Hôtel Cote-Blatin

L’hôtel Cote-Blatin[alpha 1] est un hôtel particulier sis à Clermont-Ferrand, au 9 cours Sablon. Il a été construit en 1897 par Émile Camut pour Joseph Cote-Blatin. Il est inscrit depuis 2010 comme monument historique[1].

Hôtel Cote-Blatin

Façade sur le cours Sablon

Présentation
Destination initiale	hôtel particulier
Destination actuelle	privé
Style	Néo-classique (Louis XV)
Architecte	Émile Camut
Construction	1897
Commanditaire	Joseph Cote-Blatin
Patrimonialité	Inscrit MH (2010)

Localisation
Pays	France
Région	Auvergne-Rhône-Alpes
Département	Puy-de-Dôme
Commune	Clermont-Ferrand
Adresse	9, cours Sablon

Coordonnées	45° 46′ 37″ N, 3° 05′ 25″ E

Localisation sur la carte de France

Localisation sur la carte de Clermont Communauté

Historique

Le maître d'ouvrage était un homme d'affaires et vice-président du conseil général du Puy-de-Dôme, Joseph Cote[2] (sans accent) (1845-1917), dit Cote-Blatin après son mariage en 1872 avec Antoinette Blatin[3], fille d'Antoine Blatin-Mazelhier, conseiller général du canton de Clermont-Ferrand-Sud auquel Joseph Cote succéda en 1884[alpha 2]. L'architecte parisien Émile Camut est connu dans la région pour ses réalisations dans la ville thermale du Mont-Dore et pour la construction du château de la Canière à Thuret.

L'hôtel a été inscrit comme monument historique par un arrêté du 2 juillet 2010. La protection porte sur l'ensemble de la demeure, y compris les aménagements et décors intérieurs et le petit jardin qui se trouve à l'arrière.

Description

L'immeuble, légèrement en retrait de la rue, est construit en pierres de Volvic et comporte deux niveaux plus un niveau de soubassement et un niveau de combles brisés éclairé par des lucarnes ovales en pierre ; le niveau de rez-de-chaussée se caractérise par sa grande hauteur. La façade présente quatre larges travées ; la porte d'entrée est sur la dernière travée à gauche ; la surface des murs est crépie entre les trois travées les plus à gauche, tandis que la travée de droite, légèrement en avant-corps, est entièrement en pierres de taille et encadrée de deux pilastres.

La couverture est en ardoises, ce qui contraste avec les immeubles voisins (qui ont une toiture en tuiles pour les bâtiments traditionnels et des toits-terrasses pour les constructions récentes).

Notes et références

Notes

Le nom est souvent déformé en Côte-Blatin.
Joseph Cote est aujourd'hui connu des Clermontois surtout par le boulevard auquel il a donné son nom. Le boulevard Cote-Blatin (souvent écrit Côte-Blatin) est un des boulevards de la deuxième ceinture dans sa partie sud. Ancien élève de l'École nationale d'agronomie de Grignon, il fonde en 1884 le Syndicat départemental agricole et viticole du Puy-de-Dôme, dont il assure la présidence, et s'occupe de la lutte contre le phylloxéra qui détruit à cette époque le vignoble. Il a été aussi administrateur des Hospices de Clermont. Il est enterré au cimetière des Carmes.

Références

Notice n^o PA63000100, base Mérimée, ministère français de la Culture.
Georges Bonnefoy, Histoire de l'administration civile dans la province d'Auvergne et le département du Puy-de-Dôme, E. Lechevalier, 1902, p. 803.
Pierre-Gabriel Gonzalez, « Cette famille de notables a durablement marqué la capitale régionale et le département », La Montagne, 3 mai 2014 (en ligne).

Voir aussi

Article connexe

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[1] Le nom est souvent déformé en Côte-Blatin.

[5] Joseph Cote est aujourd'hui connu des Clermontois surtout par le boulevard auquel il a donné son nom. Le boulevard Cote-Blatin (souvent écrit Côte-Blatin) est un des boulevards de la deuxième ceinture dans sa partie sud. Ancien élève de l'École nationale d'agronomie de Grignon, il fonde en 1884 le Syndicat départemental agricole et viticole du Puy-de-Dôme, dont il assure la présidence, et s'occupe de la lutte contre le phylloxéra qui détruit à cette époque le vignoble. Il a été aussi administrateur des Hospices de Clermont. Il est enterré au cimetière des Carmes.

[2] Notice n^o PA63000100, base Mérimée, ministère français de la Culture.

[3] Georges Bonnefoy, Histoire de l'administration civile dans la province d'Auvergne et le département du Puy-de-Dôme, E. Lechevalier, 1902, p. 803.

[4] Pierre-Gabriel Gonzalez, « Cette famille de notables a durablement marqué la capitale régionale et le département », La Montagne, 3 mai 2014 (en ligne).