Henri de Montaut de Navailles Saint-Geniès

Henri de Montaut de Navailles Saint-Geniès, né en 1616 et mort le , à Saint-Omer fut Lieutenant Général des armées du roi.

Pour les articles homonymes, voir Montaut.

Henri de Montaut de Navailles Saint-Geniès
Baron de Navailles Puntoux
Marquis de Navailles Saint-Geniez

Naissance 1616
?
Décès
Saint-Omer
Origine Royaume de France
Arme Infanterie
Grade Enseigne
Mestre de camp
Maréchal de camp
Lieutenant du roi
Lieutenant Général des armées du roi
Années de service 16401685
Distinctions Baron
Marquis
Autres fonctions Gouverneur de Douai
Gouverneur de Saint-Omer

Biographie

D'abord connu sous le nom de Baron de Navailles-Puntoux, il entra enseigne de la compagnie Colonelle du régiment de la Marine en 1640, et servit au siège d'Arras puis à celui d'Aire en 1641[1].

En 1642, alors qu'il est à l'armée de Picardie, il obtint par commission du 20 décembre, le commandement d'une compagnie dans le régiment de la Marine.

En 1643, il est à la bataille de Rocroi et au siège et à la prise de Thionville.

En 1644, il est au ravitaillement de Lérida et au combat qui se donna pour y faire entrer du secours.

Par commission en date du , il devient mestre de camp d'un régiment d'infanterie de son nom, sur la démission du Marquis de Navailles son frère qui passoit au Régiment, aujourd'hui Artois, et sert au siège de Roses.

En 1646 il participe à la bataille d'Orbetello et aux sièges de Piombino et de Portolongone.

En 1647 il est avec son régiment au siège de Crémone et l'année suivante au combat qui se donna près de cette place.

Par brevet en date du , il devient maréchal de camp, et, après avoir pris le nom de baron de Navailles Saint-Geniès, il est employé en Italie où il se tint sur la défensive cette année et la suivante.

Alors qu'il est à Bapaume, il devient par commission en date du , lieutenant du roi et il y commanda en l'absence du marquis de Navailles son frère qui en avait le Gouvernement.

Par commission en date du , il eut le commandement de Philisbourg et par pouvoir du , il est créé lieutenant général des armées du Roi, et servit, sous le maréchal de la Ferté, et se trouve au siège de Clermont avant de retourner à Philisbourg.

Il tint en 1656, au nom du Roi, le Prince Louis de Bade.

Par lettres du Roi, en date du , le commandement sur toutes les troupes qui devaient passer ou séjourner en Alsace[2].

Par lettres données à Poitiers en août 1659, il obtint l'érection de la Terre de Saint-Geniès en marquisat qui furent registrées au Parlement de Bordeaux le .

Après s'être démis du commandement de Brisach, il obtint, le , le gouvernement de Mariembourg.

Le il se démit de son régiment.

Par ordre du , on lui donna le commandement de Douai, qu'il commanda jusqu'au date à laquelle il fut pourvu du gouvernement de Saint-Omer, qu'il conserva jusqu'à sa mort le [3].

Famille

  • Bernard, sénéchal de Bigorre en 1578, était le fils de Jean-Marc de Montaut-Bénac et de Madeleine d'Andouins dame de Navailles ; Bernard était aussi le frère cadet d'un autre Philippe (Ier) de Montaut-Bénac, sénéchal de Bigorre en 1599, époux sans postérité de Marie de Gontaut-St-Geniès-Badefol[4] (fille d'Armand de Gontaut et de Jeanne de Foix) qui fut aussi la femme de Jean-Jacques de Bourbon vicomte de Lavedan et la tante paternelle de Judith de Gontaut-St-Geniès ci-dessus (la mère de notre maréchal-duc Philippe) : cette double parenté explique la dévolution de la vicomté de Lavedan aux Montaut-Bénac[5].


Il se marie à Mariembourg le avec Anne Drouart (1621-1671) avec laquelle il a deux enfants :

  • Louis César de Montaut marquis de Saint-Geniès (1664-1717)
  • Philippe Alexandre de Montaut (1666-?) il fut abbé

Bibliographie

Notes, sources et références

  1. M Pinard : Chronologie historique-militaire, Volume 4, page 201
  2. Manuscrit de Charles-Maurice Le Tellier, Tome 25, page 59
  3. Manuscrit de Charles-Maurice Le Tellier, Tome 21, page 113
  4. « Marie de Gontaut », sur Geneanet, arbre de Henri FREBAULT
  5. « Le Lavedan et les Montaut-Bénac, p. 258, note 2 », sur Essais historiques sur le Bigorre, t. II, par Marie-Armand Davezac-Macaya, chez Jean-Marie Dossun à Bagnères, 1823
  • Portail de l’histoire militaire
  • Portail de la France du Grand Siècle
  • Portail du Béarn
Cet article est issu de Wikipedia. Le texte est sous licence Creative Commons - Attribution - Partage dans les Mêmes. Des conditions supplémentaires peuvent s'appliquer aux fichiers multimédias.