Pôle démocratique alternatif
Le Pôle démocratique alternatif (Polo Democrático Alternativo) est issu d'une fusion entre le Polo Democrático Independiente (Pôle démocratique indépendant) et l'Alternative démocratique[2]. Ce parti colombien est membre observateur de l'Internationale socialiste et membre de la COPPPAL. Il est dirigé par Álvaro José Argote Muñoz.
Pôle démocratique alternatif (es) Polo Democrático Alternativo | |
Logotype officiel. | |
Présentation | |
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Président | Álvaro José Argote Muñoz |
Fondation | |
Siège | Carrera 17A No. 37-27, Bogota, Colombie |
Secrétaire général | Gustavo Triana |
Positionnement | Centre gauche[1] à gauche |
Idéologie | Social-démocratie Socialisme démocratique Progressisme |
Affiliation internationale | Internationale socialiste (observateur) COPPPAL |
Couleurs | Jaune |
Site web | polodemocratico.net |
Représentation | |
Représentants | 2 / 166 |
Sénateurs | 5 / 102 |
Le Pôle démocratique indépendant est lui-même issu de la fusion le de plusieurs partis qui avaient déjà formé une coalition électorale lors des législatives de 2002.
Le Pôle démocratique alternatif compte 550 000 membres. À l'élection présidentielle de mai 2006 son candidat a obtenu 22 % des voix (2e score), mais le PDA obtient moins de 10 % des voix aux élections du Sénat (5e avec 10 sièges sur 102) et de la Chambre des représentants (7e avec 7 sièges sur 166).
Depuis l'éclosion du scandale de la parapolitique qui touche des politiciens proches du président Álvaro Uribe[3], dont son cousin germain et cofondateur du Parti de la Colombie démocratique, trois militants du PDA ont été assassinés[réf. nécessaire]. Le président Alvaro Uribe a qualifié les dirigeants du parti de « terroristes habillés en civil », ce qui a parfois été interprété comme un appel au crime en direction des paramilitaires[4].
L'aile gauche du PDA, emmenée par Antonio Navarro Wolf, quitte le parti en 2014 pour fonder le mouvement Progresistas[5].
Résultats électoraux
Élections présidentielles
Année | Candidat | 1er tour | 2d tour | ||||
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Voix | % | Rang | Voix | % | Rang | ||
2006 | Carlos Gaviria Díaz (en) | 2 609 412 | 22,04 | 2e | |||
2010 | Gustavo Petro[6] | 1 331 267 | 9,14 | 4e | |||
2014 | Clara López | 1 958 414 | 15,23 | 4e | |||
2018 | Sergio Fajardo | 4 589 696 | 23,73 | 3e |
Références
- « En Colombie, la paradoxale lutte de la gauche pour sa survie », Le Point, (lire en ligne, consulté le ).
- Olivier Dabène, Amérique latine, les élections contre la démocratie ?, Presses de Sciences Po, , 350 p. (ISBN 978-2-7246-8787-3 et 2-7246-8787-6, lire en ligne).
- Pierre Blanc, Terres, pouvoirs et conflits : Une agro-histoire du monde, Presses de Sciences Po, , 384 p. (ISBN 978-2-7246-2222-5 et 2-7246-2222-7, lire en ligne).
- « Quand le doigt montre la Colombie », sur Le Monde diplomatique,
- « En Colombie, un Congrès pour ou contre la paix ? », sur Médelu,
- François-Xavier Freland, Qui veut la peau d'Hugo Chavez ?, Le Cherche midi, , 254 p. (ISBN 978-2-7491-2117-8 et 2-7491-2117-5, lire en ligne).