Saint-Saulve
Saint-Saulve est une commune française située dans le département du Nord, en région Hauts-de-France.
Cet article possède un paronyme, voir Saint-Saulge.
Saint-Saulve | |||||
La mairie. | |||||
Blason |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Hauts-de-France | ||||
Département | Nord | ||||
Arrondissement | Valenciennes | ||||
Intercommunalité | Communauté d'agglomération Valenciennes Métropole | ||||
Maire Mandat |
Yves Dusart (DVD) 2020-2026 |
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Code postal | 59880 | ||||
Code commune | 59544 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Saint-Saulviens | ||||
Population municipale |
11 276 hab. (2019 ) | ||||
Densité | 937 hab./km2 | ||||
Population agglomération |
334 571 hab. (2019) | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 50° 22′ 14″ nord, 3° 33′ 20″ est | ||||
Altitude | Min. 15 m Max. 95 m |
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Superficie | 12,04 km2 | ||||
Type | Commune urbaine | ||||
Unité urbaine | Valenciennes (partie française) (banlieue) |
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Aire d'attraction | Valenciennes (partie française) (commune du pôle principal) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de Valenciennes | ||||
Législatives | Vingtième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Nord
Géolocalisation sur la carte : Hauts-de-France
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Liens | |||||
Site web | www.ville-saint-saulve.fr | ||||
Géographie
Saint-Saulve est une commune de plus de 11 000 habitants en bordure nord-est de la ville de Valenciennes, sur la rive droite de l'Escaut et à quelques kilomètres de la frontière franco-belge. Elle appartient à l'aire urbaine de Valenciennes.
Communes limitrophes
Transports
La commune profite d'un réseau de bus Transvilles bien desservi dans la ville avec la ligne 5 (Gare de Valenciennes - Quievrechain frontière Europe), la ligne 6 (Gare de Valenciennes), la ligne S1 (Famars Université - Bruay-sur-l'Escaut). Une ligne de transport collectif en site propre (couloir de bus) est prévue pour 2014, en 2019, cette ligne rejoint gare de Valenciennes à Quievrechain passant par la place Poterne. Saint-Saulve est à environ 5 minutes de Valenciennes, 45 minutes de Lille, 2 heures de Paris, 1 heure 30 minutes de Londres via Eurostar à Lille Europe International et 1 heure de Bruxelles.
Le contournement Nord offre une nouvelle liaison Est-Ouest en permettant une liaison rapide entre Saint-Saulve et Raismes.
Saint-Saulve bénéficie de l'autoroute A2 Paris - Bruxelles - Maubeuge - Douai (par l'A21) et de l'autoroute A23 Valenciennes - Orchies - Lille.
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[1]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique altéré » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[2].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[5] complétée par des études régionales[6] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Valenciennes », sur la commune de Valenciennes, mise en service en 1987[7] et qui se trouve à 3 km à vol d'oiseau[8],[Note 4], où la température moyenne annuelle est de 10,9 °C et la hauteur de précipitations de 708 mm pour la période 1981-2010[9]. Sur la station météorologique historique la plus proche[Note 5], « Lille-Lesquin », sur la commune de Lesquin, mise en service en 1944 et à 40 km[10], la température moyenne annuelle évolue de 10,4 °C pour la période 1971-2000[11] à 10,8 °C pour 1981-2010[12], puis à 11,3 °C pour 1991-2020[13].
Urbanisme
Typologie
Saint-Saulve est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 6],[14],[15],[16]. Elle appartient à l'unité urbaine de Valenciennes (partie française), une agglomération internationale dont la partie française regroupe 56 communes[17] et 334 571 habitants en 2019, dont elle est une commune de la banlieue[18],[19].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Valenciennes (partie française), dont elle est une commune du pôle principal[Note 7]. Cette aire, qui regroupe 102 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[20],[21].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (53,7 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (56,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (40 %), zones urbanisées (28,9 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (15,8 %), zones agricoles hétérogènes (7,6 %), prairies (6,1 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (1,3 %), mines, décharges et chantiers (0,3 %)[22].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[23].
Logement
Le logement s'est aussi fortement développé depuis les années 1970 avec des quartiers résidentiels de grand standing comme les Alouettes, le Bosquet ou encore le lotissement Flaubert.
Toponymie
La ville semble s'être d'abord appelée Brenna, si on en croit Jacques de Guyse dans son Histoire de Hainaut, écrite au XVe siècle[24].
« l'autre [lieu prit le nom] de Brena, qui tient de Brennus ce nom qu'il conserva jusqu'au temps de Charlemagne, mais qu'il a quitté depuis pour prendre celui du glorieux martyr Saint Saulve[24]. »
La ville prit le nom de l'évêque Sauve d'Angoulême († c. 768) qui fut enseveli à Beuvrages[25].
Durant la Révolution, la commune porte le nom de Brenne-Libre[26], selon la pratique qui consiste à faire disparaitre les références catholiques ou monarchiques des noms propres, reprenant sans doute le nom ancien de la ville.
Ses habitants sont appelés les Saint-Saulviens[27].
- Entrée de Saint-Saulve.
- Entrée du Petit-Saint-Saulve.
- Entrée du Bas Marais.
Histoire
Charlemagne y fonda une basilique en l'honneur de Sauve d'Angoulême. Un prieuré bénédictin, installé au Xe siècle, fut élevé au rang d'abbaye au XVIIe siècle. Des fouilles archéologiques menées successivement par MM. Michel Descamps, Vincent Maliet et Éric Compagnon, ont été effectuées sur ce site, à la faveur d'un projet de construction.
Au Moyen Age, cette localité appartient à la banlieue de Valenciennes, sur laquelle cette dernière a autorité directe[28].
Le couvent des Dames de Beaumont déclare posséder des biens dans le village en 1602[29].
Le 22 juin 1810, une concession pour l'exploitation des mines de houille de Saint-Saulve est attribuée par décret impérial à la Compagnie des mines d'Anzin[30],[31].
Lois anticléricales sous la IIIe République
L'inventaire des biens de l'église de Saint-Saulve en 1906, en application de la loi de séparation des Églises et de l'État de 1905, s'inscrit dans la Querelle des inventaires connue dans différentes régions de France. Le maire, M. Place, accompagné du sous-préfet, et du percepteur, intervient sous la protection de l'armée, deux compagnies d'infanterie, et de six gendarmes à cheval plus trois à pied. Les sommations d'ouvrir restent vaines, il faut enfoncer les portes, renforcées de l'intérieur par une cloison de planches et deux blindages. Dans le chœur de l'église, se trouvent le curé avec une centaine de paroissiens en prières autour de deux toiles peintes, portant l'inscription « Ci-gît la liberté de l'église tuée par les francs-maçons ». Le prêtre proteste, on passe outre mais on accepte à sa demande de faire sortir les gendarmes. La porte de la sacristie, elle aussi recouverte de l'inscription, doit également être enfoncée. Une heure plus tard, tout est terminé, les fidèles crient « Vive la liberté! » puis chantent dans l'église « Nous voulons Dieu »[32].
Première et Seconde Guerres mondiales
Pendant la Première Guerre mondiale, Saint-Saulve connaît d'abord la mobilisation générale des hommes de 20 à 48 ans. L'armée allemande, traversant la Belgique, entre dans le Nord : Saint-Saulve est sous occupation allemande le 24 août, Valenciennes le lendemain. La région est coupée de la France : l'arrondissement de Valenciennes émet des bons d'emprunt garantis par les communes pour une valeur de 1,7 million de francs, dont 90 000 à la charge de Saint-Saulve, et imprime des coupures de 1, 5, 10 et 20 francs afin de pourvoir aux dépenses : salaire des fonctionnaires, secours aux familles, contributions exigées par l'occupant. Ces dépenses se montent à 268 000 francs en 1916, 280 000 en avril 1917, 710 000 en novembre 1917. Le séminaire est transformé en hôpital militaire en 1916, les écoles servent à la détention de prisonniers de guerre britanniques et russes, soumis au travail forcé et maltraités. Les objets en cuivre, nickel, étain et bronze sont confisqués, y compris la cloche de l'église et la statue de l'actrice Catherine-Joséphine Duchesnois. L'occupant réquisitionne aussi de la laine, des matelas, de la main-d'œuvre et s'approprie une part des produits maraîchers. Le maire, Victor Hornez, qui s'opposait à ces réquisitions, est interné en Allemagne à partir de 1916[33].
Pendant la retraite allemande de 1918, le front se rapproche de Saint-Saulve : en septembre 1918, elle reçoit 200 civils évacués de Douai. Le 2 novembre 1918, Saint-Saulve est libérée par le Corps expéditionnaire canadien. Le maire Victor Hornez, libéré après l'armistice, préside la première séance du conseil municipal le 24 novembre mais il faudra plusieurs mois pour que la commune retrouve une vie normale. Ses pertes pendant la guerre s'élèvent à 105 morts militaires et 28 civils[33].
Pendant la Seconde Guerre mondiale, 20 résistants sont fusillés à Saint-Saulve au lieu-dit Le Roleur le 1er septembre 1944[34].
- Saint-Saulve sur la carte des concessions des Compagnies des mines d'Anzin et de Marly, v. 1860-1880.
- Le terril n° 179 de Thiers, à Saint-Saulve.
- Le Roleur, monument aux patriotes fusillés sur le carreau de la mine les 30-31 août 1944.
- Le chevalement du puits Pouille en 2011.
Politique et administration
Rattachements administratifs et électoraux
- Rattachements administratifs
La commune se trouve depuis 1824 dans l'arrondissement de Valenciennes du département du Nord.
Elle faisait partie de 1801 à 1982 du canton de Valenciennes-Nord, année où elle intègre le canton d'Anzin[26]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, cette circonscription administrative territoriale a disparu, et le canton n'est plus qu'une circonscription électorale.
La commune relève, dans l'ordre judiciaire, du tribunal judiciaire de Valenciennes, de la cour d'appel de Douai, du tribunal pour enfants de Valenciennes, du conseil de prud'hommes de Valenciennes, du tribunal de commerce de Valenciennes, et, dans l'ordre administratif, du tribunal administratif de Lille et de la cour administrative d'appel de Douai.
- Rattachements électoraux
Pour les élections départementales, la commune fait partie depuis 2014 du canton de Valenciennes
Pour l'élection des députés, elle fait partie de la vingtième circonscription du Nord.
Intercommunalité
La ville fait partie de la communauté d'agglomération Valenciennes Métropole, créée en 2000 par la fusion de la communauté de communes de la vallée de l'Escaut, de la communauté de communes du Pays de Condé et du syndicat intercommunal à vocation multiple (SIVOM) de Trith-Saint-Léger et environs.
Tendances politiques et résultats
À la suite des élections municipales de 2014, trente sièges sont pourvus par la liste de la majorité municipale (« Ensemble continuons à dynamiser notre ville »), les deux groupes d’opposition sont : « Saint-Saulve Ambition » (2 sièges) conduit par Jean-Marc Hochart (PS), et « Liste citoyenne pour le renouveau de Saint-Saulve » (1 siège) conduit par Jean-Claude Quillet-Vilette (PCF).
Lors du premier tour des élections municipales de 2020 dans le Nord, la liste menée par Yves Dusart (LR) — ancien maire adjoint de Cécile Gallez, qui ne se représentait pas — obtient la majorité absolue des suffrages exprimés, avec 1 900 voix (73,70 %, 29 conseillers municipaux élus dont 5 communautaires), devançant largement celles menées par[35],[36] :
- Isabelle Dussart (DVG, 501 voix, 19,43 %, 3 conseillers municipaux élus) ;
- Martial Esmans (LO, 177 voix, 6,86 %, pas d'élus).
L'abstention s'est élevée à 67,95 %, lors d'un scrutin marqué par la pandémie de Covid-19.
Administration municipale
La commune comptant entre 10 000 et 20 000 habitants au dernier recensement, le nombre de conseillers municipaux est de 33[37].
Liste des maires
- Tombe de Philippe Joseph Lécuyer.
- Tombe de Philippe Joseph Lécuyer.
- Tombe de Louis Maillard.
Distinctions et labels
Ville aux mille et une couleurs grâce à ses nombreux parterres de fleurs, Saint-Saulve participe au concours des villes fleuries depuis sa création en 1959. En 1960, la ville obtint le 1er prix d'arrondissement et le 2e prix départemental. La commune a été consacrée 4 fois ville fleurie[réf. nécessaire].
Population et société
Évolution démographique
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1800. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[46],[Note 8]
En 2019, la commune comptait 11 276 habitants[Note 9], en augmentation de 1,51 % par rapport à 2013 (Nord : +0,49 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
Pyramide des âges
La population de la commune est relativement jeune. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 34,4 %, soit en dessous de la moyenne départementale (39,5 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 26,9 % la même année, alors qu'il est de 22,5 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait 5 299 hommes pour 6 054 femmes, soit un taux de 53,33 % de femmes, légèrement supérieur au taux départemental (51,77 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Enseignement
La commune compte cinq écoles dont la plus ancienne est l'école du centre construite dans les années 1890. On y trouve également l'école du Rôleur, à la fois école maternelle et école primaire. Il y a ensuite l'école maternelle du Moulin-Rouge et l'école des Beaux-Monts. Il y a également l'école Saint-Joseph.
Les établissements d'enseignement secondaire sont le collège Lavoisier où sont scolarisés 350 élèves, le collège Notre-Dame qui compte un peu plus de 800 élèves et le collège Sainte-Marie.
Économie
Autrefois grand centre minier, Saint-Saulve a su se reconvertir et profiter de l'implantation de grandes industries telles que Toyota ou de sièges de sociétés comme Revival (groupe Derichebourg) récupération de déchets industriels et Transvilles (Compagnie des transports du Valenciennois et du Hainaut).
En 2016, l'entreprise française Vallourec cède 60 % de son aciérie, construite en 1975, au groupe Asco Industries (Ascometal), le laminoir de la tuberie voisine ayant été fermé. L'entité nouvelle prend le nom d'Ascoval[50]. , elle est placée en règlement judiciaire. En , Asco Industries est mis en liquidation de biens. En mai 2018, Asco Industries est repris par l'Américain Spirit AeroSystems[réf. nécessaire] mais sans investir dans l'unité de Saint-Saulve. En , le repreneur le plus probable d'Ascoval est le groupe Altifort[51], groupe industriel présent en Belgique, en France et en Ukraine, spécialisé dans les fluides et l'industrie mécanique[52].
La polyclinique du Parc emploie près de 400 personnes[53].
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- Les orgues de l’église Saint-Martin : construites en même temps que l'église[54] et inaugurées le jour de sa consécration, le , les orgues de Saint-Saulve, bien que non classées, peuvent être qualifiées d'historiques[réf. nécessaire]. Elles ont été construites par la manufacture Merklin-Schütze de Bruxelles. Le clavier montre qu'il s'agit d'un orgue construit par Emile Kerkhoff de Bruxelles.
- Le Carmel de Saint-Saulve, également dit Carmel de Valenciennes, a été construit en 1966, et conçu par l'artiste Pierre Szekely ainsi que l'architecte valenciennois Claude Guislain ; il est inscrit Monument historique en 2002[55],[56],[57].
- L'ancienne abbaye Saulve de Valenciennes.
Équipements culturels
La commune abrite une école de musique.
La Maison des Jeunes et de la Culture de Saint-Saulve propose une programmation culturelle, en délégation municipale, au sein de l'Espace Athéna. Cette salle modulable de 280 places assises programme de nombreux spectacles, et en particulier le festival de chanson française depuis 1993 ainsi que des concerts blues et des spectacles jeune public[58]. Elle accueille aussi des activités pour adultes et enfants tout au long de l'année.
Personnalités liées à la commune
- Catherine Joséphine Duchesnois (1777-1835), tragédienne, née à Saint-Saulve.
- Grégoire-Nicolas Finez (1884-1975), artiste peintre, né à Saint-Saulve, rue Pasteur où une plaque est apposée sur sa maison natale.
- Auguste Moreau-Deschanvres (1838-1913), peintre né dans la commune et qui y travailla jusqu'à sa mort.
- Annabelle Hettmann ([Quand ?]), actrice, née à Saint-Saulve.
- Rachel Legrain-Trapani (1988-), Miss France 2007, née à Saint-Saulve.
- Laurent Leroy (1976-), joueur de football, né à Saint-Saulve.
- Mélissa Nkonda (1990-), chanteuse, née à Saint-Saulve.
- Jo Prestia (1960-), boxeur.
- Marion Rousse (1991-), championne de France de cyclisme en 2012, née à Saint-Saulve.
- Claude Wartelle (1945-), né à Saint-Saulve, ingénieur, a participé aux premiers essais de cœur artificiel qui ont eu lieu les 19 et à l'Hôpital Broussais sur des veaux.
Les deux premiers sont des échecs car les veaux ne survivent pas à l'opération mais le deuxième permet de connaître la cause de ces échecs et le le cœur bat in vivo. Le professeur Alain Carpentier était accompagné de Claude Wartelle, ingénieur, qui avait proposé que le cœur soit équipé d'un piston à actionnement hydraulique[59].
Héraldique
Blason | Parti, au premier d'or à une demi-aigle de sable mouvante du parti, au second d'azur semé de fleurs de lys d'or. |
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Détails | Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
Pour approfondir
Articles connexes
Notes et références
Notes
- Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[3].
- L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
- Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[4].
- La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
- Par station météorologique historique, il convient d'entendre la station météorologique qui a été mise en service avant 1970 et qui est la plus proche de la commune. Les données s'étendent ainsi au minimum sur trois périodes de trente ans (1971-2000, 1981-2010 et 1991-2020).
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.
Références
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
- 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
- Glossaire – Précipitation, Météo-France
- « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
- « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (Oracle) - », sur www.observatoireclimat-hautsdefrance.org (consulté le )
- « Station Météo-France Valenciennes - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
- « Orthodromie entre Saint-Saulve et Valenciennes », sur fr.distance.to (consulté le ).
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- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune urbaine - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
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- « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
- Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
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- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
- Jacques de Guyse, Histoire de Hainaut : traduite en français avec le texte latin en regard, et accompagnée de notes, (lire en ligne), Unde nunc, pro opportuno recursu, fortalitium et aggeres, turres portam et oppidum munitum et forte construxerunt, vallemque Senonensium sibi nomen imponentes, pro nonc à modernis Valentianis applatur. Bremo et Brennio in stationibus Brevitici, quod nunc dicitur Buvraiges, à dicto Bremo, et Brenae pausantibus, sic à Brennio dictae, quae usquè ad tempora Caroli-Magni dicto nomine vocabatur ; sed ob reverentiam gloriosi martyris Salvii, mutato nomine, Sanctus-Salvius à cunctis nunc appellatur. Dans cette intention, et pour se ménager une retraite, ils construisent une forteresse, des remparts, des tours, une porte et un [oppidum auquel] ils donnent le nom de Vallée des Sénonais, mais qu'on appelle aujourd'hui Valenciennes. Brémus et Brennus campèrent, l'un à Breveticum, nommé ainsi par Brémus, et appelé maintenant « Buvraiges » ; l'autre, au lieu de Brena, qui tient de Brennus ce nom qu'il conserva jusqu'au temps de Charlemagne, mais qu'il a quitté depuis pour prendre celui du glorieux martyr Saint Saulve..
- Jacques de Guyse, Histoire de Hainaut : traduite en français avec le texte latin en regard, et accompagnée de notes, (lire en ligne).
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Nom des habitants de la commune sur habitants.fr.
- Stéphanie Pirez-Huart, « Divisions socio-politiques et occupation de l’espace. L'exemple de Valenciennes au bas Moyen Age », Divisions urbaines. Représentations, mémoires, réalités, , p. 195-216.
- Archives départementales du Nord
- Alexandre Rene de Saint-Leger, Les mines d'Anzin et d'Aniche pendant la révolution, E. Leroux, 1939, p. 216.
- Bulletin des lois de l'Empire français, 4e série, t. 12, n°297, p. 543
- Cent ans de vie dans la région, Tome 1 : 1900-1914, éditions la Voix du Nord, 1998, page 29.
- Bernadette Dupont-Carpentier, « La commune de Saint-Saulve pendant la Première Guerre mondiale », Cercle Archeologique et Historique de Valenciennes, (lire en ligne).
- Jean Marie Fossier, Zone interdite: mai 1940-mai 1945, Nord-Pas-de-Calais, Éditions sociales, 1977, p. 286.
- Fabien Pestiaux, « Qui raflera l’héritage de Cécile Gallez aux municipales de Saint-Saulve ? : Après quarante-trois ans de mandature de Cécile Gallez, Saint-Saulve aura un nouveau maire cette année. Son premier adjoint, Yves Dusart, est favori pour reprendre les manettes de la ville. Mais se dressent face à lui deux listes : celles de Martial Esmans (LO) et d’Isabelle Dussart (divers gauche) », La Voix du Nord, (lire en ligne, consulté le ).
- « Résultats des élections municipales et communautaires 2020 - Résultats par commune - Nord (59) - Saint-Saulve », sur interieur.gouv.fr, Ministère de l'Intérieur (consulté le ).
- art L. 2121-2 du code général des collectivités territoriales.
- « L'administration communale », sur https://www.ville-saint-saulve.fr (consulté le ).
- « Lécuyer, Philippe Joseph », base Léonore, ministère français de la Culture.
- « Hamoir, Jean Edouard », base Léonore, ministère français de la Culture.
- Cécile Thiébaut, « Après quarante-trois ans de mandat à Saint-Saulve, Cécile Gallez a dirigé son dernier conseil : Lundi soir, au conseil municipal de Saint-Saulve, des larmes ont coulé, le public et le conseil entier se sont levés pour applaudir et rendre hommage à Cécile Gallez, élue depuis 1971 et maire depuis 1977. À 84 ans, elle raccroche. Une page se tourne dans le Valenciennois », La Voix du Nord, (lire en ligne, consulté le ).
- Véronique Bertin, « Pour son dernier mandat, Cécile Gallez a géré les affaires courantes de Saint-Saulve : Cécile Gallez termine son septième et dernier mandat de maire – elle est élue à Saint-Saulve depuis 1971, maire depuis 1977. Ce dernier mandat n’a pas été le plus spectaculaire au niveau des réalisations. Pas mal de projets annoncés sont en pause et ne sortiront que sous la prochaine mandature », La Voix du Nord, (lire en ligne, consulté le ).
- Hervine Mahaud, « Cécile Gallez, ancienne maire de Saint-Saulve et députée du Nord, est morte à l'âge 86 ans : Elle a marqué l'histoire du Valenciennois. Cécile Gallez, maire historique de Saint-Saulve et députée du Nord, est décédée à 86 ans. La classe politique lui a rendu hommage », Lille actu, (lire en ligne, consulté le ).
- Source : Cellule PCF « Plantive » de Saint-Saulve
- Daniel Carlier, « Yves Dusart, nouveau maire de Saint-Saulve », VA-Infos, (lire en ligne, consulté le ) « L’élection du maire avec deux candidats, Yves Dusart et Martial Esmans, s’est déroulée sans surprises sauf qu’Yves Dusart a obtenu 30 voix (29 de sa majorité) contre 3 contre sur 4 voix de l’opposition ».
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018 et 2019.
- Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Commune de Saint-Saulve (59544) », (consulté le ).
- Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Département du Nord (59) », (consulté le ).
- « Vallourec cède l'aciérie de Saint-Saulve à Asco Industries », Capital.fr, (lire en ligne, consulté le ).
- « Nord: Dernier espoir pour l'avenir de l'aciérie Ascoval du Valenciennois », sur www.20minutes.fr (consulté le ).
- « Qui est le Groupe Altifort repreneur du site Vallourec de Tarbes », tarbes7.fr, (lire en ligne, consulté le ).
- « Saint-Saulve : La polyclinique du Parc bien notée par « Le Point » | L'Observateur », sur www.lobservateur.fr (consulté le ).
- déplacée et reconstruite après la démolition de l'ancienne église en 1865, à cette place se trouve aujourd'hui le grand séminaire du diocèse de Cambrai.
- « Inscription du Carmel de Valenciennes », notice no PA59000090, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- Chapelle du carmel de Saint-Saulve
- « Carmel de Valenciennes à Saint-Saulve - PA59000090 - Monumentum », sur monumentum.fr (consulté le ).
- « Thierry Rungette à la MJC : « renouer avec le jeune public », sur lavoixdunord.fr, (consulté le ).
- Diane Lenglet, « son cœur artificiel s'est mis à battre », la Voix du Nord, (lire en ligne).
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