Henri Durre
Henri Durre, né le à Maubeuge (Nord) et mort le à Anzin (Nord), est un homme politique français.
Henri Durre | |
Stèle à Henri Durre au Cimetière Saint-Roch (Valenciennes) | |
Fonctions | |
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Député de la 2e circonscription de Valenciennes | |
– | |
Prédécesseur | Émile Davaine (Gauche radicale) |
Successeur | Ernest Couteaux (SFIO) |
– | |
Prédécesseur | Ferdinand Lepez (Radical-socialiste) |
Successeur | Émile Davaine (Gauche radicale) |
Conseiller général du Nord (élu pour le Canton de Valenciennes-Nord) | |
– | |
Prédécesseur | Jules Turbot (Républicain) |
Successeur | Alphée Delannoy (SFIO) |
Conseiller municipal de Valenciennes | |
– [1] | |
Biographie | |
Nom de naissance | Henri Durre |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Maubeuge (Nord) |
Date de décès | |
Lieu de décès | Anzin (Nord) |
Sépulture | Cimetière Saint-Roch (Valenciennes) |
Nationalité | Français |
Parti politique | Parti socialiste |
Entourage | Pierre Mélin |
Biographie
Après avoir passé toute son enfance à Maubeuge, il devient à 18 ans, employé de commerce et militant actif au Parti socialiste.
Il entra dans la vie publique en se faisant élire conseiller municipal de Valenciennes en 1900. Conseiller d'arrondissement de Valenciennes en 1901, il fut battu en 1907, mais représentait trois ans plus tard, en 1910, le canton de Valenciennes-Nord au Conseil général, dont il devint le secrétaire de 1913 jusqu'à sa mort en 1918.
Il est député du 2e circonscription de Valenciennes de 1906 à 1910, inscrit au groupe du Parti socialiste unifié.
Au renouvellement de 1910, il est battu par Émile Davaine de la Gauche radicale.
En 1914, il prend une confortable revanche dès le premier tour de scrutin contre son adversaire Davaine[2].
En même temps que son ami le député Pierre Mélin, il est proposé pour l’attribution de la médaille de la reconnaissance française en 1928.
Cette demande indique : en , Pierre Mélin est parti avec Henri Durre de Valenciennes occupée par les Allemands, ils ont traversé, au péril de leurs vies, les lignes ennemies, pour aller siéger au Palais Bourbon.
Le , « ayant voulu à tout prix rejoindre leurs compatriotes au premier moment de la délivrance afin de se rendre compte des besoins les plus urgents », Henri Durre est tué à Anzin et Pierre Mélin est blessé grièvement par une balle de mitrailleuse, à la croix d’Anzin.
Il est enterré au cimetière Saint-Roch (Valenciennes)[3].
Hommages
- Son nom est inscrit sur le monument aux morts du Palais Bourbon.
- Le , le navire Député Henri Durre est lancé, construit à Caen. C'est un navire de type Marie Louise, cargo charbonnier à un pont. Il est abordé et coulé à Rotterdam le .
- Une place de Bruay-sur-l'Escaut porte son nom.
- Une place d'Hérin porte son nom.
- Une rue de Valenciennes porte son nom.
- Une rue de Saint-Saulve porte son nom.
- Une rue de Raismes porte son nom.
- Une rue de Saint-Amand-les-Eaux porte son nom.
- Une rue de Rœulx porte son nom.
- Une rue de Neuville-sur-Escaut porte son nom.
- Une rue d'Anzin porte son nom.
- Une rue de Hasnon porte son nom.
- Une rue de Wallers porte son nom.
- Une rue de Trith-Saint-Léger porte son nom.
- Une rue d'Aulnoy-lez-Valenciennes porte son nom.
- Une rue d'Haveluy porte son nom.
- Une rue de Provin porte son nom.
- Une rue de Mastaing porte son
nom.
Sources
- « Henri Durre », dans le Dictionnaire des parlementaires français (1889-1940), sous la direction de Jean Jolly, PUF, 1960
Notes et références
- Archives municipales de Valenciennes
- « Henri Durre - Base de données des députés français depuis 1789 - Assemblée nationale », sur assemblee-nationale.fr (consulté le ).
- Martine Kaczmarek, La Voix du Nord, 15 novembre 2009, p. 44.
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