Hak Ja Han

Hak Ja Han (en coréen 한학자 ; hanja : 韓鶴子), née le à Anju (Corée occupée)[1], est une dirigeante religieuse coréenne[2],[3].

Hak Ja Han
Biographie
Naissance
Romanisation révisée
Han Hak-ja
McCune-Reischauer
Han Hakcha
Nationalités
Activité
Cheffe religieuse
Conjoint
Enfants
In Jin Moon (en)
Un Jin Moon (en)
Heung Jin Moon (en)
Justin jin (en)
Hyun Jin Moon (en)
Hyung Jin Moon (en)
Hyo Jin Moon (d)

Son défunt mari, Sun Myung Moon, est le fondateur du mouvement de l'Unification, aussi appelé Église de l'Unification et de manière critique « secte Moon ». Han et Moon se marient en avril 1960 et ont 14 enfants. En 1992, Hak Ja Han crée la Fédération des femmes pour la paix mondiale et parcourt le monde en son nom[4],[5],[6]. Elle est la dirigeante de la Fédération des familles pour la paix et l'unification mondiales, au sein de laquelle elle est appelée « Vraie mère » et « Mère de la paix »[7],[8].

Biographie

Famille

Han, dont la mère devint plus tard une adepte de Sun Myung Moon, est née le 6 janvier 1943 (calendrier lunaire)[7] / 10 février 1943 (calendrier grégorien). Elle fréquente un lycée de jeunes filles en Corée mais ne va pas à l'université. Elle parle japonais et anglais ainsi que coréen[9]. En avril 1960, à l'âge de 17 ans, Han, alors membre du mouvement de l'Unification (fondé en 1954)[10], épouse Sun Myung Moon, qui a alors 40 ans[11],[12]. Ils ont 14 enfants, dont 10 sont encore vivants[13] ; en 1993, ils ont 20 petits-enfants[14] et 38 en 2011. Les enfants sont[15]  :

  • Ye Jin Moon (1960-) (fille) ;
  • Hyo Jin Moon (1962-2008) (fils) ;
  • Hae Jin Moon (1964-1964) (fils) ;
  • In Jin Moon (1965-) (fille) ;
  • Heung Jin Moon (en) (1966-1984) (son) ;
  • Un Jin Moon (1967) (fille) ;
  • Hyun Jin Moon (en) (1969-) (fils) ;
  • Moon Kook-jin (en) (1970-) (fils) ;
  • Kwon Jin Moon (1970-) (fils) ;
  • Sun Jin Moon (1976-) (fille) ;
  • Young Jin Moon (1976-1999) (fils) ;
  • Hyung Jin Moon (en) (1979-) (fils) ;
  • Yeon Jin Moon (1981-) (fille) ;
  • Jeung Jin Moon (1982-) (fille)[15].

Dans la culture coréenne, ainsi que dans d'autres cultures d'Asie de l'Est, une femme mariée conserve son nom de famille d'origine, les enfants prenant celui de leur père[16].

Le 19 juillet 2008, Han, son mari et 14 autres personnes, dont plusieurs de leurs enfants et petits-enfants, sont légèrement blessés lorsqu'un hélicoptère Sikorsky S-92 appartenant à l'Église s'écrase lors d'un atterrissage d'urgence à Gapyeong et prend feu[17]. Ils sont soignés à l'hôpital voisin de Cheongshim, affilié au mouvement[18].

Rôle au sein de l'Église de l'Unification

Le couple Sun Myung Moon et Hak Ja Han.

Les membres de l'Église de l'Unification pensent que le mariage de Han et Moon a établi un « mariage saint » que Jésus n'avait pas pu réaliser, et le considèrent donc comme un jour saint, appelé « Journée des Vrais Parents »[19]. Ils croient que c'est le début d'un nouvel âge, accomplissement du « mariage de l'Agneau » prophétisé dans l'Apocalypse de Jean[20].

Han et Moon sont considérés comme de nouveaux messies par les membres de l'Unification[21]. Ils se réfèrent à eux comme les « Vrais Parents » de l'humanité et sont appelés « Vrai Père » et « Vraie Mère »[13]. Ils qualifient également Han d'« épouse du Christ »[22], la voyant comme une femme parfaite[23]. Elle est célébrée au sein du mouvement comme la Mère de l'humanité, l'ultime élue de Dieu[24]. Les membres s'inclinent par respect devant le couple lorsqu'il est présent, et devant des photographies quand il ne l'est pas[25].

En 1962, Moon et Han fondent le Little Angels Children's Folk Ballet of Korea, une compagnie de ballet folklorique coréenne destinée à promouvoir une perception positive de la Corée du Sud[26]. En 1984, Han prend la parole lors d'une conférence universitaire parrainée par le mouvement de l'Unification à Washington, D.C. devant une assemblée de 240 personnes qui compte des professeurs de Harvard, Princeton, Stanford, de l'université du Michigan et de la Sorbonne de Paris[27].

En 1993, le sénateur américain Trent Lott soutient un projet de loi sur la « Journée des Vrais Parents » au Sénat américain et, en 1995, le président américain Bill Clinton signe un texte législatif intitulé Parents Day[28] ; les enfants doivent particulièrement honorer leurs parents ce jour-là. Selon les médias, cela illustre les liens entre le mouvement d'Unification et le Parti républicain des États-Unis. En 1993, le sénateur américain Orrin Hatch introduit Han lors d'une réunion publique organisée à Capitol Hill ; à cette occasion, elle déclare qu'elle et Moon sont les premiers Vrais Parents. Moon regarde son discours depuis le public, entouré de membres du Sénat et de la Chambre des représentants des États-Unis[28].

Cérémonies de mariage

Han et Moon président ensemble des mariages de masse, cérémonies par lesquelles l'Église d'Unification est notamment connue. En 1997, ils portent des couronnes et des vêtements dorés pour présider un mariage de masse et une cérémonie de reconsécration de mariage à Washington, D.C. pour 20 000 couples, dont 2 500 membres de l'Église de l'Unification[29]. Des ministres d'autres religions agissent alors en tant que « co-officiants »[30]. En 1997, Han préside avec son mari une cérémonie d'affirmation de mariage pour 28 000 couples, certains mariés et d'autres nouvellement fiancés, à New York[31]. Au cours de la cérémonie, Han et Moon aspergent les couples d'eau bénite[32].

Fédération des femmes pour la paix mondiale

Hak Ja Han à Budapest en 1993.

En 1992, Han crée la Fédération des femmes pour la paix mondiale (Women's Federation for World Peace, WFWP) avec le soutien de nombreux membres de l'Église de l'Unification[4],[5],[6], et parcourt le monde en participant à des conférences en son nom[33]. L'objectif de la WFWP est d'encourager les femmes à travailler plus activement à la promotion de la paix dans leurs communautés et dans la société en général[6]. La WFWP est présente dans 143 pays[5]. Han organise une conférence à Tokyo en 1993, qui marque le premier anniversaire de la WFWP. L'oratrice principale est l'épouse de l'ancien vice-président des États-Unis Dan Quayle, Marilyn Quayle ; dans son discours, Han évoque positivement le travail humanitaire de cette dernière[34].

En 1993, Han se rend dans 20 villes des États-Unis pour promouvoir la WFWP[35], ainsi que dans 12 pays[6]. Lors d'une étape à Salt Lake City, dans l'Utah, elle déclare à l'assistance : « Si une famille n'est pas centrée sur l'idéal d'amour de Dieu, il y aura un conflit entre les membres de cette famille. Sans l'amour de Dieu comme base absolue, une telle famille finira par s'effondrer. Une nation avec de telles familles déclinera également »[35]. Ses discours de 1993 aux États-Unis se focalisent sur l'augmentation de la violence dans le pays et la dégradation de l'unité familiale[36].

En 1995, Han prend la parole lors d'un événement de la WFWP au Japon avec l'ancien président américain George H. W. Bush[37]. Elle intervient après le discours de Bush et fait l'éloge de son mari, lui attribuant le déclin du communisme et affirmant qu'il devait à présent sauver l'Amérique de « la destruction de la famille et de la décadence morale »[37],[38].

Fédération des familles pour la paix mondiale

En 1996, Han effectue une tournée mondiale au nom de la Fédération des familles pour la paix mondiale (Family Federation for World Peace)[39],[40],[41],[42]. Elle intervient aux États-Unis, en Corée du Sud, au Japon, en Italie, en Amérique du Sud et en Amérique centrale[40]. En juillet 1996, elle prend la parole à la convention internationale inaugurale de la Fédération des familles pour la paix mondiale au National Building Museum de Washington, D.C.[43]. Le discours de clôture de Han, appelé « le discours du fondateur », est le point culminant de la journée[44],[43].

« Couronne de la paix »

Le 23 mars 2004, Moon et Han sont distingués lors d'un banquet de remise des prix des « ambassadeurs pour la paix » organisé par la Fédération interreligieuse et internationale pour la paix mondiale (qui est parrainée par l'Église d'Unification) à Washington, D.C. Lors de l'évènement, appelé « Couronne de la paix », Moon se présente comme le Messie. Plus de 12 parlementaires américains sont présents. Cela a été critiqué comme relevant d'une potentielle violation du principe de séparation de l'Église et de l'État aux États-Unis[45],[46].

Fédération de la paix universelle

En 2006, Han prend la parole en Nouvelle-Zélande au nom de la Fédération pour la paix universelle (Universal Peace Federation, UPF) et appelle les familles traditionnelles à la tolérance religieuse et interculturelle et défend l'instauration d'un « tunnel de paix » à travers le détroit de Béring, entre la Russie et les États-Unis[47]. En 2019, elle intervient lors d'un rassemblement au Japon et appelle à une plus grande compréhension et coopération entre les nations du Pacifique[48]. En 2020, elle prend la parole lors d'un rassemblement en partie numérique parrainé par l'UPF pour la réunification de la Corée, qui réunit environ un million de participants[49].

Influence croissante

Hak Ja Han à Budapest en 2006.

En 1992, Sun Myung Moon donne plus de poids à Han au sein du mouvement d'Unification et annonce que « la Vraie Mère a été élevée horizontalement au niveau du Vrai Père »[50]. Hak Ja Han devient la successeure désignée de Moon[7],[8]. Le sociologue Massimo Introvigne du Centre pour l'étude des nouvelles religions écrit dans The Unification Church (2000) :

« La question de la succession revêt désormais une importance fondamentale. Le révérend Moon aura quatre-vingts ans (selon les calculs d'âge coréens, il a eu quatre-vingts ans en 1999) en 2000. Mme Moon a cinquante-sept ans. Depuis 1992, elle a joué un rôle plus visible, notamment lors de trois tournées mondiales de conférences en 1992, 1993 et 1999. Mme Moon a également pris la parole au Capitole, aux Nations unies et dans d'autres parlements du monde. Sa relative jeunesse et le respect avec lequel elle est tenue par les membres peuvent être un point de stabilité pour le mouvement d'Unification[10],[51]. »

Le chercheur George D. Chryssides écrit dans Exploring New Religions (2001) que l'importance de Han auprès du mouvement continue de croître. Il prédit qu'elle le dirigerait et présiderait les cérémonies de bénédiction après la mort de Moon, puisqu'elle serait alors « le Vrai Parent restant »[52].

En 2003, plus de 8 000 membres de l'Église de l'Unification assistent à une cérémonie en Corée du Sud au cours de laquelle Han et Moon se remarient[7]. En 2010, Forbes rapporte que Han vit en Corée du Sud avec son mari, tandis que leurs enfants assument davantage de responsabilités dans la direction quotidienne du mouvement et de ses organisations affiliées[53]. Après la mort de Sun Myung Moon en 2012, Han devient la dirigeante de la Fédération des familles pour la paix et l'unification mondiales, bien qu'elle a fait l'objet de critiques au sein de la communauté[54],[55].

Notes et références

  1. Yonhap News Agency: 선문학원 이사장에 한학자씨
  2. Timothy Miller, America's alternative religions, SUNY Press, (ISBN 0-7914-2397-2, lire en ligne), 223.
  3. James R Lewis, Cults: a reference handbook, ABC-CLIO, (ISBN 1-85109-618-3), p. 171.
  4. Amanda Cuda, « Event works for understanding through friendships », Connecticut Post (en), , Section: Womanwise.
  5. Thair Peterson, « Bridging the Interracial Gap », Long Beach Press-Telegram, , A3.
  6. Staff, « Moon's wife to speak in Lawrence », The Kansas City Star, The Kansas City Star Co., , E10.
  7. James R. Lewis et Jesper Aagaard Petersen, Controversial New Religions, Oxford University Press US, , 43–44, 48–49 (ISBN 978-0-19-515682-9).
  8. Linda Edwards, A Brief Guide to Beliefs: Ideas, Theologies, Mysteries, and Movements, Westminster John Knox Press, (ISBN 0-664-22259-5, lire en ligne), 402.
  9. Sun Myung Moon, As a Peace-Loving Global Citizen, Gimm-Young Publishers, (ISBN 978-0-7166-0299-6).
  10. Massimo Introvigne, The Unification Church (Studies in Contemporary Religions, 2), Signature Books, , 11, 33–34 (ISBN 1-56085-145-7).
  11. Douglas E. Cowan et David G. Bromley, Cults and New Religions: A Brief History (Blackwell Brief Histories of Religion), Blackwell Pub., , 96, 103 (ISBN 978-1-4051-6127-5).
  12. Staff, « Life and times », The Guardian, Guardian Newspapers Ltd, .
  13. David Wallis, Killed: Great Journalism Too Hot To Print, Nation Books, (ISBN 1-56025-581-1, lire en ligne), 151.
  14. Ed Briggs, « Mrs Moon and Perfect Parents - Church Leader Talks of New Era and Love », Richmond Times-Dispatch, Richmond Newspapers, Inc., , B7.
  15. « Sun Myung Moon's Family ».
  16. Andrew C Nahm, Korea: Tradition and Transformation — A History of the Korean People, Elizabeth, NJ, Hollym International, , 33–34 p. (ISBN 0-930878-56-6).
  17. iht.com/articles, Unification Church founder Sun Myung Moon released from hospital after helicopter crash.
  18. « Unification Church founder Sun Myung Moon, 15 others injured in helicopter crash », Herald Tribune, 19 juillet 2008.
  19. Jacob Neusner, World Religions in America: An Introduction, Westminster John Knox Press, , 357–367 p. (ISBN 978-0-664-23320-4).
  20. Eugene Gallagher, Introduction to New and Alternative Religions in America, Greenwood Publishing Group, (ISBN 978-0-275-98717-6), p. 90.
  21. Christopher Hugh Partridge, Introduction to world religions, Fortress Press, (ISBN 0-8006-3714-3), p. 442.
  22. Patrick Allitt, Religion in America Since 1945: A History, Columbia University Press, (ISBN 0-231-12155-5), p. 146.
  23. Rosemary Skinner Keller, Rosemary Radford Ruether et Marie Cantlon, Encyclopedia of Women and Religion in North America, Indiana University Press, (ISBN 0-253-34687-8), p. 789.
  24. Bob Larson, Larson's Book of World Religions and Alternative Spirituality, Tyndale House Publishers, Inc., , 503, 506 (ISBN 978-0-8423-6417-1).
  25. Peter Maass, « Moon At Twilight: Amid scandal, the Unification Church has a strange new mission », The New Yorker Magazine, 14 septembre 1998.
  26. Rhonda B. Sewell, « Korean Culture Takes the Stage », The Blade, , p. D11 :
    « The colors, sounds, and heritage of South Korea will come alive tonight as the Little Angels, an all-girls Korean folk ballet company, performs in the Ritz Theatre in Tiffin. ... The company was founded in 1962 by the Rev. Sun Myung Moon and his wife, Hak Ja Han, as a way to project a positive image of the country... »
    .
  27. Michael Isifoff, « Church Spends Millions On Its Image », The Washington Post, (lire en ligne, consulté le ).
  28. Mobile Register staff, « Parents Day shows links of Moon's church to GOP », Mobile Register, , A9.
  29. At RFK, Moon Presides Over Mass Wedding, The Washington Post, 3 novembre 1997.
  30. « From the Unification Church to the Unification Movement, 1994-1999: Five Years of Dramatic Changes », Massimo Introvigne, Centre pour l'étude des nouvelles religions : « The ceremony in Washington, D.C., included six "co-officiators" from other faiths, including controversial minister Louis Farrakhan from the Nation of Islam. The Blessing ceremony in Seoul on February 7, 1999 also featured seven co-officiators including Orthodox Rabbi Virgil Kranz (Chairman of the American Jewish Assembly), controversial Catholic Archbishop Emmanuel Milingo and the General Superintendent of the Church of God in Christ (a large African American Pentecostal denomination), Rev. T. L. Barrett (en) ».
  31. « 28,000 Couples Gather for Rev. Moon Rites », The New York Times, 30 novembre 1997.
  32. « In pictures: Moonies' mass wedding », BBC, 13 février 2000.
  33. William Sims Bainbridge, The Sociology of Religious Movements, Routledge, , 203–205 p. (ISBN 0-415-91202-4).
  34. Anson D. Shupe et Bronislaw Misztal, Religion, mobilization, and social action, Greenwood Publishing Group, , 211, 213 (ISBN 0-275-95625-3).
  35. Nicole A. Bonham, « Moon's Wife Urges Utah Women To Unite Family Against Corruption », The Deseret News, Deseret News Publishing Company, , A8.
  36. Jennifer Graham, « Rev. Moon's Wife to Speak: Activist Will Stump for World Peace Saturday at Fairgrounds », The State, , p. 2B.
  37. Kevin Sullivan, « Bush Stresses Family In Tokyo Speech - Former President Addresses Followers of Unification Church Leader's Wife », The Washington Post, , A27.
  38. Staff, « SEPT. 10-16; Mr. Bush's Asian Tour », The New York Times, (lire en ligne, consulté le ).
  39. Steve Maynard, « Wife of Rev. Sun Myung Moon to Speak », The News Tribune (en), , B2.
  40. Don Lattin, « Rev. Moon Tries to Go Mainstream - Conferences draw blacks, GOP leaders », San Francisco Chronicle, The Chronicle Publishing Co., , A1.
  41. George D. Chryssides et Margaret Wilkins, A reader in new religious movements, Continuum International Publishing Group, (ISBN 0-8264-6168-9), p. 20
  42. Eugene V. Gallagher et W. Michael Ashcraft, Introduction to New and Alternative Religions in America, Greenwood Publishing Group, (ISBN 0-275-98712-4), p. 43
  43. Marc Fisher, « Celebrities Pulled Into Moon's Orbit - Speakers Unaware of Conclave's Cult Link », The Washington Post, , E1.
  44. Marc Fisher, « Bill Cosby, Scowling At The Moons - Unsmiling Comic Performs At Church-Related Forum », The Washington Post, , p. C1.
  45. Charles Babington et Alan Cooperman, « The Rev. Moon Honored at Hill Reception - Lawmakers Say They Were Misled », The Washington Post, , A01 (lire en ligne).
  46. Staff, « Pollies parade for Moon the Messiah », The Sydney Morning Herald, (lire en ligne, consulté le ).
  47. Staff, « Moonies show way to peace, says Tapsell », The New Zealand Herald, (lire en ligne, consulté le ).
  48. « Hak Ja Han Moon calls for South Korea Japan Solidarity », The Washington Times, (lire en ligne).
  49. « Rally for Hoope Draws Million Attendees », The Washington Times, 22 novembre 2020..
  50. Marc Fisher et Jeff Leen, « Stymied in U.S., Moon's Church Sounds a Retreat », The Washington Post, , A1.
  51. Massimo Introvigne, « From the Unification Church to the Unification Movement, 1994–1999: Five Years of Dramatic Changes » (1999), Centre pour l'étude des nouvelles religions.
  52. George D. Chryssides, Exploring New Religions, Continuum International Publishing Group, (ISBN 0-8264-5959-5), p. 134.
  53. Donald Kirk, « Sons rise in a Moon's shadow », Forbes, (lire en ligne, consulté le ).
  54. « Life and Legacy of Sun Myung Moon and the Unification Movements ».
  55. « The Rev. Sun Myung Moon, founder of The Times, dies at 92 », The Washington Times, (lire en ligne).

Liens externes

  • Portail de la Corée
  • Portail des religions et croyances
Cet article est issu de Wikipedia. Le texte est sous licence Creative Commons - Attribution - Partage dans les Mêmes. Des conditions supplémentaires peuvent s'appliquer aux fichiers multimédias.