Gustave Ansart
Gustave Ansart est un homme politique français, né le à Roubaix (Nord) et mort le à Mérignies (Nord).
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Gustave Ansart | |
Fonctions | |
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Député français | |
– (17 ans, 5 mois et 18 jours) |
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Circonscription | Nord |
Législature | Ve, VIe, VIIe, VIIIe et IXe (Cinquième République) |
Groupe politique | Communiste |
– (2 ans, 10 mois et 19 jours) |
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Circonscription | Nord |
Législature | IIIe (Quatrième République) |
Groupe politique | Communiste |
Député européen | |
– (2 ans, 1 mois et 11 jours) |
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Groupe politique | Communiste et apparentés |
Biographie | |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Roubaix (France) |
Date de décès | (à 67 ans) |
Lieu de décès | Mérignies (France) |
Nationalité | Français |
Parti politique | Parti communiste français |
Profession | Ouvrier métallurgiste |
Biographie
Issu d'une famille ouvrière, Gustave Ansart commence à travailler en usine à l'âge de 13 ans et se syndique à cette occasion[1].
Il échappe au STO pendant l'Occupation. À la Libération, il adhère au Parti communiste français et prend des responsabilités syndicales et politiques. En 1947, Gustave Ansart est élu conseiller municipal de Roubaix[2], l'année où il participe aux grandes grèves[2].
En 1951, il devient secrétaire de l'Union syndicale CGT des travailleurs de la métallurgie du Nord-Pas-de-Calais[1]. Jeune militant poussé par Maurice Thorez, son ascension au sein du PCF est alors rapide à partir du milieu des années 1950. En , il est élu au comité central du PCF comme suppléant[2] et à l'été 1954[2], sur intervention de Jacques Duclos[2], devient secrétaire de la fédération communiste du Nord, fonction qu'il conserve jusqu'en , remplacé alors par Alain Bocquet. Paralèllement, il est élu député du Nord le , grâce à sa deuxième place sur la liste menée par Arthur Ramette[2], et à l'été 1956 est désigné membre suppléant du bureau politique[3], à seulement 33 ans, un mois après avoir organisé en juin 1956 l'intimidation physique d'Auguste Lecoeur , un ex-dirigeant du PCF perçu comme un rival par Maurice Thorez. Il garde un souvenir douloureux de toute la période de la Guerre d'Algérie[2].
A l'Assemblée nationale, il siège à la Commission du travail et de la sécurité sociale puis est réélu cinq fois d'affilée à partir de 1973. De 1981 à 1985, il est président de la Commission de la Production et des Échanges de l'Assemblée nationale[3].
Gustave Ansart fut également député européen du au [4]. Il siège à la Commission politique.
Il a par ailleurs été directeur du journal Liberté de 1958 à 1982[4], où il a succédé à Léandre Letoquart[2] et à l'ex-leader de la Résistance André Pierrard.
Bibliographie
- De l'usine à l'Assemblée nationale, Éditions sociales, collection Notre Temps, 1977
- Gustave Ansart, ouvrier député, entretiens avec Jacques Estager, réédition de De l'usine à l'Assemblée nationale, le Geai Bleu, 2010
Notes et références
- Biographie extraite du dictionnaire des parlementaires français de 1940 à 1958 (La documentation française) sur le site de l'Assemblée nationale.
- Biographie Le Maitron
- Marc Blachère, Enfant du Roubaix prolétarien, sur humanite.fr, 21 septembre 1990.
- Notice biographique de Gustave Ansart sur le Maitron en ligne.
Liens externes
- Ressources relatives à la vie publique :
- Hommage funèbre
- Notice de Gustave Ansart sur le site de l'Assemblée Nationale
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