Gustavo Petro

Gustavo Francisco Petro Urrego, né le à Ciénaga de Oro, est un homme d'État colombien. Président de la République depuis le , il est le premier titulaire de la fonction issu de la gauche depuis Ernesto Samper en 1994.

Pour les articles homonymes, voir Petro (homonymie).

Gustavo Petro

Gustavo Petro en 2022.
Fonctions
Président de la République de Colombie
En fonction depuis le
(27 jours)
Élection 19 juin 2022
Vice-président Francia Márquez
Gouvernement Petro
Prédécesseur Iván Duque
Sénateur colombien

(4 ans)
Élection 17 juin 2018
Successeur Rodolfo Hernández

(4 ans)
Maire de Bogota

(1 an, 8 mois et 8 jours)
Prédécesseur Maria Mercedes Maldonado (intérim)
Lui-même (destitution invalidée)
Successeur Enrique Peñalosa

(2 ans, 2 mois et 18 jours)
Prédécesseur Clara López Obregón
Successeur Rafael Pardo (intérim)
Lui-même (destitution invalidée)
Député colombien

(8 ans)
Circonscription Bogota

(2 ans, 7 mois et 19 jours)
Circonscription Cundinamarca
Biographie
Nom de naissance Gustavo Francisco Petro Urrego
Date de naissance
Lieu de naissance Ciénaga de Oro, département de Córdoba, Colombie
Nationalité Colombienne
Parti politique Pôle démocratique alternatif (2005-2010)
Colombia Humana (depuis 2011)
Diplômé de Université Externado de Colombie
Profession Économiste
Résidence Palais Nariño (Bogota)

Présidents de la République de Colombie

Ancien militant du mouvement de guérilla urbaine M-19, diplômé en études du développement (1996) de l’université catholique de Louvain en Belgique, Gustavo Petro est maire de la capitale Bogota entre 2012 et 2015[1]. Après sa défaite au second tour de l'élection présidentielle colombienne de 2018, il devient sénateur le .

De confession catholique, ses idéaux politiques sont influencés par la théologie de la libération[2].

Il brigue à nouveau la présidence du pays lors de l'élection présidentielle de 2022, avec la militante écologiste Francia Márquez pour colistière[3], et remporte cette fois-ci l'élection.

Situation personnelle

Origines et débuts

Issu d'une famille modeste, Gustavo Petro grandit dans la municipalité de Ciénaga de Oro, près de la côte caribéenne, dans une maison de type bahareque (construction traditionnelle en bois et en terre) au toit de palme. Sa famille et lui déménagent lorsque son père obtient un poste d'instituteur à Zipaquirá, une petite ville ouvrière connue pour ses mines de sel située dans le centre de la Colombie[4].

Il étudie dans la même école publique - dirigée par des prêtres franquistes - où avait étudié Gabriel García Márquez au début des années 1940, lequel fut à l'époque expulsé en tant que « communiste ». Petro affirme que son engagement politique est né de deux événements fondamentaux : le coup d'État de 1973 au Chili contre Salvador Allende et la lecture de García Márquez. À l’adolescence, il crée avec des camarades de classe un journal de dénonciation sociale appelé Carta al pueblo et un centre culturel Gabriel García Márquez. Il rencontre des ouvriers, des syndicalistes ainsi que des prêtres de gauche sensibles à la théologie de la libération.[4]

Convaincu que la lutte de guérilla peut changer le système politique et économique de la Colombie, il intègre à l'âge de 17 ans le Mouvement du 19 avril (M-19), une guérilla de sensibilité bolivarienne, socialiste et démocratique[5]. Il emploie pendant sa clandestinité le pseudonyme d'Aureliano, personnage du roman Cent Ans de solitude[5],[6],[7].

Parallèlement à son engagement clandestin, il suit des études d’économie à Bogota. Avec le M-19, il mène la saisie d'un terrain pour y loger 400 familles pauvres victimes de déplacement forcé par des groupes paramilitaires, puis contribue à la construction de ce qui deviendra le quartier Bolívar 83. Il entre par la suite entièrement dans la clandestinité et devient un proche de Carlos Pizarro, l'un des principaux commandants du M-19, et insiste avec lui sur la nécessité d'une solution politique négociée au conflit armé colombien et sur la transition vers une Assemblée constituante. Arrêté par l'armée en 1985, il est torturé pendant dix jours dans les écuries de la XIIIe brigade, puis emprisonné[4].

Un accord de paix est signé en 1990 entre le gouvernement et plusieurs guérillas, dont le M-19. Celui-ci constitue le parti politique Alliance démocratique M-19 et la liste qu'il présente aux élections de l'Assemblée nationale constituante en 1991 prend la première place. Carlos Pizarro, candidat du parti à l'élection présidentielle de 1990 dont il comptait parmi les favoris, est cependant assassiné[4].

Parcours politique

Premiers mandats parlementaires

Il est membre de la Chambre des représentants de 1991 à 1994 et de 1998 à 2006. Il est ensuite sénateur de 2006 à 2010. Sujet à de fréquentes menaces de mort, il est contraint à quatre années d'exil à partir de 1994 après l'interception de communications radio dans lesquelles le chef du bureau du procureur général demandait au commandant paramilitaire Carlos Castaño de l'assassiner[8],[4].

Économiste de formation, il est membre du parti de gauche Pôle démocratique alternatif de 2005 à 2010, avant de créer le Mouvement progressiste en 2011.

Parlementaire, il dénonce la « parapolitique », les relations entre des élus de la majorité présidentielle et les milices paramilitaires qui les aident à se faire réélire en se débarrassant de leurs adversaires. Il contribue également à faire médiatiser le scandale des faux positifs (exécutions de milliers de civils par l’armée afin de les présenter en guérilleros tués au combat). Enfin, il s'en prend au DAS, les services secrets colombiens, accusé d’être utilisé par le président Álvaro Uribe pour neutraliser ses adversaires politiques[8].

Il est candidat à l'élection présidentielle en 2010 mais échoue dès le premier tour avec un peu plus de 9 % des voix.

Maire de Bogota

Le , Gustavo Petro remporte la victoire à l'élection municipale de Bogota avec 32,16 % des suffrages. Il prend ses fonctions le . Il est le premier ex-guérillero à occuper un poste d'une telle importance en Colombie.

Le programme de son mouvement Bogotá Humana consistait à combattre la pauvreté et les inégalités au moyen de politiques publiques pour les plus pauvres, de protéger l'environnement et de lutter contre le changement climatique, renforcer la participation citoyenne aux décisions, et lutter contre la corruption structurelle alors que le maire précédent et son frère sénateur s'étaient enrichis en octroyant des marchés publics à des entreprises en échange de pots-de-vin. Son programme est cependant très mal reçu par les classes dirigeantes traditionnelles ; avant même son investiture, plusieurs médias demandaient sa démission[4].

Les politiques sociales mises en œuvre et l’amélioration des services publics accélèrent la diminution de la pauvreté ; pendant son administration, près d'un demi-million de personnes sont sorties de la pauvreté. La mortalité infantile chute et le taux d'homicide atteint un niveau historiquement bas. C'est le résultat d'une combinaison de politiques publiques (approvisionnement minimal en eau potable pour chaque famille, programme de santé préventive dans les quartiers pauvres, jardins d'enfants, renforcement de l'enseignement public, centres de jeunesse pour l'éducation artistique, tarifs de transport préférentiels pour les personnes modestes)[4]. Il s'engage sur les thèmes de l’égalité des genres et du respect des droits des minorités sexuelles[9]. Il essaie de mettre fin à la pratique de la corrida mais se heurte à la Cour constitutionnelle[6].

En 2012, il s'oppose aux conseillers municipaux de droite au sujet de la responsabilité du ramassage des ordures, dont il souhaite déposséder des entreprises privées accusées de se comporter en « mafia », pour la transférer à une entreprise publique. Le désaccord génère en décembre d’importantes difficultés dans le ramassage des ordures. En , une pétition officielle est déposée par un parlementaire de la majorité gouvernementale de droite afin d'organiser un référendum pour révoquer Petro de sa fonction de maire.

Le , il est destitué de son poste de maire par le procureur général Alejandro Ordoñez, proche du gouvernement et déjà responsable de la destitution de plus de 800 maires, pour cause de « violation des principes constitutionnels de la concurrence »[10], et interdit d'exercer toute fonction publique pendant une durée de 15 ans[11]. Gustavo Petro fait appel de cette décision, mais celle-ci est confirmée le par le Conseil d'État. Malgré une injonction de la Commission interaméricaine des droits de l'homme, le président Juan Manuel Santos entérine la destitution le lendemain et nomme son ministre du Travail Rafael Pardo comme maire intérimaire. Cependant, le Tribunal supérieur de Bogota ordonne au président Santos de rétablir Petro dans ses fonctions le suivant.

Élection présidentielle de 2018

Sa candidature pour l'élection présidentielle colombienne de 2018 est enregistrée le . Gustavo Petro défend notamment la gratuité de l’enseignement, le respect des accords de paix avec les FARC et un système économique plus respectueux de l’environnement.

Le , son véhicule est ciblé par des tirs, ce qui est interprété comme une tentative d'assassinat[12],[4]. L'éventualité d'un assassinat de Gustavo Petro est sérieusement envisagée par ses partisans dans un pays où cinq candidats présidentiels ont été tués depuis la fin du XXe siècle et 282 militants syndicaux ou communautaires tués entre et [13].

Les grands médias colombiens lui sont hostiles et le présentent comme un « populiste » qui voudrait faire de la Colombie « un nouveau Venezuela ». Au contraire, il est apprécié chez les jeunes et les classes populaires[6].

Au second tour, il recueille 41,8 %, douze points derrière le candidat de droite, Iván Duque[14]. Ce score correspond cependant à une percée de la gauche[15].

Après l'élection, il est menacé de mort par le groupe paramilitaire Águilas Negras[16].

Élection présidentielle de 2022

Pour l'élection présidentielle de 2022, Gustavo Petro est pré-candidat des partis Colombia Humana, de l'Union patriotique et du Parti communiste colombien[17], qui composent la coalition Pacto Histórico, afin d'élire un candidat unique lors de la consultation interpartis qui s'est tenu le , en même temps que les élections législatives. Il remporte cette consultation avec 80,5 % des suffrages et choisit Francia Márquez, militante afro-colombienne des droits humains et de l'environnement, comme colistière pour l'élection présidentielle à venir[18].

Parmi les points essentiels de son programme, il propose une réforme agraire destinée à rendre sa productivité à 15 millions d’hectares de terres pour mettre fin au « narco-latifundisme », l’arrêt de toute nouvelle exploration pétrolière dans le but de sevrer le pays de sa dépendance aux industries extractives et des combustibles fossiles, des investissements dans l’éducation publique et la recherche, des infrastructures pour l’accès à l’eau ainsi que le développement du réseau ferroviaire, une réforme fiscale et une réforme du système de santé, lequel est largement privatisé[19]. Petro a déclaré que la poursuite du néolibéralisme colombien finira par « détruire le pays » et a proposé une augmentation des impôts pour les Colombiens les plus riches. Il a également indiqué qu'il soutiendrait le procès du président Iván Duque pour les violences commises par les forces de sécurité lors des manifestations de 2021, qui ont fait une soixantaine de morts parmi les manifestants. En , il a déclaré que son premier acte en tant que président serait de déclarer l'état d'urgence économique pour lutter contre la faim généralisée[20]. Il défend des propositions progressistes sur la question des droits des femmes et des LGBTQ[21],[22]. Il a aussi annoncé qu'il rétablirait les relations diplomatiques avec le Venezuela[23].

Il est confronté à une campagne de différents médias cherchant à l’assimiler au président vénézuélien Nicolás Maduro et affirmant qu'il prévoit des mesures d’expropriation s’il devient président. Pour répondre à ces attaques, il signe le un document public dans lequel il s’engage à ne procéder à aucun type d’expropriation s’il est élu[24]. Le général Eduardo Zapateiro (es), commandant de l'armée colombienne, a lui aussi sévèrement critiqué Petro pendant la campagne, provoquant une controverse[25]. Par ailleurs, Petro a dû renoncer à faire campagne dans certaines parties du pays en raison des risques d’attentats venant des narcotrafiquants[26]. Le secteur des affaires se montre également hostile à sa candidature et des chefs d'entreprise ont menacé leurs employés de licenciement s'ils votaient pour Gustavo Petro[27]. Il est élu président le [28].

Président de la République de Colombie

Le , Gustavo Petro est investi président de la République de Colombie[29].

Il a consacré le mois et demi séparant son élection de son investiture à négocier avec les partis politiques centristes et de droite pour se constituer une majorité au Congrès, alors que la gauche est nettement minoritaire dans les deux chambres. Il a notamment obtenu, en échange de plusieurs places dans son gouvernement, le soutien du Parti libéral, première force à la Chambre et troisième au Sénat, et du Parti de la U. Les deux partis avaient appelé à voter contre lui tant au premier qu'au second tour de l’élection présidentielle. Au final, sa coalition hétéroclite regroupe une dizaine de formations politiques. Le conservateur réformiste Alvaro Leyva est nommé au ministère des Relations extérieures, et trois ex-ministres libéraux sont nommés aux Finances, à l’Agriculture et à l’Éducation[30]. La militante des droits de l'homme Leonor Zalabata (es) est nommée ambassadrice aux Nations unies, ce qui fait d'elle la première indigène nommée à ce poste, jusqu’ici toujours occupé par des diplomates de carrière ou des membres des élites conservatrices[31].

Quelques jours avant son investiture, il passe le son premier test politique avec succès avec l'approbation par le Sénat de l’accord d'Escazú, le plus important traité de protection de l’environnement adopté en Amérique latine, qui avait jusqu'alors été rejeté quatre fois par les sénateurs. Petro avait fait de sa ratification une promesse de campagne[30]. Cependant, l’équipe chargée de la transition avec le gouvernement sortant prévient que « la situation budgétaire et le niveau d’endettement sont plus critiques encore que nous ne l’imaginions »[32].

L'arrivée de Gustavo Petro à la présidence est mal perçue au sein du commandement de l'armée et plusieurs généraux s’expriment dans la presse. Le commandant en chef de l’armée, Enrique Zapateiro, démissionne de sa fonction[33]. Petro nomme le un nouveau commandement militaire avec pour objectif d' « augmenter de manière substantielle le respect des droits humains et des libertés publiques » ; une trentaine de généraux perdent leurs fonctions[34].

La Colombie et le Venezuela rétablissent leurs relations diplomatiques le , après trois années de rupture. Les deux pays vont également reprendre leur coopération militaire sur la zone frontalière commune poreuse où sont présents les guérillas, les paramilitaires et les trafiquants de drogue[35]. Le gouvernement colombien reprend les négociations de paix avec la guérilla de l'Armée de libération nationale (ELN) qui avaient été suspendues par le précédent gouvernement[36].

Hommages

En 2018, Gustavo Petro est nommé professeur honoraire à l'Université nationale de Lanús en Argentine, pour sa défense des droits de l'homme et de la paix[37].

Notes et références

  1. « Elections en Colombie: Gustavo Petro, la vague socialiste, l'espoir des jeunes », sur RTBF (consulté le )
  2. (es) « El encuentro de Papa Francisco y el candidato progresista Gustavo Petro y la teología del odio en Colombia »
  3. Alencontre, « Colombie. Gustavo Petro va briguer la présidence de la Colombie avec Francia Márquez – A l'encontre » (consulté le )
  4. (es) Iván Olano Duque, « ¿Quién es Gustavo Petro? », sur ctxt.es | Contexto y Acción
  5. « Triomphe de la gauche "latino" : les recettes du raz-de-marée socialiste », sur LExpress.fr, (consulté le )
  6. « Qui est Gustavo Petro, le favori de la gauche colombienne ? », sur lepetitjournal.com,
  7. (es) « Quiénes son "los mismos de siempre" que han gobernado Colombia por 200 años », BBC News Mundo, (lire en ligne)
  8. Cathy Dos Santos, « Colombie. L’ex-guérillero Petro sur la route de la présidence », L'Humanité, (lire en ligne, consulté le )
  9. « A Bogota aussi, on s’écharpe sur l’écriture inclusive », Le Monde.fr, (ISSN 1950-6244, lire en ligne, consulté le )
  10. « Mélenchon : il écrit au président colombien pour défendre le maire de Bogota », RTL.fr, (lire en ligne, consulté le )
  11. AFP, « Le maire de Bogota démis de ses fonctions », Libération, (lire en ligne)
  12. Harol Gonzalez, « Tentative d’assassinat du candidat présidentiel Gustavo Petro en Colombie. », Club de Mediapart, (lire en ligne, consulté le )
  13. « En Colombie, le candidat de gauche, Gustavo Petro, en tête dans les sondages », sur Le Monde.fr (consulté le )
  14. FRANCE 24, « Colombie : Ivan Duque, candidat de droite et opposant à l'accord avec les Farc, élu président », sur france24.com, (consulté le ).
  15. Loïc Ramirez, « En Colombie, la paix "réduite en miettes" ? : Victoire électorale de la droite, essor de la gauche. », Le Monde diplomatique, , p. 4-5
  16. AFP, « Les Aguilas Negras, marque sans visage qui sème la terreur en Colombie », sur Orange Actualités, (consulté le )
  17. (es) Blu Radio, « Aún hay candidatos sin aval para estar en consultas del Pacto Histórico y Coalición Centro Esperanza », sur Blu Radio, (consulté le )
  18. « Colombie. Au seuil d’un changement historique ? Elections, guerre sociale et paramilitarisme », sur Alencontre,
  19. « Colombie, l’année de tous les espoirs », sur Le Courrier,
  20. (en-US) AQ Editors | November 4 et 2021, « Meet the Candidates: Colombia », sur Americas Quarterly (consulté le )
  21. (es) Casa Editorial El Tiempo, « El poder de los LGBT en la alcaldía de Petro », sur El Tiempo, (consulté le )
  22. (en-GB) José María González Alonso, « Why is the LGBT community afraid of the new government in Colombia? - LatinAmerican Post », sur latinamericanpost.com (consulté le )
  23. (es) Casa Editorial El Tiempo, « Petro anuncia que reanudará relaciones con Venezuela », sur El Tiempo, (consulté le )
  24. « Colombie. Gustavo Petro face à une campagne médiatique qui l’assimile à Maduro s’engage à ne pas exproprier », sur À l'encontre,
  25. (es) « Comandante del Ejército, general Eduardo Zapateiro, no aguantó más y enfrentó a Gustavo Petro en redes », sur Semana.com, (consulté le )
  26. Anne Proenza, « Colombie : le candidat de gauche Gustavo Petro sonne « l'heure du changement » à la présidence », sur Libération (consulté le )
  27. « À la Une : à dix jours du premier tour de l'élection présidentielle, la tension monte en Colombie », sur RFI, (consulté le )
  28. (es) « Gustavo Petro: quién es el primer presidente de izquierda en Colombia », El Tiempo, (lire en ligne)
  29. « Premier président de gauche de Colombie, Gustavo Petro joue l’ouverture », sur Le Monde.fr, Le Monde, (ISSN 1950-6244, consulté le ).
  30. « En Colombie, la gauche du président Petro gouverne avec le centre », La Croix, (ISSN 0242-6056, lire en ligne, consulté le )
  31. « Colombie | Pour la première fois, une autochtone représentera Bogota à l’ONU », sur La Presse,
  32. « Premier président de gauche de Colombie, Gustavo Petro joue l’ouverture », Le Monde.fr, (lire en ligne, consulté le )
  33. « Tensions. Les militaires colombiens rechignent à être commandés par l’ex-guérillero Gustavo Petro », sur Courrier international, (consulté le )
  34. « Colombie: le président Gustavo Petro fait le ménage dans l'état-major de l'armée », sur RFI, (consulté le )
  35. « La Colombie et le Venezuela nomment de nouveaux ambassadeurs après trois ans de rupture », sur RFI, (consulté le )
  36. « La Colombie reprend ses pourparlers de paix avec les rebelles de l'ELN », sur LEFIGARO, (consulté le )
  37. (en) Alejandro Leone, Camila Leone, « Petro en Argentina. “Los caminos jurídicos intentan eliminar liderazgos” », sur revistaallaite.unla.edu.ar (consulté le )

Liens externes

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