Ellen Constans
Ellen Constans, parfois francisé en Hélène Constans, née Ellen Nowee, le à Arnhem (Pays-Bas) et morte le à La Rochelle (Charente-Maritime), est une universitaire et femme politique française.
Ellen Constans | |
Fonctions | |
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Députée de la 1e circonscription de la Haute-Vienne | |
– | |
Législature | Ve et VIe |
Prédécesseur | René Regaudie |
Successeur | Alain Rodet |
Biographie | |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Arnhem (Pays-Bas) |
Date de décès | |
Lieu de décès | La Rochelle (Charente-Maritime) |
Parti politique | PCF |
Profession | Universitaire |
Résidence | Haute-Vienne |
Biographie
Fille de paysans néerlandais installés en France, ses parents venus s'installer avant la Seconde Guerre mondiale dans la région toulousaine, elle n'apprend le français qu'à l'âge de 5 ans. Elle commence une carrière d'enseignante, d'abord au lycée Léonard Limosin, puis à la faculté des lettres de Limoges où elle devient rapidement maître assistante, puis professeur de première classe. Elle est membre du Parti communiste français jusqu'à la fin des années 1980. Proche de l'ancien ministre Marcel Rigout, elle avait participé à la création de l'Alternative démocratie socialisme. Elle devient députée de Haute-Vienne en mars 1973, battant le candidat socialiste Georges Sarre, parachuté dans le fief de René Regaudie. Elle est réélue en mars 1978, avec 23 584 suffrages et 34,16 % des voix au premier tour, devançant le candidat socialiste Alain Rodet. Elle est battue par ce dernier en juin 1981, n'obtenant plus que 18 841 suffrages et 31,79 % des voix au 1er tour, le candidat PS en totalisant 23 803 soit 40,16 % des suffrages. Elle est ainsi députée durant huit ans, c'est elle qui, à la mort de Louis Longequeue, assure l'intérim, pendant quelques jours, à la mairie de Limoges jusqu'à l'élection d'Alain Rodet.
Agrégée et docteur ès Lettres, elle avait soutenu en 1976 à l'université Paris IV sa thèse sur « Les problèmes de la condition féminine dans l'œuvre de Stendhal »[1]. Ses dernières recherches portaient, depuis une quinzaine d'années, sur la littérature populaire de la fin du XIXe et du début du XXe siècles. Elle avait participé, avec Jean-Claude Vareille, à la création du Centre de Recherches sur les Littératures Populaires de l'université de Limoges.
Une rue porte son nom à Limoges.
Vie privée
Elle épouse au début des années soixante Raymond Constans, secrétaire fédéral du PCF[2].
Mandats
- 11/03/1973 - 02/04/1978 : députée PCF de la Haute-Vienne (circonscription de Limoges-Eymoutiers).
- ../../1977 - ../../1995 : conseillère municipale et maire-adjointe PCF de Limoges, chargée de la culture.
- 19/03/1978 - 22/05/1981 : députée PCF de la Haute-Vienne, vice-présidente de l'Assemblée Nationale.
- ../../1973 - ../../1985 : conseillère générale PCF et vice-présidente du conseil général de la Haute-Vienne.
Œuvre
- Ouvrières des Lettres, Presses Universitaires de Limoges et du Limousin, 2007
- Parlez-moi d'amour: le roman sentimental : des romans grecs aux collections de l'an 2000, Presses Universitaires de Limoges, 1999
Voir aussi
Article connexe
Liens externes
- Ressources relatives à la vie publique :
- Ressource relative à la recherche :
Notes et références
- Ellen Constans, Les problèmes de la condition féminine dans l'oeuvre de Stendhal (thèse de doctorat en lettres), Université Paris IV, (présentation en ligne)
- Dominique Danthieux et Jacques Girault, « Constans Hélène [née Nowee Ellen, dite Hélène, épouse Constans] », sur Le Maitron (consulté le )
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