H. H. Holmes

Herman Webster Mudgett ou H. H. Holmes ( - [1]), plus connu sous le pseudonyme de Docteur Henry Howard Holmes, est un tueur en série américain. Il est souvent considéré comme le premier tueur en série américain.

Pour les articles homonymes, voir Holmes.

H. H. Holmes
Tueur en série

H. H. Holmes (1895).
Information
Nom de naissance Herman Webster Mudgett
Naissance
Gilmanton (New Hampshire, États-Unis)
Décès
Prison de Moyamensing, Philadelphie (Pennsylvanie, États-Unis)
Cause du décès Pendaison
Surnom H. H. Holmes, Docteur Henry Howard Holmes
Sentence Peine de mort
Actions criminelles série de meurtres
Victimes Entre 27 et 100 (possiblement 200)
Période -
Pays États-Unis, Canada
États Chicago (Illinois), Irvington (Indiana), Philadelphie (Pennsylvanie)
Arrestation

Pendant les années 1890, Holmes assassine des clients dans son hôtel de Chicago qu'il a ouvert à l'occasion de l'Exposition universelle de 1893. Après sa condamnation, il avoue 27 meurtres et, bien que seuls neuf aient été confirmés, il aurait commis deux cents meurtres.

L'affaire, célèbre en son temps, touche un très large public grâce à une série d'articles du journal de William Randolph Hearst. L'intérêt pour les crimes de Holmes est ravivé en 2003 par le best-seller The Devil in the White City, qui juxtapose les évènements de l'Exposition universelle de 1893 avec l'histoire de Holmes. En 2004, le cinéaste John Borowski réalise le premier documentaire, centré sur la vie entière de « Docteur Torture » (son surnom), intitulé H. H. Holmes: America's First Serial Killer, et un livre, The Strange Case of Dr H.H. Holmes, qui contient Holmes' Own Story La propre histoire de Holmes ») et The Holmes-Pitezel Case l'affaire Holmes-Pitezel »), ainsi que d'autres histoires et contemporaines de l'affaire. Mudgett a fait l'objet d'une biographie de Harold Schechter, intitulée Pervers : L'histoire vraie définitive de H.H. Holmes, dont les crimes grotesques ont bouleversé le tournant du siècle de Chicago.

Biographie

Jeunesse et vie privée

Mudgett est né à Gilmanton dans l’État du New Hampshire[2]. Cadet de quatre enfants, ses parents, Levi Horton Mudgett et Theodate Page Price, étaient tous deux descendants des premiers pionniers de cette région. D’après le profil Most Evil de Holmes de 2007, son père était un alcoolique violent et sa mère une fervente méthodiste qui lisait la Bible à son fils Herman. Il prétend que, pendant son enfance, des camarades de classe l’ont forcé à voir et toucher un squelette humain après avoir appris sa peur du docteur local. Les enfants l’amenèrent là initialement pour lui faire peur, mais Mudgett fut plutôt fasciné, et devint rapidement obsédé par la mort[3]. Enfant, il torture des animaux[4].

Mudgett obtient un diplôme d'assistant pharmacien et fabrique par la suite un faux diplôme du département de médecine de l’université du Michigan, en 1884, pour pouvoir exercer en tant que médecin[5]. Alors qu’il y étudie, Mudgett vole des corps du laboratoire et les défigure, pour ensuite prétendre que les gens ont été tués accidentellement, ceci dans le but d’obtenir de l’argent des assurances sur des polices qu’il avait souscrites sur chacune des personnes décédées. Après son diplôme, il déménage à Chicago afin de poursuivre une carrière en pharmaceutique. Dès sa jeunesse, il prend le nom de H. H. Holmes. C’est d’ailleurs sous ce nom qu’il étudie et s’engage également dans plusieurs compagnies nébuleuses, dans l’immobilier et des affaires promotionnelles[6].

Le , Holmes épouse Clara Lovering à Alton dans le New Hampshire ; leur fils, Robert Lovering Mudgett, voit le jour le à Loudon dans le New Hampshire. À l'âge adulte, Robert devient expert-comptable et est le gérant municipal d'Orlando en Floride.

Le , alors qu'il est encore marié à Clara, Holmes épouse Myrta Belknap à Minneapolis, au Minnesota ; les nouveaux mariés ont une fille, Lucy Theodate Holmes, qui voit le jour le à Englewood, un quartier de Chicago[7]. Elle devient par la suite enseignante.

Holmes vit avec Myrta et Lucy à Wilmette, dans l’Illinois, et passe la majorité de son temps à Chicago pour son travail. Il fait une demande pour obtenir le divorce de Clara après s’être marié avec Myrta, mais le divorce n'est finalisé qu’en 1891[6], soit plus de quatre ans après son deuxième mariage. Le , il épouse Georgiana Yoke à Denver, au Colorado, alors qu’il est encore marié à Myrta. Il entretient également une relation avec Julia Smythe, la femme d’un de ses anciens employés ; Julia devient plus tard une des victimes de Holmes[6]. Polygame, et continuant ses escroqueries contre les compagnies d'assurance, il possède jusqu'à sept identités différentes[5].

Chicago et le « Château des meurtres »

Le « château ».

Alors qu’il est à Chicago lors de l’été 1886, Holmes passe devant la pharmacie du Dr E.S. Holton, au coin des rues S. Wallace et W. 63rd, dans le quartier de Englewood[8]. Holton étant atteint d'un cancer, c’est sa femme qui s’occupe du commerce[8].

De plus en plus occupée, la femme du Dr Holton engage Holmes comme assistant. Après quelques mois à peine, Holmes apparaît comme le parfait assistant et plaît énormément à Mme Holton, dont le commerce ne cesse de s’élargir et qui en fait son gérant. En 1887, après la mort de son mari, Mme Holton vend le commerce à Holmes. Lorsque Mme Holton engage un avocat pour poursuivre Holmes qui ne paye pas ses traites, elle disparaît mystérieusement[5]. Alors que les gens s'interrogent sur le retour éventuel de l’ancienne propriétaire, Holmes ne fait que mentionner que cette dernière est partie en Californie et qu’elle n’a laissé aucune adresse ou numéro de téléphone[9].

Par la suite, Holmes achète un terrain en face de la pharmacie, où il construit un édifice de trois étages que les gens du voisinage qualifieront de « château ». Cet édifice ouvre comme hôtel pour l’Exposition universelle de 1893, avec une partie de la structure utilisée à des fins commerciales. Le rez-de-chaussée du Château comprend la pharmacie relocalisée de Holmes et une série de magasins, alors que les deux étages du dessus abritent le bureau de Holmes, ainsi que plus de cent chambres sans fenêtres avec des portes s’ouvrant sur des murs de briques, des couloirs avec des angles étranges, des escaliers ne menant nulle part, des trappes, des portes s’ouvrant seulement de l’extérieur, des tuyaux d'arrivée de gaz, ainsi qu’une foule de constructions étranges et labyrinthiques[5]. Holmes change de constructeur à plusieurs reprises afin d'être le seul à comprendre pleinement la disposition de la maison, et ainsi amenuiser les chances d’être signalé à la police[10].

Après la fin de la construction de l’hôtel, Holmes choisit ses victimes, principalement des femmes, parmi ses employés. Plusieurs d’entre eux avaient d’ailleurs été obligés de sortir leurs polices d’assurance-vie pour lesquels Holmes allait payer la prime et ainsi devenir le bénéficiaire. Ses victimes incluent aussi des amies de cœur, ainsi que des touristes qui venaient trouver refuge dans l’hôtel. Holmes les torture, puis les tue[8]. Certaines des victimes sont enfermées dans des chambres insonorisées, munies de lignes de gaz, ce qui permet à leur assassin de les asphyxier à n’importe quel moment. D’autres victimes sont enfermées dans un énorme coffre-fort insonorisé, près de son bureau, où il les laissait lentement suffoquer[3].

Les corps des victimes sont directement jetés par une chute secrète dans le sous-sol[10] où certains sont méticuleusement disséqués, écorchés, puis transformés en modèles de squelettes pour être ensuite vendus à des écoles de médecine. Holmes pratique aussi la crémation de certains corps, ou les place à des endroits servant à produire le cuir pour destruction. Holmes possède également deux fournaises géantes, ainsi que des bacs remplis d’acide, des bouteilles de différents poisons, et même un appareil de torture servant à étirer le corps humain[9]. Via les contacts qu’il s’est faits durant ses études en médecine, il vend les squelettes et organes sans difficulté.

Capture et arrestation

En , sous le nom d’Henry Howard, il épouse à Denver Georgiana Yoke dans le but de s’approprier sa fortune. Sa maîtresse et complice, Minnie Williams, est témoin au mariage. La lune de miel se passe au Texas où Holmes achète des wagons de chevaux avec de faux documents. De retour à Chicago, il tue sa complice Minnie Williams. Pour le vol de chevaux, il est arrêté à Saint-Louis en , sous le nom d’Howard. Sa femme paye sa caution. Il est libre, mais sans argent[11]. À Philadelphie, il monte une nouvelle escroquerie à l’assurance avec un ancien complice, Benjamin Pitezel. Il fait croire à ce dernier, après lui avoir fait souscrire une forte assurance sur la vie, qu’il va simuler sa mort dans l’explosion de son bureau, un cadavre anonyme défiguré devant le remplacer. En fait, c’est bien Benjamin Pitezel qui est victime de l’incendie. Holmes, en tant que client vient identifier le corps en compagnie d’Alice, l’aînée des enfants Pitezel. Cette dernière reconnaît formellement le visage calciné de son père[12]. C’est parfait pour toucher l’assurance, mais elle devient une menace pour Holmes, car Carrie, la femme de Pitezel, est dans la combine et croit toujours son mari vivant. Pour éviter une rencontre entre la fille et la mère, Holmes envoie la femme de Pitezel à New York où il dit que son mari se cache. De son côté, il part avec trois des enfants Pitezel : Alice, 14 ans, Nellie, 11 ans, et Howard, 8 ans[13]. Il tue le petit Howard à Indianapolis et les adolescentes à Toronto[14].

Holmes est dénoncé par Marion Hedgepeth, un compagnon de cellule qui n'a pas touché sa part dans l’élaboration du plan, et révèle à la police son vrai nom[5], ainsi que la teneur de l’escroquerie à l’assurance[15]. Après avoir été traqué depuis Philadelphie par la Pinkerton National Detective Agency, Holmes est arrêté le 17 novembre 1894 à Boston.

On lui laisse le choix d’être jugé au Texas pour vol de chevaux, où il risque la pendaison, ou à Philadelphie pour escroquerie à l’assurance. Holmes choisit la deuxième option et plaide coupable[16]. Dans l’attente du procès, le détective Geyer refait, pendant huit mois, le long parcours de Holmes avec les trois enfants Pitezel. Il visite plus de 900 maisons où Holmes aurait pu séjourner et retrouve d’abord les cadavres nus d’Alice et Nellie enterrés dans une cave à Toronto, puis les restes calcinés du petit Howard, préalablement découpé en morceaux, à Indianapolis[17]. Holmes est finalement inculpé pour le meurtre de Pitezel et de ses trois enfants. Ce sont les seules accusations retenues, qui suffiront cependant à le faire condamner à mort[18].

De son côté, la cour de Chicago se bat pour pouvoir juger Holmes et ses crimes dans la ville. Elle n’obtient pas gain de cause[18].

Après la découverte des corps d'Alice et de Nellie, en , la police de Chicago et les journalistes locaux commencèrent à enquêter sur le bâtiment de Holmes à Englewood, désormais appelé localement « le château ». Bien que de nombreuses déclarations sensationnelles aient été faites, aucune preuve permettant de condamner Holmes à Chicago n'a été trouvée. Selon l'écrivain Adam Selzer qui a publié en 2017 une biographie sur le sujet, les récits concernant des équipements de torture trouvés dans le bâtiment sont des fictions du XXe siècle[19].

Par la suite, le gardien du « château » informe la police qu'il n'a jamais été autorisé à nettoyer les étages supérieurs. Les enquêteurs commencent à mener des investigations pour finalement découvrir les méthodes d'exécution de Holmes et sa façon de faire disparaître les corps.

Le , un incendie d'origine inconnue ravage le bâtiment. Actuellement, le site est occupé par l'United States Postal Service.

Le nombre des victimes de Holmes est estimé entre vingt et cent, avec une possibilité de deux cents[10]. Sur la base des rapports de l'époque sur les personnes disparues, les témoins interrogés, qui sont les voisins de Holmes, ont déclaré avoir vu Holmes plusieurs fois accompagné de jeunes femmes, qu'ils n'ont jamais vu ressortir de chez lui.

L'incertitude sur les chiffres de ses victimes est attribuée à l'Exposition universelle de 1893 à laquelle un grand nombre de personnes sont venues assister, mais qui, pour certaines, ne sont jamais reparties. Selon la police de Chicago, le nombre exact est de 27 victimes[20], bien que les corps retrouvés étaient dans un tel état de démembrement et de décomposition qu'il est difficile d'évaluer avec exactitude le nombre de victimes. Parmi elles, on dénombre en majorité des femmes blondes, mais aussi des hommes et des enfants.

Procès et exécution

Après sa condamnation, Holmes avoue 27 meurtres à Chicago, Indianapolis et Toronto, ainsi que six tentatives de meurtre. Il est payé 7 500 dollars de l'époque (environ 200 000 dollars d'aujourd'hui) par les journaux de Hearst en échange de sa confession. Il donne alors divers récits contradictoires sur sa vie, affirmant d'abord être innocent, puis qu'il était possédé par Satan. La facilité avec laquelle le meurtrier s'adonne au mensonge met en difficulté les chercheurs pour déterminer la fiabilité de ses déclarations.

Le , Holmes est pendu à la prison de Moyamensing[21]. Au moment d'être pendu, il ne montre aucun signe de peur, d'anxiété ou de dépression[22]. Lors de la pendaison, son cou ne se fracture pas. Le condamné met ainsi plus de quinze minutes à mourir, et est déclaré mort vingt minutes après avoir été pendu[21],[23].

La dernière volonté de Holmes est que son corps soit coulé dans le béton pour que personne ne puisse venir le mutiler comme il l'avait fait avec ses victimes. La demande a été accordée[21]. Il est exhumé par ses descendants le pour identification[24].

En , Jeff Mudgett, l'arrière petit-fils d'Holmes, écrit le livre Bloodstains, affirmant s'inspirer de journaux intimes transmis de génération en génération dans la famille. Dans cet ouvrage, il prétend qu'H. H. Holmes serait également Jack l'Éventreur[5].

Dans la culture populaire

Romans

Bandes dessinées

Films et séries

Jeux vidéo

  • Dans le jeu mobile Dress Up! Time Princess, H. H. Holmes est l'un des personnages principaux de l'histoire Avez-vous vu Claudia ?.
  • Dans le jeu vidéo The Dark Pictures Anthology: The Devil in Me (2022), une équipe de documentaristes reçoit une mystérieuse invitation pour visiter une réplique du « Château des meurtres » de H. H. Holmes.

Parc d'attractions

  • Dans le parc Movieland Studios du complexe CanevaWorld Resort, à Lazise en Italie, il existe une attraction basée sur l'hôtel de Holmes, The Horror House Presents: Holmes Hotel. C'est un parcours horrifique racontant l'histoire du tueur en série.

Annexes

Bibliographie

  • Serge Janouin-Benanti, Les médecins criminels : Dr Petiot et Cie, La Baule, 3e Éditions, coll. « Contes cruels et véridiques », , 386 p. (ISBN 979-10-95826-63-7)
  • Erik Larson : Le Diable dans la ville blanche, 2011, Le Cherche midi. Récit historique fondé sur de nombreuses sources et qui met en parallèle l'édification de l'Exposition Universelle de 1893 avec l'hôtel de Holmes.
  • Alexandra Midal : La Manufacture du meurtre. Vie et œuvre de H. H. Holmes, premier serial killer américain, 2018, Zones. Le fonctionnement meurtrier de l'hôtel est vu par une spécialiste du design industriel. En annexe figure la première traduction française des Confessions de H. H. Holmes (1896).
  • Pierre Bellemare, Les Dossiers extraordinaires, vol. 1, Editions 1, , 480 p. (ISBN 978-2-84612-368-6 et 2-84612-368-3, EAN 978-2-84612-368-6).
  • (en) D. Franke : The Torture Doctor, 1975, Avon
  • (en) Harold Schechter : Depraved, 1994, Pocket Books
  • (en) Allan W. Eckert : The Scarlet Mansion, 1985, Little, Brown & Co.
  • (en) Cecil Adams : The Straight Dope
  • (de) Wolfgang Hohlbein : Mörderhotel, oder der ganz und gar unglaubliche Fall des Herman Webster Mudgett, 2015, Bastei Lübbe.

Documentaires radiophoniques et télévisés

Articles connexes

Liens externes

Notes et références

  1. (en) Philadelphie (Pennsylvanie). Board of Health. Death registers, 1860–1903. Salt Lake City : microfilmé par la Genealogical Society of Utah, 1962.
  2. (en) New Hampshire Registrar of Vital Statistics. Index to births, early to 1900, Registrar of Vital Statistics, Concord, New Hampshire. FHL Microfilms : film no 1001018
  3. (en) Eric Larson, The Devil in the White City, Alexandrie (homonymie), Crown, , 1re éd., 447 p., relié (ISBN 978-0-609-60844-9, LCCN 2002154046)
  4. (en) Steven Chermak et Frankie Y. Bailey, Crimes of the Centuries, ABC-CLIO, , p. 387.
  5. Stéphane Bourgoin, « L'affaire H. H. Holmes », émission L'Heure du crime sur RTL, .
  6. http://www.buzzle.com/articles/the-weird-world-of-hhholmes-part1.html
  7. (en) Demande de passeport au nom de Lucy Theodate Holmes déposée auprès des services fédéraux à Provo, Utah, Etats-Unis : « Passport Applications, January 2, 1906-March 31, 1925 » (National Archives and Records Administration Microfilm Publication M1490) ; archives générales du département d'État, groupe 59, National Archives, Washington, D.C.
  8. (en) Debra Pawlak, « The Strange Life of H.H. Holmes »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogle • Que faire ?), The Mediadrome, (consulté le ).
  9. http://www.prairieghosts.com/holmes.html
  10. (en) Cecil Adams, « Did Dr. Henry Holmes kill 200 people at a bizarre "castle" in 1890s Chicago? », sur straightdope.com, (consulté le ).
  11. Janouin-Benanti, pp. 303-304.
  12. Janouin-Benanti, p. 306.
  13. Janouin-Benanti, p. 307.
  14. Janouin-Benanti, pp. 312-314.
  15. Janouin-Benanti, p. 308.
  16. Janouin-Benanti, p. 309.
  17. Janouin-Benanti, pp. 311-313.
  18. Janouin-Benanti, p. 314.
  19. (en) Adam Selzer, HH Holmes : The True History of the White City Devil, Skyhorse, , 472 p. (ISBN 978-1-5107-1343-7)
  20. Nombre donné par Holmes dans la confession pour laquelle le Philadelphia Enquirer l'a rémunéré : certains des noms figurant sur la liste se sont avéré être ceux de personnes vivantes.
  21. (en) Katherine Ramsland, « H. H. Holmes: Master of Illusion », sur Crime Library (consulté le ) « On May 7, 1896, H. H. Holmes went to the hangman's noose. His last meal was boiled eggs, dry toast, and coffee. Even at the noose, he changed his story. He claimed to have killed only two people and tried to say more but at 10:13 the trapdoor opened and he was hanged. Blundell says that it took him 15 minutes to strangle to death on the gallows ».
  22. (en) D. Franke, The Torture Doctor, New York, Avon, (ISBN 978-0-8015-7832-8, LCCN 75002561)
  23. (en) « Holmes Cool to the End. », New York Times, (lire en ligne) :
    « Under the Noose He Says He Only Killed Two Women. He denies the Murder of Pitezel. Slept Soundly Through His Last Night on Earth and Was Calm on the Scaffold. Priests with him on the Gallows. Prayed with Him Before the Trap Was Sprung. Dead in Fifteen Minutes, but Neck Was Not Broken. Murderer Herman Mudgett, alias H.H. Holmes, was hanged this morning in the County Prison for the killing of Pitezel. The drop fell at 10:12 o'clock, and twenty minutes later he was pronounced dead. »
  24. (en-US) Charlie Hintz, « H.H. Holmes Skeleton Found in Concrete with Brain Intact », (consulté le )
  25. « Leonardo DiCaprio et Martin Scorsese adaptent Le Diable dans la Ville Blanche en série pour Hulu », sur Actu Ciné : Films, Séries, Blockbusters (consulté le ).
  • Portail de la criminologie
  • Portail de Chicago
  • Portail de l’Illinois
  • Portail des États-Unis
Cet article est issu de Wikipedia. Le texte est sous licence Creative Commons - Attribution - Partage dans les Mêmes. Des conditions supplémentaires peuvent s'appliquer aux fichiers multimédias.