HMS Kimberley (F50)

Le HMS Kimberley (F50) est un destroyer de classe K en service dans la Royal Navy pendant la Seconde Guerre mondiale.

HMS Kimberley

Le Kimberley en 1942.
Type Destroyer
Classe K
Histoire
A servi dans  Royal Navy
Constructeur John I. Thornycroft & Company
Chantier naval Southampton, Angleterre
Quille posée
Lancement
Commission
Statut Vendu pour démolition le
Équipage
Équipage 249 officiers et marins
Caractéristiques techniques
Longueur 108,66 mètres
Maître-bau 10,90 mètres
Tirant d'eau 3,81 mètres
Déplacement 1 720 tonnes
Port en lourd 2 370 tonnes
Propulsion 2 turbines à vapeur à engrenage Parsons
2 chaudière à tubes d'eau Admiralty
2 hélices
Puissance 44 000 ch (33 000 kW)
Vitesse 36 nœuds (66,7 km/h)
Caractéristiques militaires
Armement 3 × canons doubles QF Mark XII de 4,7 pouces (3 × 2)
1 × canon quadruple pom-pom QF de 2 livres (1 × 4)
2 × mitrailleuses quadruples de 0,5 pouce (2 × 4)
2 × tubes lance-torpilles quintuples de 533 mm Pentad (2 × 5)
20 × charges de profondeur, 2 × lanceurs, 1 × rack
Électronique ASDIC
Rayon d'action 5 500 milles marins (10 186 km) à 15 nœuds (27,8 km/h)
Carrière
Indicatif F50

Le Kimberley est mis sur cale aux chantiers navals John I. Thornycroft & Company de Southampton (Angleterre) le , il est lancé le et mis en service le .

Historique

Le , le destroyer mène des exercices au large de Portland avec le sous-marin HMS H50 et le yacht armé HMS Conqueror. Il rejoint ensuite la Home Fleet à Scapa Flow. Le , le Kimberley est déployé avec le croiseur HMS Manchester afin de patrouiller dans les atterrages occidentaux. Le lendemain, il intercepte le cargo allemand Wahehe (en) et l'emmène jusqu'à Kirkwall, où il sera remis en service pour le Ministry of War Transport (en) sous le nom d'Empire Citizen.

Le , le destroyer italien Francesco Nullo est échoué après l'attaque du convoi BN 7, torpillé par le Kimberley en mer Rouge. Le Kimberley fut endommagé par une batterie côtière italienne et a dû être remorqué à Port-Soudan. Le destroyer italien endommagé fut coulé le jour suivant par la RAF. Le , les navires d'escorte Kimberley, HMS Carlisle, HMS Auckland et HMAS Parramatta (en) se sont joints au convoi WS 3 dans les environs d'Aden, rejoignant le détroit de Perim dans la soirée. Le , à la suite d'une interception Ultra, une force britannique appareille de Malte dans la soirée du avec les croiseurs légers britanniques HMS Neptune, HMS Aurora, HMS Ajax, HMS Penelope et les destroyers britanniques HMS Kimberley, HMS Kingston et HMS Lively. À 03 h 30 du matin, les Britanniques interceptent et coulent le transport italien Adriatico puis se dirigent vers la côte libyenne. À 60 milles marins au nord-nord-ouest de Tripoli, en Libye, les Penelope, Aurora et Lively interceptent un petit convoi composé du pétrolier italien Iridio Mantovani, escorté par le destroyer italien Alvise da Mostro, les coulant tous les deux.

Winston Churchill avec les membres d'équipage du Kimberley en août 1944.

Le à 01 h 57, le sous-marin allemand U-77 repère deux destroyers au large de Tobrouk et tire à 02 h 38 une série de quatre torpilles, dont une atteint la poupe du Kimberley. L'explosion provoque l'arrêt des machines et un remorquage jusqu'à Alexandrie par le destroyer d'escorte britannique HMS Heythrop. Après des réparations temporaires, il est remorqué en jusqu'à Bombay, en Inde, où il est réparé et remis en service en . Il sert sur le théâtre méditerranéen jusqu'à la fin de la guerre, notamment dans le sud de la France lors de l'opération Dragoon, en mer Adriatique dans la région de Rimini en , et en mer Égée au larges des côtes grecques jusqu'à la reddition des troupes de l'Axe, date à laquelle le major-général Otto Wagener, commandant des forces allemandes dans le Dodécanèse, et deux de ses officiers d'état-major signèrent à bord du Kimberley l'acte de reddition. Après avoir transporté 117 Allemands à Alexandrie, le destroyer stationne en Méditerranée jusqu'au mois d’août, avant de prendre le chemin du Royaume-Uni. Il fut retiré du service en septembre, désarmé, placé en réserve puis vendu pour démolition le .

Commandement

Notes et références

Voir aussi

Articles connexes

Bibliographie

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Liens externes

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