Henri de Cathelineau
Henri, "comte"[1] de Cathelineau, né à La Jubaudière le , mort au château de Squividan (Finistère) le , était un général de brigade français.
Pour les autres membres de la famille, voir Famille de Cathelineau.
Henri de Cathelineau | ||
Henri de Cathelineau | ||
Naissance | La Jubaudière |
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Décès | (à 78 ans) Clohars-Fouesnant |
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Origine | Français | |
Allégeance | Royaume de Portugal (Miguelistes) États pontificaux Empire français République française |
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Grade | Général de brigade | |
Conflits | Guerre civile portugaise Guerre franco-prussienne de 1870 |
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Faits d'armes | Bataille d'Orléans | |
Famille | Famille de Cathelineau | |
Biographie
Après l'échec du soulèvement vendéen de 1832, où son père, Jacques-Joseph de Cathelineau avait trouvé la mort, il prit le chemin de l'exil, et rejoignit le maréchal de Bourmont au Portugal, où il participa à l'accession de Don Miguel au trône de ce pays. Nommé capitaine, il se distingua à la bataille d'O'Porto, ce qui lui valut d'être décoré de l'ordre de la tour et de l'épée et de la croix de Don Miguel. Après avoir transité par Turin, Henri se fixa à Fribourg en Suisse. À la chute de la monarchie de juillet, il revient en France, où il épousa Victoire de Kermel, dont il eut dix enfants.
L'indépendance des États pontificaux étant menacée, il se rendit à Rome, où, à la demande du Pape Pie IX, il créa une unité militaire connue sous le nom de Croisés de Cathelineau, qui n'eut que quelques mois d'existence et fut rattachée aux Zouaves pontificaux.
Durant la Guerre de 1870 il leva le corps dit Corps Cathelineau et fut nommé général de brigade à titre auxiliaire. Il fut reçu chevalier dans l'Ordre équestre du Saint-Sépulcre de Jérusalem le .
Décorations
- Chevalier de la Légion d'honneur (1870)
- Commandeur de l'ordre de Pie IX
- Chevalier de l'ordre équestre du Saint-Sépulcre de Jérusalem
- Chevalier de l'Ordre de la Tour et de l'Épée
- Croix de Mentana
- Croix de Don Miguel
Notes et références
- La famille de Cathelineau a été anoblie par ordonnance de Louis XVIII en date du 14 mars 1816, suivie de la délivrance le 15 novembre 1817 de lettres patentes, avec règlement d'armoiries. À l'occasion du mariage, en 1845, d'Henri de Cathelineau avec Victoire de Kermel, le « comte de Chambord », chef de la Maison de France, fit timbrer leurs armes d'une couronne comtale (cf. Victoire de Kermel, comtesse de Cathelineau, Le général comte de Cathelineau, sa vie et ses mémoires, page 88). Le titre de comte est porté comme titre de courtoisie.
Bibliographie
- Henri de Cathelineau, Le Corps Cathelineau pendant la Guerre (1870-1871), 2 vol. Paris 1871
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