Hôtel de Günzburg

L'hôtel de Günzburg est un hôtel particulier situé au no 7, rue de Tilsitt, dans le 17e arrondissement de Paris.

Hôtel de Günzburg
Façade de l'hôtel donnant sur la rue de Tilsitt.
Présentation
Type
Partie de
Hôtels des maréchaux (d)
Destination initiale
Résidence
Destination actuelle
Style
Architecte
Ingénieur
Matériau
Construction
Commanditaire
Hauteur
21m
Propriétaire
Société privée
Patrimonialité
Localisation
Pays
Division administrative
Subdivision administrative
Commune
Adresse
Accès et transport
Métro
Coordonnées
48° 52′ 30,3″ N, 2° 17′ 43,33″ E
Localisation sur la carte de Paris
Localisation sur la carte du 17e arrondissement de Paris

À sa construction, il est la propriété du baron Joseph de Günzburg, puis successivement du comte Vitali, et de la Direction des ressources humaines des ministères chargés des affaires sociales.

Il est aujourd'hui, propriété d'une société privée et abrite des bureaux.

Localisation

Il est situé aux 7 rue de Tilsitt, 2 avenue Mac-Mahon, avenue de Wagram et place Charles-de-Gaulle, dans le 17e arrondissement de Paris.

Histoire

L'hôtel est construit en 1868, à l'initiative du baron Joseph de Günzburg par l'architecte Charles Rohault de Fleury sur les plans de Jacques-Ignace Hittorff datant de 1853.

La décoration de la façade donnant sur la rue de Tilsitt est réalisée par le sculpteur Frédéric-Louis Bogino, on peut y apercevoir la représentation de l'Agriculture et de l'Industrie.

La décoration intérieure est, quant à elle, réalisée par Charles Chaplin, Alexandre Denuelle, Alexis-Joseph Mazerolle[1].

Il est acquis par Philippe Spiridion, comte Vitali en 1886 qui en fit sa résidence parisienne et le siège de son groupe : la Régie générale des chemins de fer.

Entre 1965 et 1974, la DAGPB siège dans cet immeuble[2].

Protection

L'hôtel est classé partiellement (éléments protégés : les façades, toitures, hall d'entrée, les deux escaliers d'honneur avec leur rampe en fer forgé et leur cage ainsi que la galerie et les trois salons avec leur décor au premier étage) au titre des monuments historiques par arrêté du 30 décembre 1983[3].

Références

  1. Sous la direction de Jean-Marie Pérouse de Montclos, Le guide du patrimoine : Paris, p. 529, Hachette, Paris, 1994 (ISBN 978-2010168123)
  2. « L'organisation des services centraux du ministère du travail 1945-2012 - Tome I - 1945-1989 », Les cahiers du comité d’histoire des administrations chargées du travail, de l’emploi et de la formation professionnelle n°15-16, décembre 2012, page 11.
  3. « Hôtel », notice no PA00086723, base Mérimée, ministère français de la Culture

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes

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