Henri (évêque de Genève)

Henri, dit par erreur par la tradition Henri de Bottis ou Debout, mort en (selon les obituaires de Genève et de Lausanne) ou selon la tradition en 1275 à la Chartreuse de Portes, est l'évêque de Genève (1260 à 1267).

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Henri
Fonctions
Prieur
Prieuré Saint-Victor de Genève
à partir de
Évêque diocésain
Diocèse de Genève
-
Prieur commendataire
Abbatiale de Romainmôtier
-
Évêque de Genève
-
Prieur
Bâle
-
Évêque catholique
Biographie
Naissance
Lieu inconnu
Décès
Activité
Autres informations
Religion

Biographie

Origines

Les origines tant familiales, que géographiques ainsi que les débuts de l'évêque Henri restent inconnues[1],[2]. L'ouvrage collectif Richesses touristiques et archéologiques du canton de Miribel (1995) indique qu'il serait né en une année inconnue dans la région de Beynost (Côtière de l'Ain)[s 1].

Les catalogues épiscopaux ne le mentionnent que sous le nom de Henri[3].

L'historiographie ancienne l'a appelé, par erreur[2], Henri de Bottis, comme par exemple la notice du Régeste genevois (1866)[4]. Les auteurs du Régeste genevois reprennent l'appellation de l'ouvrage de Joseph-Antoine Besson[4], Mémoires pour l'histoire ecclésiastique des diocèses de Genève, Tarentaise, Aoste et Maurienne et du décanat de Savoie (1758, p. 29). Joseph Besson indiquait qu'il était « prieur de la Chartreuse des Portes en Bugey ».

Il appartient à l'ordre clunisien[1]. Il est prieur de Saint-Alban à Bâle[4], de 1255 jusqu'en 1260[2].

Épiscopat

Henri est nommé évêque le par une bulle du pape Alexandre IV, à la suite de la résignation d'Aymon II[1],[2]. Il est obtient en même temps la commende de Romainmôtier[2].

En 1265, il abandonne la commende de Romainmôtier pour celle de Saint-Victor de Genève[2].

Sa mort serait fixée en [4]. L'obituaire de la cathédrale de Genève fixe sa mort le tandis que celui de Lausanne donne le [5]. Le Régeste genevois (1866) indique « L'ensemble de ces données s'accorde ainsi pour placer la mort de Henri en septembre 1267, et pour démentir l'assertion de Besson, d'après laquelle il se serait retiré dans la chartreuse des Portes pour y mourir en 1275 »[4]. L'historien suisse Albert de Montet (1877) souligne, quant à lui, que Besson en affirmant le retrait dans la Chartreuse et l'année 1275 n'apporte aucune sources pour soutenir ses affirmations[5]. L'article du Dictionnaire historique de la Suisse (2006) n'indique aucune date pour sa mort[2].

Homonyme

Un homonyme Henri Debout (ou Henri de Bottis) acquiert une certaine notoriété dans le domaine du droit au XVIe siècle[s 2] : juriconsulte[s 2] et official[s 2] de Bresse et de Dombes, il est l'auteur d'un ouvrage de droit écrit en latin : Tractatus de Synodo Episcopi et de Statutis Episcopi Synodalibus, imprimé à Lyon en 1529. Il meurt en 1544[s 2].

Le , Guy Vernat, vicaire de Bresse fait construire une première chapelle[s 3] dans l’église Saint-Julien de Beynost : cette chapelle restera associée à la famille Debout jusqu'à la démolition de la chapelle en 1911[s 3].

Références

Richesses touristiques et archéologiques du canton de Miribel

  1. p. 120.
  2. p. 121.
  3. p. 83.

Autres références

  1. Diocèse, 1985, p. 52-53 (présentation en ligne).
  2. Bernard Andenmatten, « Henri » dans le Dictionnaire historique de la Suisse en ligne, version du .
  3. François Bonivard, Chronique de Genève. Des origines à 1504 (Tome 1), Genève, 1542-1551 (lire en ligne), p. 70, publié par Gustave Revilliod, Genève, 1867.
  4. Régeste genevois, 1866, p. 227-228 (présentation en ligne).
  5. Albert de Montet, Dictionnaire biographique des genevois et des vaudois : tome premier « A - H », Lausanne, Georges Bridel, , 429 p. (lire en ligne), p. 414.

Annexes

Bibliographie

Articles connexes

Liens externes

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