Gustave Clausse

Gustave Clausse, né le à Paris et mort le à Tourgéville dans le Calvados, est un architecte français et un historien de l’art.

Gustave Clausse

Gustave Clausse à l’époque de son mariage (1861)[1].
Présentation
Naissance
Paris
Décès (à 80 ans)
Tourgéville
Nationalité Français
Activités Architecte et historien de l’art
Formation École des beaux-arts
Œuvre
Distinctions Prix Charles-Blanc (1909)
Entourage familial
Père Charles Clausse
Mère Marie Lechat
Famille Lucie Gravier
Compléments
Membre de la Société centrale des architectes français et de la Société de l'histoire de Paris et de l'Île-de-France

Biographie

Gustave Clausse voit le jour le à Paris dans le 2e arrondissement, fils de Charles Georges Aimé, propriétaire, et Marie Caroline Lechat[2].

Admis à l’École des beaux-arts, il est l’élève de Hippolyte Lebas. Il expose au Salon de peinture et de sculpture à partir de 1848[3].

Jeune architecte, il se marie à Paris le avec Lucie Gravier.

Gustave Clausse[1].

Au cours de sa carrière, il occupe différents postes : inspecteur de la ville de Paris, administrateur de la compagnie d’assurance La Nationale, vice-président de la Caisse d’épargne[3].

Il est membre de la Société centrale des architectes français (1864), qui le décore d'une médaille d'archéologie[4], et de la Société de l'histoire de Paris et de l'Île-de-France (1874). Il donne également des conférences sur l’histoire de l’art.

En 1909, il obtient le prix Charles-Blanc pour son livre Les Sforza et les arts en Milanais (1450-1530)[5].

Il meurt le à Tourgéville (Calvados).

Résidence

À Paris, Gustave Clausse habite un immeuble dont il est l’architecte sis 9, rue Murillo dans le 8e arrondissement. Il y occupe le rez-de-chaussée et le premier étage et en loue les étages supérieurs. Dans la cour, sur le mur mitoyen en face de l'entrée, il installe une arcade et des chapiteaux fournis par Edmond Guillaume, architecte chargé de la démolition du palais des Tuileries[6]. Un buste, peut-être d'Alphonse d'Este, provenant de Florence et deux chapiteaux vénitiens complètent cet ensemble. Les ouvertures du premier étage sont en plein cintre, ornées de céramiques polychromes et, à l'angle en pan coupé avec la rue Rembrandt, elles sont en serlienne. Le plafond du salon de cet étage est décoré d'anges musiciens par le peintre Albert Gérard[7].

Réalisations

No 9, rue Murillo, à l’angle de la rue Rembrandt, Paris.

Publications

  • Voyage dans les pays allemands, Paris, Hachette, 1886.
  • Espagne, Portugal. Notes historiques et artistiques sur les principales villes de la péninsule ibérique, Paris, Librairie de l’art, 1889.
  • Les Monuments du christianisme au moyen-âge, Paris, E. Leroux, 1893-1897.
  • Les Églises de Toscanella : Sainte-Marie-Majeure, Saint-Pierre, XIIe et XIIIe siècles, Revue de l’art chrétien, 1896.
  • Les Cormati et l’église de Sainte-Marie à Civita-Castellana, Revue de l’art chrétien, 1897.
  • L’Église Notre-Dame de Lescar, ancienne cathédrale des États de Béarn, Revue de l’art chrétien, 1899.
  • Les Origines bénédictines. Subiaco, Mont-Cassin, Monte-Oliveto, Paris, E. Leroux, 1899.
  • Les San Gallo, Paris, E. Leroux, 1900-1902.
  • Deux représentations de la peste de Rome en 680, Gazette des beaux-arts, 1904.
  • Les Cathédrales de Côme et Bernardino Luini, 1904.
  • L’Hôtel de ville de Paris, ses origines, Paris, V. Gastinger, 1905.
  • Les Farnèse peints par Titien, Gazette des beaux-arts, 1905.
  • Les Sforza et les arts en Milanais, 1450-1530, Paris, E. Leroux, 1909, prix Charles Blanc de l’Académie française.
  • Mes Souvenirs, (édition familiale), 1910
  • Les Tombeaux de Gaston de Foix, duc de Nemours, et de la famille Birago par Agostino Busti dit le Bambaja (1523), Paris, H. Laurens, 1912.

Liens externes

Notes et références

  1. Collection particulière de Dominique Cler, arrière-arrière-petit-fils de Gustave Clausse.
  2. Mariages, 09, 1861, Archives de Paris, V4E 971.
  3. « Clausse Gustave », Comité des travaux historiques et scientifiques.
  4. Gustave Clausse, Mes Souvenirs, édition familiale, 1910.
  5. « Gustave Clausse », Académie française.
  6. Caroline Hauer, « Paris : Vestiges du Palais des Tuileries, jeu de piste historique à travers la ville », parisladouce.com, 15 janvier 2020.
  7. « Immeuble 9 rue Murillo », sur structurae.net (base de données et galerie internationale d’ouvrages d’art et du génie civil).
  8. « Manoir de Clairefontaine », Base Mérimée.
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