Halles centrales de Dijon

La municipalité de Dijon décide en 1868 de construire un marché couvert. Les plans en sont établis par l'architecte de la ville de Dijon et terminés en 1869 par son successeur, l'ingénieur Louis-Clément Weinberger. Ces halles sont bâties de 1873 à 1875 par les Fonderies et ateliers de construction de Fourchambault[1], sur l'emplacement de l'ancien couvent des Jacobins (Dominicains) et de leur église du XIII^e siècle.

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  L'ancienne halle à marée[2]
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Le bâtiment, d'une surface de 4 400 m² et d’une hauteur totale de 13 mètres avec quatre pavillons articulés autour de deux allées principales en croix, abrite 246 boutiques, 14 annexes et 728 bancs.

Le monument présente une succession d'arcades et de colonnes aux fûts cannelés et aux chapiteaux décorés de pampres de vigne. Les écoinçons des grandes arches sont ornés de motifs animaliers et de thèmes symboliques se rapportant aux halles : têtes de chevreuil, de mouflon, de sanglier et de bœuf, gibier et volaille, poisson et anguille. On voit en médaillons Cérès, déesse de la moisson et Hermès, dieu des échanges et du commerce. La toiture est fortement inspirée de celle des halles de Paris.

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  Tête de Cérès
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  Tête d'Hermès
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  Tête de mouflon
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  Tête de chevreuil
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  Tête de bœuf
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  Tête de sanglier
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  Blason de Dijon
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  Porte des halles

Les halles de Dijon sont entourées de nombreux restaurants et de terrasses de cafés ...

• Ernest Champeaux, "Les cimetières et les marchés du vieux Dijon", Mémoires de l'Académie des Sciences, Arts et Belles-Lettres de Dijon, t. 10, 1905-1906, p. 143-226.

• Claudine Hugonnet-Berger, Photographies de Jean-Luc Duthu, Dijon architectures civiles 1800-1940, Dijon, Association pour la connaissance du patrimoine de Bourgogne, 1994, p. 12-14.

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