Hamonville
Hamonville est une commune française située dans le département de Meurthe-et-Moselle en région Grand Est.
Ne doit pas être confondu avec Harmonville.
Hamonville | |||||
Église Saint-Mansuy. | |||||
Blason |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Grand Est | ||||
Département | Meurthe-et-Moselle | ||||
Arrondissement | Toul | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes Mad et Moselle | ||||
Maire Mandat |
Patrice Velle 2020-2026 |
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Code postal | 54470 | ||||
Code commune | 54248 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Hamonvillois, Hamonvilloises [1] | ||||
Population municipale |
100 hab. (2019 ) | ||||
Densité | 15 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 48° 49′ 43″ nord, 5° 48′ 52″ est | ||||
Altitude | Min. 234 m Max. 267 m |
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Superficie | 6,66 km2 | ||||
Type | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Commune hors attraction des villes | ||||
Élections | |||||
Départementales | Canton du Nord-Toulois | ||||
Législatives | Cinquième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Meurthe-et-Moselle
Géolocalisation sur la carte : Grand Est
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Liens | |||||
Site web | mairiehamonville.fr | ||||
Géographie
Le village est situé au nord de la forêt de la Reine, à 38 Km de Nancy, 19 Km de Toul,
D’après les données Corine land Cover, le ban communal de 673 hectares comportait en 2011, 43.5 % de zones agricoles, 22 % de forêts 31.5 % de prairies et 3.5 % de surfaces en eau.
Le territoire est arrosé par les cours d'eau suivants : Ruisseau d'Esche (0.771 km), Ruisseau de Berupt (1.692 km), Ruisseau de l'Etang de la Grande Naue (0.762 km), Ruisseau de l'Etang Fion (1.36 km), Ruisseau du Grand Etang (1.178), Ruisseau du Pre St-Martin (1.378 km) [2] .
communes limitrophes
Urbanisme
Typologie
Hamonville est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[3],[4],[5]. La commune est en outre hors attraction des villes[6],[7].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (74,9 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (74,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (45,9 %), prairies (29 %), forêts (21,7 %), eaux continentales[Note 2] (3,5 %)[8].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[9].
Toponymie
Le village apparaît dans la seconde moitié du XIIe siècle sous deux noms : Hamunviler en 1155/1172, et Hamunvilla en 1184 (Cartulaire de l'abbaye de Rangéval[10]).
Le toponyme est formé de l'anthroponyme germanique Hamo et du terme latin villa, grand domaine latifundiaire puis village, ou de son dérivé villare, domaine propice à l'implantation d'une villa puis hameau. Ce type de toponyme est caractéristique du haut Moyen Âge[11]. A cette époque la forme latinisée Haimonisvilla était utilisée[12].
Histoire
Dans sa statistique, l'abbé Grosse, n'ayant pas trouvé d'archives très anciennes, estime que le village serait de fondation récente[13], néanmoins le Répertoire archéologique pour le département de Meurthe-et-Moselle (Beaupré) mentionne la découverte de reste d'habitations aux lieux-dits Braquois et à la Grande Corvée[Note 3] avec tuiles et tessons de poteries qui pourrait être l'indice d'un occupation ancienne (romaine ?) du territoire communal[14].
Le bourg existait depuis le haut Moyen Age comme en témoigne H. Lepage dans sa notice :
« Une charte de Bertrand, évêque de Metz, de l'an 1184, fait mention de la donation qui avait été faite à l'abbaye de Rangéval par Alexandre, chevalier d'Apremont, de l'usage et du pâturage d'Hamonville »[15].
Il semble donc que ce territoire, comme Beaumont et Mandres aux quatre tours appartenait aux comtes d'Apremont qui le confiaient en gestion à des seigneurs, dont la famille de Beauvau, par exemple :
«... le , Jean, sire de Beauvau, chambellan du Roi de Sicile (le duc de Lorraine) et seigneur d'Hamonville en partie, permet à une nommée Sibille Woirin, dudit lieu, de se marier avec Didier, fils du maire de Sambumont (Beaumont), et renonce à sa postérité... »[15].
- En effet, pour éviter la fuite de main-d'œuvre en dehors de leurs possessions, les seigneurs pouvaient donner autorisation (ou non) de mariage en dehors de la commune, et donc renoncer à bénéficier pour eux-mêmes du travail de la descendance du marié qui quittait la commune.
D'autres seigneurs prélevaient un impôt sur les productions de la commune, les archives historiques en font la liste entre 1325 et 1755 :
- Jean de Bar, échevin de Verdun (1325) ;
- Alof de Beauvau et Christophe d'Ourches (1524) ;
- Jeanne de Ville, dame de Neuville en Verdunois, veuve de François Warin, lieutenant général au bailliage de Saint-Mihiel (1575) ;
- Charles Blanchard, sous-lieutenant d'une compagnie de chevau-légers pour le service du duc de Lorraine (1707) ;
- les sieurs du Chesnois et de Thouvenin, lequel vendit sa portion, en 1765 ;
- M. François-Joseph marquis de Clermont-Tonnerre qui en avait acquis un autre droit auprès du sieur Tardif, en 1755
Les habitants d'Hamonville possédaient toutefois en commun un droit d'usage de 70 arpents dans un bois de haute futaie ; un même droit dans un paquis de cinq arpents, dans cent jours de terres labourables, dans 50 arpents de prés, biens qui deviendront communaux à la révolution[15].
Époque contemporaine
- Dommages au cours de la guerre 1914-1918.
Politique et administration
Population et société
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[18]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[19].
En 2019, la commune comptait 100 habitants[Note 4], en augmentation de 6,38 % par rapport à 2013 (Meurthe-et-Moselle : +0,38 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
Économie
Les historiens s'accordent à décrire une économie essentiellement agricole au XIXe siècle :
« Surf. territ. : 750 ha, dont 175 hect. en terres lab., 19 en prés, 87 en bois. L'hectare semé en blé peut rapporter 10 hectol., en avoine 18. Chevaux, vaches, moutons et porcs »[22],[13].
Secteur primaire ou Agriculture
Le secteur primaire comprend, outre les exploitations agricoles et les élevages, les établissements liés à l’exploitation de la forêt et les pêcheurs.
D'après le recensement agricole 2010 du Ministère de l'agriculture (Agreste[23]), la commune de Hamonville était majoritairement orientée[Note 5] sur la polyculture et le poly-élevage (auparavant même production ) sur une surface agricole utilisée[Note 6] d'environ 771 hectares (égale à la surface cultivable communale) en légère augmentation depuis 1988. Le cheptel en unité de gros bétail s'est réduit de 861 à 787 entre 1988 et 2010. Il n'y avait plus que 5 (6 auparavant) exploitations agricoles ayant leur siège dans la commune employant 9 unités de travail[Note 7] 14 auparavant.
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- La Maison de Clermont-Tonnerre avait un fief dont les bâtiments ont été transformés en ferme.
- Église Saint-Mansuy, reconstruite après 1918.
Personnalités liées à la commune
- La famille de Clermont-Tonnerre[24] ;
- Jean-Louis Ainard de Clermont-Tonnerre, abbé de Luxeuil au XVIIIe siècle.
Héraldique
Blason | D'or à la croix ancrée de gueules cantonnée de quatre étoiles de sable. |
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Détails | Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
Voir aussi
Bibliographie
- G. Hamm, Carte Archéologique de la Gaule. 54. La Meurthe-et-Moselle, Paris, 2005.
- Mgr de Beauséjour, évêque de Carcassonne, de l'Académie des sciences, belles-lettres et arts de Besançon. Les Clermont-Tonnerre comtois. A Vauvillers. A Luxeuil. A Hamonville, Besançon, Impr. Jacques et Demontrond, 1929, In-8°, 204 p.
Article connexe
Notes et références
Notes
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
- Lieux-dits inconnus au fichier FANTOIR pour la commune 54248.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.
- Orientation technico-économique de la commune : production dominante de la commune, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel de l'ensemble des exploitations agricoles de la commune à la production brute standard.
- Superficie agricole utilisée : superficies des terres labourables, superficies des cultures permanentes, superficies toujours en herbe, superficies de légumes, fleurs et autres superficies cultivées de l'exploitation agricole.
- Unité de travail annuel : mesure en équivalent temps complet du volume de travail fourni par toutes les personnes intervenant sur l'exploitation. Cette notion est une estimation du volume de travail utilisé comme moyen de production et non une mesure de l'emploi sur les exploitations agricoles.
Références
- https://www.habitants.fr/meurthe-et-moselle-54
- « Fiche Ma Commune - SIGES Rhin-Meuse - ©2019 », sur sigesrm.brgm.fr (consulté le ).
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
- Henri Lepage, Dictionnaire topographique du département de la Meurthe, réd. sous les auspices de la Société d'archéologie lorraine, (lire en ligne), p. 64.
- Aude Wirth, Les Noms de lieux de Meurthe-et-Moselle : Dictionnaire étymologique, Haroué, Gérard Louis, , 313 p. (ISBN 2-914554-43-5).
- Pouillé ecclésiastique du diocèse de Toul, B. Picart, 1711 - "HAMONVILLE"
- E. Grosse, Dictionnaire statistique du departement de la meurthe : contenant une introduction historique..., Nabu Press (réimpr. 2012) (1re éd. 1836) (ISBN 1278248951 et 9781278248950, OCLC 936241814, lire en ligne).
- Jules Beaupré, Répertoire archéologique pour le département de Meurthe-et-Moselle : époques préhistoriques, gallo-romaines, mérovingiennes / par le Cte J. Beaupré,..., (lire en ligne).
- Henri Lepage, Les communes de la Meurthe : journal historique des villes, bourgs, villages, hameaux et censes de ce département...., vol. 1, (lire en ligne), p. 463.
- « Résultats des élections municipales 2020 - Maire sortant », sur le site du Télégramme de Brest (consulté le ).
- « Répertoire national des élus (RNE) - version du 24 juillet 2020 », sur le portail des données publiques de l'État (consulté le ).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018 et 2019.
- Henri Lepage, Le département de la Meurthe. Deuxième partie : statistique historique et administrative, (lire en ligne), p. 235.
- « Ministère de l'agriculture et de l'alimentation - agreste - La statistique, l'évaluation et la prospective agricole - Résultats - Données chiffrées », sur agreste.agriculture.gouv.fr (consulté le ) : « Principaux résultats par commune (Zip : 4.4 Mo) - 26/04/2012 - http://agreste.agriculture.gouv.fr/IMG/zip/Donnees_principales__commune.zip ».
- Paul de Beauséjour, Clermont-Tonnerre comtois. A Vauvillers. A Luxeuil. A Hamonville, (lire en ligne), •TROISIEME PARTIE Les Clermont-Tonnerre à Hamonville (154).
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