Gytha Thorkelsdóttir

Gytha Thorkelsdóttir (ou Githa ; (ang) Gȳða Þorkelsdōttir), née vers 997 et morte vers 1069, était la fille de Thorgil Sprakling (aussi appelé Thorkel)[1].

Gytha Thorkelsdóttir
Représentation de Gytha dans un vitrail moderne de l'église Saint-Nectan de Hartland, dans le Devon.
Biographie
Naissance
c. 997
Décès
c. 1069
Père
Mère
Tyra de Danemark
Fratrie
Conjoint
Enfant

Elle épousa un noble anglo-saxon, Godwin de Wessex. Ils eurent de nombreux enfants, dont cinq fils qui devinrent Earls à un moment ou à un autre, trois le restant jusqu'en 1066 :

Deux de leurs fils, Harold et Tostig, se sont opposés lors de la bataille de Stamford Bridge, où Tostig fut tué. Moins d'un mois plus tard, trois de leurs fils, Harold, Gyrth et Leofwine, furent tués à la bataille d'Hastings.

Peu après la bataille d'Hastings, Gytha vivait à Exeter et fut peut-être la cause du soulèvement de la ville contre Guillaume le Conquérant en 1067, ce qui conduisit Guillaume à en faire le siège[2]. Elle plaida sans succès auprès de lui que le corps de son fils Harold lui soit remis.

Selon la Chronique anglo-saxonne, tous les biens des Godwin ayant été saisis par Guillaume, Gytha quitta l'Angleterre après la conquête normande, accompagné des épouses, veuves et familles de notables anglo-saxons. On sait peu de choses sur ce qui arriva ensuite à Gytha, mais elle alla vraisemblablement vivre en Scandinavie (comme sa petite fille et les autres Godwin), là où elle avait encore de la famille.

Son plus jeune fils, Wulfnoth, ne fut pas tué et vécut presque tout le reste de sa vie en captivité en Normandie, jusqu'à la mort du Conquérant en 1087. Seule sa fille aînée, la reine Édith (morte en 1075) conservait quelque pouvoir symbolique comme veuve d'Édouard le Confesseur.

Voir aussi

Références

  1. Des registres tardifs font de Thorgil le fils du prince suédois Styrbjörn le Fort, le conquérant de Jomsborg, et de Tyra, la fille de Harald à la Dent bleue roi de Norvège et du Danemark. Cependant, cette descendance des anciennes maisons royales suédoise et danoise est probablement une invention postérieure destinée à ce que son frère, le précurseur des rois danois qui ont suivi, puisse prétendre être de sang royal.
  2. (en) W. G. Hoskins, Two Thousand Years in Exeter, Chichester, Phillimore, , 25–26 p. (ISBN 1-86077-303-6)

Source de la traduction

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