Étudiant classe lui l'institution à la 54e place française en fonction du taux de réussite en licence[40].

Vie étudiante

Évolution démographique

Évolution démographique de la population universitaire

1991 1992 1993 1994 1995 2000 2001 2002
17 974[41]17 875[41]17 531[41]18 499[41]18 450[41]17 319[42]17 704[43]17 355[44]
2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010
17 098[45]16 655[46]16 320[47]15 637[48]14 490[49]14 499[50]15 223[51]15 602[52]
2011 2012 2020 - - - - -
15 371[53]16 808[54]18 000 -----

Associations

En 2020, l'université compte 282 associations étudiantes[55].

L'université enregistre la présence de militants d'extrême-droite, ainsi que d'associations liées à cette orientation politique depuis sa création, notamment le Groupe union défense (GUD) depuis la fin des années 1960, jusqu'aux années 1990[56]. Dans les années 2010, des associations d'extrême droite comme le Rassemblement étudiant de droite, de nouveau le GUD, puis Assas Patriote tentent régulièrement de prendre pied à l'université[57],[58],[59],[60]. La place de l'extrême droite est cependant de moins en moins importante.

Par ailleurs, à partir des années 1970, l'organisation Pour un syndicalisme autogestionnaire (PSA) y est une force syndicale puissante et, des années 1990 aux années 2000, l'UNEF, assimilée à une « force de gauche », y a fait des percées, avant d'être devancée dans les années 2010 par les associations apolitiques telle que l'Alliance - Fédération des associations d'Assas (dites la Corpo), l'UDDA (Union des Doubles Diplôme d'Assas), ou Assas.net.[réf. nécessaire].

Personnalités liées

Présidents de l'université

Succession des présidents de l’université
Mandat Nom Qualité UFR de rattachement
1974 - 1979 Berthold Goldman Professeur des universités Droit (privé)
1979 - 1984 Jacques Robert Professeur des universités Droit (public)
1984 - 1989 Jean Boulouis Professeur des universités Droit (public)
1989 - 1993 Georges Durry Professeur des universités Droit (privé)
1993 - 1997 Philippe Ardant Professeur des universités Droit (public)
1997 - 2002 Bernard Teyssié Professeur des universités Droit (privé)
2002 - 2006 Jacqueline Dutheil de la Rochère Professeur des universités Droit (public)
2006 - 2012 Louis Vogel Professeur des universités Droit (privé)
2012 - 2020 Guillaume Leyte Professeur des universités Droit (histoire)
depuis 2020 Stéphane Braconnier Professeur des universités Droit (public)

Enseignants et anciens enseignants

Louis Vogel (deuxième en partant de la droite), président de Panthéon-Assas de 2006 à 2012.

François Terré[61], Prosper Weil[62], Pierre Delvolvé, Yves Gaudemet, Louis Vogel[63] et Serge Sur[64] sont membres de l'Académie des sciences morales et politiques ; Henri Mazeaud en fut membre de 1969 à 1993, Roland Drago de 1990 à 2009. Albert Rigaudière[65] est membre de l'Académie des inscriptions et belles-lettres. Joe Verhoeven est secrétaire général de l'Institut de droit international.

Hommes et femmes politiques

Monde des médias

Personnalités du monde des affaires

Juristes

Autres

Notes et références

  1. « Décret n° 2021-1831 du 24 décembre 2021 portant création de l'Université Paris-Panthéon-Assas et approbation de ses statuts », sur Legifrance, (consulté le ). Les statuts sont mis à jour sur le site de l'université.
  2. La dénomination institutive, Paris-II, est restée en vigueur à l'item no 48 de l'« Article D711-1 du Code de l'éducation », sur Legifrance, (consulté le ), jusqu'à son abrogation le 1er janvier 2022. Depuis cette date, l'université Paris-Panthéon-Assas ne figure plus dans cette liste des universités, mais à l'item no 14 de celle des établissements publics à caractère scientifique, culturel et professionnel expérimentaux, dans l'« Article D711-6-1 - Code de l'éducation », sur Legifrance, (consulté le ).
  3. « Décret n°70-1174 du 17 décembre 1970 portant érection en établissements publics à caractère scientifique et culturel d'universités et centres universités », sur Legifrance, (consulté le ).
  4. « Les programmes de I à VII », Le Monde, (lire en ligne, consulté le )
  5. « Paris-II Assas, la longue marche vers le centre droit », sur Libération.fr
  6. Historique de l'Institut de préparation à l'administration générale dans l'université de Paris puis université Panthéon-Assas
  7. Approuvés par arrêté du 26 octobre 1988, en application de la loi du 26 janvier 1984
  8. Le 14 mars 1990, Rapport du Comité national d'évaluation de 2006 p. 10.
  9. Décret du 22 juin 2010 portant approbation des statuts de la fondation de coopération scientifique « Sorbonne Universités »
  10. Décret no 2015-1594 du 7 décembre 2015 portant association de l’université Paris-II à la communauté d'universités et établissements « Sorbonne Universités »
  11. « Regroupement : Paris-II Panthéon-Assas lance un projet d’établissement public expérimental avec l’Isit, l’Efrei et le CFJ », sur www.letudiant.fr (consulté le )
  12. « Paris-II veut créer un EPE avec l’Isit, l’Efrei Paris et le CFJ/École... », sur www.aefinfo.fr (consulté le )
  13. Article L713-1 du code de l'éducation
  14. Écoles doctorales, www.u-paris2.fr, consulté le 27 avril 2010
  15. http://www.u-paris2.fr/04935358/0/fiche___pagelibre/&RH=Bibliotheque Bibliothèques du réseau de l'université Panthéon-Assas
  16. L'ouverture de l'université Panthéon-Assas à Melun, reportage Midi 2 du 23 novembre 1987 (durée 3 min 08 s) : source INA
  17. « Campus de Melun », sur Université Paris 2 Panthéon-Assas (consulté le )
  18. « A Villejuif, l'Efrei pousse les murs de son campus », sur Citoyens.com, (consulté le )
  19. Consulter la plaquette détaillée de l'ensemble des formations dispensées par l'université Paris II sur son site internet
  20. Détails disponibles sur le site u-paris2.fr
  21. Lire le communiqué de presse publié sur le site de l'Essec L'université Panthéon-Assas et l'ESSEC signent un accord de partenariat stratégique
  22. Consulter le site du Master Ingénierie économique (TSI-AD)
  23. Voir la fiche du master STV
  24. Consulter le site de l'association du Master 2 Fiscalité internationale
  25. http://www.u-paris2.fr/25712751/0/fiche___pagelibre/&RH=MASTER-09&RF=M2-DROIT-09
  26. Clarisse Watine, « Paris 2 Panthéon-Assas, première université juridique de France », sur www.mondedesgrandesecoles.fr, (consulté le )
  27. Camille Stromboni, « Portrait de fac : l’université Paris 2 – Panthéon-Assas », sur www.letudiant.fr, (consulté le )
  28. Site de la licence de Droit en ligne Agor@ssas
  29. Voir accords de coopération
  30. Voir rubrique recherche
  31. Voir rubrique banque de mémoire sur le site de l'université
  32. Baptiste Legout, « Parcoursup: notre classement des universités françaises qui attirent les meilleurs lycéens », sur Le Figaro.fr, (consulté le )
  33. Gurvan Le Guellec, « En droit, les facs les plus prestigieuses victimes de leur succès », L'Obs, (lire en ligne )
  34. Filière par filière, les facs qui donnent le meilleur salaire
  35. Ministère de l'Enseignement et de la Recherche, « Enquête relative à l’insertion professionnelle des diplômés 2017 de l’université » , sur enseignementsup-recherche.gouv.fr, (consulté le )
  36. Ministère de l'Enseignement Supérieur et de la Recherche, « [Archives] Résultats nationaux : insertion professionnelle des diplômés en 2016, 2015, 2014, 2013, 2012, 2011, 2010, 2009, 2008 et 2007 » , sur www.enseignementsup-recherche.gouv.fr, (consulté le )
  37. Préparation au concours d'accès à l’École nationale de la magistrature (ENM) à l'université Panthéon-Assas
  38. Julie-Anne De Queiroz, « Palmarès des universités où les étudiants réussissent le mieux », dans Le Figaro, le 22 septembre 2014, consulté sur etudiant.lefigaro.fr le 6 juillet 2016
  39. « Réussite en licence : le classement des universités selon leur valeur ajoutée », dans Educpro, le 15 septembre 2014, consulté sur www.letudiant.fr le 6 juillet 2016
  40. Comité national d'évaluation, L'université de Paris II, rapport d'évaluation, Paris, , 149 p.,p. 12
  41. Jean-Richard Cytemann, Repères et références statistiques sur les enseignements, la formation et la recherche, édition 2001, Imprimerie nationale, p. 161, (ISBN 2-11-092136-6), consulté sur www.education.gouv.fr le 10 août 2010
  42. Jean-Richard Cytemann, Repères et références statistiques sur les enseignements, la formation et la recherche, édition 2002, Imprimerie nationale, p. 159, (ISBN 2-11-092152-8), consulté sur www.education.gouv.fr le 10 août 2010
  43. Claudine Peretti, Repères et références statistiques sur les enseignements, la formation et la recherche, édition 2003, Imprimerie nationale, p. 155, (ISBN 2-11-093455-7), consulté sur www.education.gouv.fr le 10 août 2010
  44. Claudine Peretti, Repères et références statistiques sur les enseignements, la formation et la recherche, édition 2004, Imprimerie nationale, p. 159, (ISBN 2-11-094345-9), consulté sur www.education.gouv.fr le 10 août 2010
  45. Claudine Peretti, Repères et références statistiques sur les enseignements, la formation et la recherche, édition 2005, Imprimerie nationale, p. 175, (ISBN 2-11-095390 X), consulté sur www.education.gouv.fr le 10 août 2010
  46. Repères et références statistiques sur les enseignements, la formation et la recherche, édition 2006, Imprimerie nationale, p. 179, consulté sur www.education.gouv.fr le 10 août 2010
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  58. Olivier Faye, « Avec « Assas Patriote », l’extrême droite tente de reprendre pied à Paris-II Panthéon-Assas », sur droites-extremes.blog.lemonde.fr,
  59. Véronique Soulé, « Une excroissance du GUD emménage à Assas », sur www.liberation.fr,
  60. professeur émérite, droit civil des personnes, des obligations et des biens, ex-Responsable du DEA Philosophie du droit
  61. professeur émérite, droit public, membre de l'institut
  62. « Louis Vogel élu à l’Académie des sciences morales et politiques », sur u-paris2.fr,
  63. « Serge Sur élu académicien au fauteuil de Jacques Boré (6 décembre 2021) », sur academiesciencesmoralesetpolitiques.fr,
  64. responsable du DEA Histoire du droit

Voir aussi

Bibliographie

Liens externes

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