Gustav Jäger

Gustav Jäger ou Jaeger, né le à Burg (Royaume de Wurtemberg) et mort le est un médecin, naturaliste et hygiéniste wurtembergeois.

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Gustav Jäger
Gustav Jaeger dans le costume sanitaire qu'il avait inventé
Biographie
Naissance

Bürg (d) ou Pfarrhaus (d) ou Burg
Décès
(à 84 ans)
Stuttgart
Nationalité
Formation
Activités
Père
Carl Jäger (d)
Mère
Wilhelmine Ulrike Jäger (d)
Fratrie
Emma Karoline Hauff (d)
Wilhelm Friederich JAEGER (d)
Sophie Ulrike Jaeger (d)
Karl Friederich JAEGER Jr. (d)
Otto Heinrich Jaeger (d)
Conjoints
Selma Johanna Jäger (d) (de à )
Helene Müller (d) (depuis )
Enfants
Julie JAEGER (d)
Franz Jaeger (d)
Sophie Elisabeth Jäger (d)
Theodora Johanna SEUFFER (d)
Gustav Jäger (d)
Carl Friederich JAEGER (d)
Max Julius Jäger (d)
Emma Gisela Jäger (d)
Autres informations
Religion

Biographie

Ayant achevé ses études de médecine à l'université de Tübingen, il enseigna la zoologie à Vienne. En 1868, il fut nommé professeur de zoologie l'Académie de Hohenheim et devint par la suite professeur de zoologie et d'anthropologie à l'École polytechnique de Stuttgart et professeur de physiologie à l'École vétérinaire de cette ville. En 1884, il abandonna l'enseignement pour s'engager dans une carrière de médecin.

Il écrivit des ouvrages variés dans le domaine de la biologie, dont 

  • La Théorie de Darwin et son influence sur la morale et la religion (1869) 
  • Traité de zoologie générale (1871-1878) ;
  • Découverte de l'âme (1878).

En 1876, il proposa, pour expliquer l'hérédité, une hypothèse proche de la théorie du germoplasme, élaborée plus tard par August Weismann, et selon laquelle le contenu de la cellule – le protoplasme – conserve ses propriétés spécifiques de génération en génération, préservant, lors de la duplication, les éléments ontogénétiques permettant la construction complète de nouveaux êtres ainsi que les éléments phylogénétiques permettant à ces nouveaux être de se reproduire eux-mêmes à l'âge de la maturité.

Il donna son nom à un type de vêtements qu'il avait imaginé et nommé Die Normalkleidung als Gesundheitsschutz, c'est-à-dire l'habillement normal de protection sanitaire (1880), pour lequel il préconisa le port de tissus bruts, tels que la laine, proches du corps, et ne comportant aucune fibre végétale.

Il fit également d'importants travaux en entomologie, se spécialisant dans les coléoptères, en particulier les Buprestidae and les Scarabaeidae. Il écrivit avec Carl Gustav Calwer une Histoire naturelle des insectes d'Europe, ouvrage très populaire réédité jusqu'en 1916. Sa collection de coléoptères est conservée au Museum d'Histoire Naturelle de Stuttgart[1]

Notes et références

Publications

  • Zoologische Briefe (Berlin, 1864—1876)
  • In Sachen Darwins contra Wigand (Stuttgart, 1874)
  • Die Darwinsche Theorie und ihre Stellung zu Moral und Religion (Stuttgart, 1869)
  • Lehrbach der allgem. Zoologie (2e édition, 1880),
  • Seuchenfestigkeit und Konstitutions-Krampf (Leipzig, 1878)
  • Die Entdeckung der Seele (Leipzig, 1878)

Liens externes

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