Gye
Gye est une commune française située dans le département de Meurthe-et-Moselle, en région Grand Est.
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Ne doit pas être confondu avec Gyé.
Pour les articles homonymes, voir Gye.
Gye | |||||
![]() Panneau d'entrée d'agglomération. | |||||
![]() Blason |
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Administration | |||||
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Pays | ![]() |
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Région | Grand Est | ||||
Département | Meurthe-et-Moselle | ||||
Arrondissement | Toul | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes Terres Touloises | ||||
Maire Mandat |
Michel Noisette 2020-2026 |
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Code postal | 54113 | ||||
Code commune | 54242 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Gynois(es) [1] | ||||
Population municipale |
272 hab. (2019 ![]() |
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Densité | 42 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 48° 37′ 15″ nord, 5° 52′ 35″ est | ||||
Altitude | Min. 214 m Max. 252 m |
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Superficie | 6,51 km2 | ||||
Type | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Nancy (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de Toul | ||||
Législatives | Cinquième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Meurthe-et-Moselle
Géolocalisation sur la carte : Grand Est
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Liens | |||||
Site web | https://www.mairie-gye.com | ||||
À l'époque gallo-romaine, le bourg gaulois porte le nom de "GAIACUM".
Géographie
Le ban communal de Gye, altitude moyenne de 233 m, est inséré dans la plaine humide du pied des côtes de Meuse, pour une surface de 648 hectares.
Le bourg se trouve en son centre (Zonage cadastral AA), bien que les traces plus anciennes d’habitations se situent en bordure de l'ancienne voie Toul-langres (lieu-dit Naléchamps) qui forme la limite ouest de son territoire, alors que la Route nationale 74 (France) (Toul-Colombey) fait frontière à l'est. Au nord ce sont les bois du Tillot (commune de Toul) qui bordent la commune, la limite sud est moins marquée.

Localisation
Gye est une petite commune située à 30 km de Nancy et 8 km de Toul dans la plaine du Toulois, non loin des côtes de Toul, célèbres pour leur « gris de Toul » (vin).
La commune possède une gare de péage à son nom (péage de Gye) située sur l'autoroute A31 à proximité. (Zonages ZE et ZC).
Communes limitrophes
Géologie
Gye est situé sur les « Marnes à Rhynchonelles supérieures » du Bathonien supérieur.
Les Marnes à Rhynchonelles inférieures et supérieures sont rarement visibles à l'affleurement. Elles sont généralement gris-bleu mais peuvent présenter des passages noirs, beiges ou même blancs. Elles sont riches en Lamellibranches et Brachiopodes, particulièrement les Rhynchonelles qui leur ont donné leur nom.
Hydrographie
La commune est traversée par trois ruisseaux, le "Ruisseau des Étangs"[2] (parfois ou autrefois ruisseau de Comines), le "Ruisseau des Bœufs" (parfois ou autrefois ruisseau de Blarin ou Blénod[3]) et le "Ruisseau de Bueue". Tous les trois se jettent dans la Moselle (rivière) au lieu-dit la Bouvade[4] à Bicqueley.
Urbanisme
Typologie
Gye est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[5],[6],[7].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Nancy, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 353 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[8],[9].
Occupation des sols

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (88,3 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (88 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (56,1 %), prairies (31,9 %), forêts (7,8 %), zones urbanisées (3,9 %), zones agricoles hétérogènes (0,3 %)[10].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[11].
Toponymie
Anciennes mentions : Gulla (1065), Gula (1105), Jaiacum (1154), Stagna de Gieyo (1149-1172), Gyer (1516), Geys (1527), Gyes (1545), Giey (1663)[12].
Une étymologie populaire rattache le nom de Gye à celui d'une vigne appelée In Gula appartenant au chapitre de la cathédrale de Toul. En fait, le toponyme apparaît sous la forme Gaiacum en 622/654 : il est formé de l'anthroponyme romain Gaius et du suffixe gallo-romain -acum, formation typique de l'Antiquité tardive et de l'époque mérovingienne, et signifie "domaine de Gaius"[13].
Histoire

Dans un secteur commun avec la commune de Mont-le-Vignoble, voisine, en Nalléchamp (ce pourrait signifier "mauvais champs" si le labourage fait effectivement resurgir des restes archéologique ?), sont signalés des restes de constructions avec tuiles romaines. Sur la place de l'église on trouva, en creusant le sol, un pavé en briques de différentes couleurs.[14] telles sont les traces de premières habitations sur cette commune.
Le Chemin chaussee Brunehaut et la grande voie de Langres à Metz, passent à Gye,comme le précise la carte archéologique de Gaule, Meurthe et Moselle, article consacrė à cette commune.
Dans une prairie à peu de distance du village, en creusant un fossé, on a découvert une épée de fer identique à celles des dragons espagnols de l'époque de la Ligue.
Politique et administration
Population et société
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[16]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[17].
En 2019, la commune comptait 272 habitants[Note 3], en augmentation de 27,7 % par rapport à 2013 (Meurthe-et-Moselle : +0,38 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
Économie
Gye se caractérise par une forte implantation du secteur primaire. En effet, il existait en 2010 environ six exploitations agricoles pour une population de 199 habitants, soit une exploitation pour 33 habitants.
Secteur primaire ou Agriculture
Le secteur primaire comprend, outre les exploitations agricoles et les élevages, les établissements liés à l’exploitation de la forêt et les pêcheurs.
D'après le recensement agricole 2010 du Ministère de l'agriculture (Agreste[20]), la commune de Gye était majoritairement orientée [Note 4] sur la polyculture et le poly - élevage (auparavant même production ) sur une surface agricole utilisée[Note 5] d'environ 794 hectares (inférieure à la surface cultivable communale) en diminution depuis 1988 - Le cheptel en unité de gros bétail s'est réduitde 1006 à 496 entre 1988 et 2010. Il n'y avait plus que 6 (13 auparavant) exploitation(s) agricole(s) ayant leur siège dans la commune employant 9 unité(s) de travail[Note 6]. (22 auparavant)
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments

- Vestiges de la voie romaine de Trèves-Lyon.
- Ancien fort du Tillot. Le fort du Tillot fait partie du système de défense Système Séré de Rivières, du nom d'un ingénieur militaire français. Ce système de défense a été bâti à partir de 1874, peu après la guerre de 1870. Le fort du Tillot est situé entre la N 74 et l'A31, dans le bois du Tillot. Il est notamment accessible à partir de la N 74 (chemin de Valcourt ou lieu-dit du Tillot).
Il existe aussi à 200 m du village de Gye une petite avancée fortifiée composée d'une demi-dizaine de casemates, visibles et accessibles. Cet ensemble fortifié est situé sur un léger relief positif, dominant légèrement la plaine touloise. La construction fortifiée est accessible à partir du chemin situé tout à côté du cimetière de Gye (rue de la Saux). Ce lieu a été réaménagé au début des années 2000, pour permettre aux curieux un accès sécurisé. "Queues de cochons" et "fils barbelés" sont encore visibles.
- Monument aux morts guerre 1914-1918.
Le monument aux morts est situé dans le cimetière. Sur le monument on peut lire : La commune de GYE à ses enfants MORTS POUR LA FRANCE.
- Église : tour et nef XVIIIe siècle, chapelle latérale XVe siècle, chevet XVe siècle, chœur gothique.
- Deux croix de chemin XVIIe et XVIIIe siècles.
- Les batteries de GYE.
- Les batteries de GYE.
- Monument aux morts.
Personnalités liées à la commune
- aucune
Voir aussi
Bibliographie
- G. Hamm, Carte Archéologique de la Gaule. 54. La Meurthe-et-Moselle, Paris, 2005.
Articles connexes
Liens externes
- « Gye », Monographies communales de Meurthe-et-Moselle réalisées pour l'exposition universelle de 1889 et conservées par les Bibliothèques de Nancy, sur https://galeries.limedia.fr
- Gye sur le site de l'Institut géographique national
Notes et références
Notes
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.
- Orientation technico-économique de la commune : production dominante de la commune, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel de l'ensemble des exploitations agricoles de la commune à la production brute standard.
- Superficie agricole utilisée : superficies des terres labourables, superficies des cultures permanentes, superficies toujours en herbe, superficies de légumes, fleurs et autres superficies cultivées de l'exploitation agricole.
- Unité de travail annuel : mesure en équivalent temps complet du volume de travail fourni par toutes les personnes intervenant sur l'exploitation. Cette notion est une estimation du volume de travail utilisé comme moyen de production et non une mesure de l'emploi sur les exploitations agricoles.
Références
- https://www.habitants.fr/meurthe-et-moselle-54
- « Sandre Portail national d'accès aux référentiels sur l'eau | Fiche cours d'eau », sur services.sandre.eaufrance.fr (consulté le ) : « Ruisseau des Etangs (A5620310) ».
- « Sandre Portail national d'accès aux référentiels sur l'eau | Fiche cours d'eau », sur services.sandre.eaufrance.fr (consulté le ) : « Ruisseau de Blenod (A5620350) ».
- « Sandre Portail national d'accès aux référentiels sur l'eau | Fiche cours d'eau », sur services.sandre.eaufrance.fr (consulté le ) : « La Bouvade (A56-0200) ».
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
- Henri Lepage, Dictionnaire topographique du département de la Meurthe, Paris, Imprimerie impériale, 1862
- Aude Wirth, Les Noms de lieux de Meurthe-et-Moselle, Dictionnaire étymologique, Haroué, Gérard Louis, , 313 p. (ISBN 978-2914554435).
- Jules (18-1921) Auteur du texte Beaupré, Répertoire archéologique pour le département de Meurthe-et-Moselle, époques préhistoriques, gallo-romaines, mérovingiennes , par le Cte J. Beaupré,..., (lire en ligne), p. 71.
- « Répertoire national des élus (RNE) - version du 24 juillet 2020 », sur le portail des données publiques de l'État (consulté le ).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018 et 2019.
- « Ministère de l'agriculture et de l'alimentation - agreste - La statistique, l'évaluation et la prospective agricole - Résultats - Données chiffrées », sur agreste.agriculture.gouv.fr (consulté le ) : « Principaux résultats par commune (Zip : 4.4 Mo) - 26/04/2012 - http://agreste.agriculture.gouv.fr/IMG/zip/Donnees_principales__commune.zip ».
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