Haboudange
Haboudange (Habudingen en allemand) est une commune française située dans le département de la Moselle en région Grand Est.
Haboudange | |
Église Saint-Laurent. | |
Héraldique |
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Administration | |
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Pays | France |
Région | Grand Est |
Département | Moselle |
Arrondissement | Sarrebourg-Château-Salins |
Intercommunalité | Communauté de communes du Saulnois |
Maire Mandat |
Pierre Canteneur 2020-2026 |
Code postal | 57340 |
Code commune | 57281 |
Démographie | |
Gentilé | Haboudangeois, Haboudangeoises |
Population municipale |
246 hab. (2019 ) |
Densité | 23 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 48° 53′ 29″ nord, 6° 36′ 46″ est |
Altitude | Min. 210 m Max. 305 m |
Superficie | 10,5 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Morhange (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton du Saulnois |
Législatives | Quatrième circonscription |
Localisation | |
Géographie
Hydrographie
La commune est située dans le bassin versant du Rhin au sein du bassin Rhin-Meuse. Elle est drainée par la Petite Seille, le fossé de Pousselin, le ruisseau de Bellange, le ruisseau de Dalhain, le ruisseau de la Bonne Fontaine et le ruisseau du Moulin[Carte 1].
La Petite Seille, d'une longueur totale de 25,5 km, prend sa source dans la commune de Racrange et se jette dans la Seille à Salonnes, après avoir traversé 15 communes[1].
La qualité des eaux des principaux cours d’eau de la commune, notamment de la Petite Seille, peut être consultée sur un site dédié géré par les agences de l’eau et l’Agence française pour la biodiversité. Ainsi en 2020, dernière année d'évaluation disponible en 2022, l'état écologique de la Petite Seille était jugé médiocre (orange)[Carte 2].
Urbanisme
Typologie
Haboudange est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[2],[3],[4].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Morhange, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 22 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[5],[6].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (89,3 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (89,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (62,1 %), prairies (20,8 %), forêts (10,6 %), zones agricoles hétérogènes (6,4 %)[7].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[8].
Toponymie
- D'un nom de personne germanique Hawald suivi du suffixe -ing[9] francisé en -ange.
- Hauvoldingas[10] ou Hauuoldingas[11] (976), Habundanges (1120-1163), Gabondanges (1238-1260), Guebodenges (1255), Oudanges (1264), Auboudaingnes (1285), Hobeldingen ou Hoblingen (1424)[12], Auboudanges (1790), Haboudange (1793), Habudingen (1871-1918 et 1940-1944).
- Le village s'appelait autrefois en allemand Hoblingen[13].
Histoire
Les premières traces de la commune remonte à 976. Au XVIIe siècle elle est un fief dépendant de la principauté épiscopale de Metz.
Le le chevalier Werner de Bollenden propriétaire du château (des évêques de Metz) échange le château à l’évêque Thierry qui est élu de Metz. À partir de la date d’échange l’évêque fit construire le château seigneurial qui devient sa résidence. De 1165 à 1170, et le centre d’une prévôté ainsi qu’une place forte de l’évêché.
- Le château était le siège de l'ancienne châtellenie épiscopale de Haboudange jusqu'à la Révolution.
- L'évêque Thierry bâtit le château dont il reste des murs, une tour ronde et le fossé.
Politique et administration
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[14]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[15].
En 2019, la commune comptait 246 habitants[Note 3], en diminution de 13,99 % par rapport à 2013 (Moselle : −0,03 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
Culture locale et patrimoine
Édifices civils
- Château antérieur à 1164, réédifié au XIIIe siècle. Au XVIe siècle, une partie de ses défenses est supprimée pour construire la maison seigneuriale. Il appartient à la seconde génération des châteaux en Lorraine, aménagé en résidence à partir de 1578. Le logis est totalement repercé en 1835.
- L'ancienne motte et le logis du XVIe siècle du château, situés au 44 rue Principale, sont inscrits au titre des monuments historiques par arrêté du [18].
- Vestiges de villas romaines.
- Château des évêques de Metz. Site castral, antérieur à 1164, motte ; logis, réédifié au XIIIe siècle. Au XVIe siècle, une partie de ses défenses est supprimée pour construire la maison seigneuriale. Il appartient à la seconde génération des châteaux en Lorraine, aménagé en résidence à partir de 1578. Logis totalement repercé en 1835.
- Château Ravida XVIe siècle, remanié XVIIIe siècle : façade Sud du château XVIIe siècle.
Édifice religieux
- Église Saint-Laurent XVIIIe siècle, de style grange.
Voir aussi
Articles connexes
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.
- Cartes
- « Réseau hydrographique d'Haboudange » sur Géoportail (consulté le 29 juillet 2022).
- « Qualité des eaux de rivière et de baignade. », sur qualite-riviere.lesagencesdeleau.fr/ (consulté le ) - Pour recentrer la carte sur les cours d'eau de la commune, entrer son nom ou son code postal dans la fenêtre "Rechercher".
Références
- Sandre, « la Petite Seille »
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction d'Morhange », sur insee.fr (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
- Albert Dauzat et Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieu en France, Paris, Librairie Guénégaud, (ISBN 2-85023-076-6), p. 340a.
- Dictionnaire Topographique du Département de la Meurthe - Henri Lepage
- Toponymie générale de la France: Tome 2 - Ernest Nègre
- Beiträge zur Namen-Verbesserung der Karten des deutschen Reichs (1892)
- Dictionnaire statistique du Département de la Meurthe - E. Grosse (1836)
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018 et 2019.
- « Site castral », notice no PA00107041, base Mérimée, ministère français de la Culture.
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