Henri Martineau des Chesnez
Henri Edmé Marie Martineau des Chesnez (Paris, -Rueil, ), est un officier de marine français.
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Ne doit pas être confondu avec Henri Martineau.
Henri Martineau des Chesnez | |
Nom de naissance | Henri Edmé Marie Martineau des Chesnez |
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Naissance | Paris |
Décès | ) (à 88 ans) Rueil |
Origine | Français |
Allégeance | France |
Arme | Marine nationale |
Grade | Contre-amiral |
Années de service | 1833 – 1881 |
Commandement | Solferino Cordelière Jeanne d'Arc Flandre Océan |
Conflits | Guerre de Crimée Expédition du Mexique |
Distinctions | Grand officier de la Légion d'honneur |
Famille | François Martineau des Chesnez (père) |
Biographie
Fils de François Martineau des Chesnez, maître des requêtes au Conseil d’État, il entre à l'École navale en et en sort aspirant de 2e classe en . Il sert alors à la station du Brésil sur l'Hermione.
Aspirant de 1re classe (), il embarque sur l'Ariane dans le Pacifique puis passe sur l'Hercule en escadre d'évolutions (1837). Enseigne de vaisseau (), il sert sur l'Oise puis participe sur l'Érigone à une longue campagne dans l'océan Indien et dans les mers de Chine (1842-1844) durant laquelle il est nommé lieutenant de vaisseau ().
Sur la Prévoyante à la station d'Islande (1846-1848), il devient second du Griffon puis sert comme aide de camp du préfet maritime de Cherbourg (1849) avant de devenir le commandant du Lévrier en mer du Nord pour y surveiller les pêches. En 1851, il commande le Favori à la station de Granville puis d'Islande et est promu capitaine de frégate en .
Commandant de l'Aigle dans l'escadre de la Baltique sous les ordres de l'amiral André Penaud, il participe au bombardement de Bomarsund et devient second du Jean Bart (en) (1855-1856) en Crimée avant d'être nommé en Extrême-Orient où il commande de 1856 à 1860 la Meurthe, le Catinat puis le Marceau.
Membre de la commission mixte devant administrer la ville de Canton, commissaire du gouvernement, il est nommé capitaine de vaisseau en . Directeur des mouvements du ports de Cherbourg, il commande en 1862 le nouveau cuirassé Solferino en escadre d'évolutions puis la Cordelière à la division du Pacifique (1863-1866) et participe aux opérations sur les côtes du Mexique dont à l'attaque de Mazatlan.
Major général à Cherbourg (1866), il dirige l'armement de la corvette cuirassée Jeanne d'Arc dont il prend le commandement (1868) puis commande la frégate cuirassée Flandre (1869) et le vaisseau Océan (1870).
Contre-amiral (), directeur du personnel au ministère de la Marine (-) bien qu'il ait atteint la limite d'age en , il y développe et perfectionne les écoles des équipages de la flotte. En désaccord avec le ministre Georges Cloué, il démissionne en .
Récompenses et distinctions
- Chevalier (), Officier (), Commandeur () puis Grand officier de la Légion d'honneur ().
Bibliographie
- Étienne Taillemite, Dictionnaire des marins français, Paris, Tallandier, coll. « Dictionnaires », , 537 p. [détail de l’édition] (ISBN 978-2847340082), p. 361
Liens externes
- Henri Martineau des Chesnez sur le site de l’École navale
- « Cote LH/1768/25 », base Léonore, ministère français de la Culture
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